Véritable outil de travail, de formation ou de perfectionnement, ce livre s'adresse tout autant aux professionnels qu'aux étudiants dans les domaines de l'audiovisuel et du spectacle vivant.
Unique en son genre, il présente les aspects théoriques, esthétiques et techniques de l'éclairage au cinéma, au théâtre et à la télévision. Il répond de façon exhaustive aux questions pratiques liées au choix et à l'utilisation du matériel pour créer l'atmosphère particulière d'une scène : le niveau d'éclairement, le contraste ou encore la température de couleur, les familles de projecteurs, leurs supports et accessoires..., les projecteurs LED.
Réactualisé à l'occasion de cette 7e édition, il fait le point sur les évolutions de l'éclairage inhérentes au progrès de la qualité des LED utilisées et la transformation apportée au contrôle de lumière. Il aborde le travail sur batteries et ses différentes implications ainsi que les indices d'appréciation colorimétrique qui ne cessent d'évoluer par la même. Il aborde dans un domaine plus général le travail des projecteurs à faisceaux parallèles et l'innovation apportée à la gamme des réflecteurs qui leurs sont dédiés.
Les Cahiers vous proposent de passer un été avec Pier Paolo Pasolini et Rainer Werner Fassbinder, dont les films brûlent encore, cent ans après la naissance du premier et quarante après la mort du second. Intraitables, ces deux cinéastes n'ont jamais opposé conscience de l'histoire (les ruines fumantes du fascisme et du nazisme) et foi inébranlable dans la fiction, dans la truculence de la chair, des mythes, bazardant toute approche naturaliste. L'incandescence d'Accattone et de Tous les autres s'appellent Ali anime le travail de cinéastes aussi différents que Wang Bing, Catherine Breillat, Albert Serra ou Nadav Lapid, qui livrent aux Cahiers leur choc devant Saló ou, pour ceux qui ont été partie prenante des tournages, Ingrid Caven et Bulle Ogier. L'ensemble de trente pages consacrées à ces deux cinéastes et en particulier au bouillonnement des années 1970 questionne leur rapport à la télévision, aux mythes, au corps en général et à la sexualité en particulier. Il inscrit aussi tout le numéro sous les auspices d'une approche délibérément non-patrimoniale des films qui nous arrivent restaurés : : Chantons sous la pluie, (l'occasion de réévaluer la part de Gene Kelly dans la mise en scène), mais aussi les chefs-d'oeuvre de Djibril Diob Mambéty ou les propositions singulières de Coni Beeson et de Tacita Dean. Qu'ils soient découverts en festival (on trouvera dans nos pages la moisson de Côté court et du Festival d'animation d'Annecy) ou distribués au retour de Cannes (les derniers films de Dominik Moll, Damien Manivel, Saeed Roustaee...), les films que nous vous invitons à voir cet été ont tous en commun la nécessité absolue du grand écran, du dispositif de la salle, que le président Macron, dans une récente « sortie » médiatique sur laquelle Bruno Icher revient dans sa chronique mensuelle - appelle à « réinventer ». Une trilogie de « Jean-Louis » traverse aussi ce numéro de juillet-août. Comolli et Schefer, deux penseurs qui les a nourris au cours de leur histoire ; et Trintignant, qui comme aucun autre, rappelle Mathieu Macheret dans un portrait substantiel au prisme de ses rôles, a su « incarner le doute fondamental » : une bonne définition de la démarche critique de la revue qui aux oukases politiciennes et au fléchage culturel a toujours substitué des joies cinéphiles, obtenues par secousses (Fassbinder), pirouettes (Donen), courts-circuits (les écrits poétiques de Bunuel sur le cinéma), assomptions (Damien Manivel), trouées de fantastique (L'Esprit sacré, qui sort ce mois-ci). Surprenant été à tous !
Le lynchage médiatique de la Côte d'Ivoire exécuté pendant plus d'une décennie par le système médiatique français est un succès. Cet ouvrage explique la géostratégie racialiste qui se tient derrière l'assaut des médias colons et dévoile l'hypocrisie du mondialisme avare, prédateur et appauvrissant qui le sous-tend. Le jeu trouble des acteurs politiques ivoiriens se dévoile aussi.
Ce volume examine la relation de longue date et fructueuse entre Campari et l'industrie cinématographique. Retraçant la longue histoire de Campari en tant que mécène enthousiaste et impliqué du cinéma, le livre détaille comment le soutien de la société a servi d'impulsion à d'innombrables projets de films expérimentaux et révolutionnaires. De la publicité télévisée de Campari de 1984 réalisée par le réalisateur légendaire Fredrico Fellini à sa plus récente collaboration avec le réalisateur oscarisé Paolo Sorrentino et l'acteur hollywoodien Clive Owen sur la série Red Diaries - une campagne en cours de courts métrages illustrant que « chaque cocktail raconte une histoire » Les incursions de Campari dans le monde du cinéma sont toujours conçues de manière ambitieuse et magistralement réalisées. Alchimie parfaite de la passion et de l'imagination, Campari and Cinema offre un large panorama de l'histoire du cinéma et démontre comment la créativité cinématographique va de pair avec l'innovation de Campari.
«?Le cinéma ne peut pas être l'équivalent de la lettre d'amour ou de la musique des pauvres. Il ne peut plus être l'art qui simplement rend aux humbles la richesse sensible de leur monde. Il lui faut se séparer, consentir à n'être que la surface où cherche à se chiffrer en figures nouvelles l'expérience de ceux qui ont été relégués à la marge des circulations économiques et des trajectoires sociales. Il faut que cette surface accueille la scission qui sépare le portrait et le tableau, la chronique et la tragédie, la réciprocité et la fêlure. Un art doit se faire à la place d'un autre. La grandeur de Pedro Costa est d'accepter et de refuser en même temps cette altération, de faire en même temps le cinéma du possible et celui de l'impossible.?» - Jacques Rancière.
Ce livre rassemble d'abord cinq textes consacrés par Jacques Rancière au cinéma de Pedro Costa, puis des conversations entre le philosophe et Cyril Neyrat autour de moments choisis des films du cinéaste?; enfin, des discussions publiques entre Jacques Rancière et Pedro Costa, au Musée Reina Sofia de Madrid, à l'Institut français de Barcelone et à Lille (manifestation «?Cité Philo?»).
Vous n'en pouvez plus ! Vous rêvez de farniente, de doigts de pied en éventail, de soleil, de montagnes ou de plages ? Vacances d'enfer (au cinéma) va vous en faire passer l'envie !
Ce premier guide ciné horrifico-touristique vous révèle la face cachée des destinations exotiques, des camps d'été et des stations balnéaires. À travers 50 ans de cinéma fantastique et une centaine de films terrifiants, découvrez pourquoi vous feriez mieux de rester à la maison l'été prochain...
Un livre et un cahier photos de 24 pages.
Ce premier volume aborde la jeunesse de Paul Vecchiali à Toulon, son origine corse, pour aboutir à ses débuts au cinéma...
« J'ai traversé tant de milieux, subi tant d'événements dits historiques que négliger certains d'entre eux eût dénaturé l'appréhension de mon parcours.
Honnête autant que ma mémoire l'a permis, j'ai plongé dans ce fleuve tumultueux avec, souvent, la crainte de m'y noyer ; prenant ce risque pour rester au plus près de mes vérités.
Que l'on ne s'étonne pas du titre choisi, les pages suivantes le confirmeront, j'étais «en cinéma» dès l'enfance, apprenant les secrets de la vie par les films et ceux de l'amour par mes personnages, donc les comédiens.
Jusqu'au bout de la route ou, pour reprendre la parabole du fleuve, jusqu'à la «mer» j'aurai été fidèle à ma passion, spectateur assidu et cinéaste responsable. »
Un livre et un cahier photos de 24 pages.
Ce second tome est consacré à ses nombreux films : une carrière qui se prolonge puisqu'à 91 ans Paul Vecchiali réalise toujours des films dont le dernier, Pas de quartier, n'est pas encore sorti en salle...
« Viendra le matin où mes ressources seront épuisées.
Ce matin-là, les écrans seront éteints.
Un matin d'une quelconque saison. Vibrant de soleil, inondé de pluie ou cédant aux rafales.
Un matin de révolte.
Où les fenêtres ne laisseront plus passer la lumière.
Où la mémoire se sera tue.
Un matin délivré de sa pesanteur.
Un matin anodin, peuplé de fantômes inutiles. De rêves sans escale.
Où le bonheur s'acharnera encore, traqué par les souffrances et les deuils, le bonheur des autres.
Un matin pas tout à fait comme les autres.
Viendra ce matin.
Où je ne serai plus qu'une image. »
Jean Painlevé (1902-1989), cinéaste précurseur en matière de vulgarisation scientifique, a acquis sa plus grande notoriété dans le domaine de la biologie marine et des techniques cinématographiques. Caractérisés par le souci de l'exactitude descriptive de ses sujets, ses courts-métrages rendent compte de son désir profond de partager l'émerveillement qui surgit face aux mouvements naturels de la faune aquatique. Son oeuvre des années 1920-1930 est identifiée par les avant-gardes et le mouvement surréaliste ; ses formes organiques et mystérieuses nourrissent la puissante imaginaire de l'époque.
L'ouvrage couvre une période de plus de cinquante années de travail (1925 à 1982) et propose une analyse minutieuse de l'oeuvre. Entre les films montés en vue de leur diffusion auprès d'un public large et les films de commande purement scientifiques, le lecteur sera immergé dans l'univers fascinant et atypique de cet auteur indépendant, engagé, dans la création par l'image en mouvement.
Retour en détail sur la magistrale carrière de David Cronenberg, de ses débuts à son tout dernier long métrage Les Crimes du futur. Interviews exclusives du réalisateur, de son compositeur Howard Shore et de sa décoratrice Carol Spier.
« Ce que le cinéma français compte de plus précieux est moins à trouver dans sa tradition que dans sa capacité à produire des objets à part, des comètes vouées à ne traverser son ciel qu'une seule fois. Ce fut le cas pour Peaux de vaches, premier long métrage tourné par une jeune femme de 28 ans, Patricia Mazuy, sorti en 1989, resté invisible pendant 32 ans. Une belle restauration le ramène sur les écrans. Il ne faut pas le rater, le recul n'ayant fait que renforcer sa nouveauté, sa posture revêche, sa promesse encore vive. [...] La cinéaste s'en remet à une inspiration libre, une grande syncope stylistique soutenue par les accords dissonants du folk hanté de Theo Hakola. [...] Le motif est inséparable d'une expérience physique, comme dans cette scène où éclate la violence des deux frères se battant dans la boue, et se retrouvant maculés d'une couleur grisâtre qui estompe leurs différences. Peu à peu, l'objet du film se précise : l'éclosion d'un sentiment que personne n'avait vu venir, comme une fleur sur un tas de fumier. Ce geste d'amour pur porte un nom : la poésie, la grande, tout simplement. » Mathieu Macheret, Le Monde Le Blu-ray / DVD.
Peaux de vaches de Patricia Mazuy .
1989, 88 minutes.
+ sous-titres anglais, STME et AD.
Scénario et réalisation Patricia Mazuy.
Production Titane - Jean-Luc Ormières.
Image Raoul Coutard / Son Jean-Pierre Duret Musique Theo Hakola.
Avec Sandrine Bonnaire, Jean-François Stévenin, Jacques Spiesser, Salomé Stévenin, Laure Duthilleul, Jean-François Gallotte, Pierre Forget, Yann Dedet.
Ivres, les frères Roland et Gérard Malard ont mis le feu à la ferme du second, provoquant la mort d'un vagabond caché là. Dix ans plus tard, Roland sort de prison et retourne chez Gérard, qui est marié à Annie avec qui il a une petite fille, Anna. L'arrivée de Roland bouleverse leur vie...
Bonus.
Des taureaux et des vaches.
De Patricia Mazuy (documentaire, 1992, 56 min.).
L'élevage bovin laisse de moins en moins de place au hasard ou à l'empirisme. Tout en mettant l'accent sur les rapports que l'éleveur entretient avec ses vaches, Patricia Mazuy nous entraîne avec humour sur le grand carrousel de la sélection animale et de la recherche de la performance.
Colin-Maillard.
De Patricia Mazuy (documentaire, 1982, 14 min.).
Avec Auguste Mazuy et Marthe Mazuy.
Entre l'Ain et la Saône-et-Loire, un pays dépeuplé où il y a encore des sorciers... et les grands parents de la réalisatrice.
Le livre.
Photographies du tournage de Peaux de vaches par Claudine Doury.
« Une moissonneuse-batteuse et une ensileuse », récit de la réalisation du film par Patricia Mazuy.
« Que faire de la campagne au cinéma ? » entretien entre Patricia Mazuy et Serge Daney.
« Les plus beaux westerns ont un côté Antonioni, » entretien entre Patricia Mazuy et André S. Labarthe.
Dans ce superbe ouvrage richement illustré dédié au nouveau film de Disney Pixar découvrez les coulisses de la création de ce long-métrage qui dévoile comment un jeune pilote d'essai est devenu le Ranger de l'espace que nous connaissons tous aujourd'hui sous le nom de Buzz l'éclair ! Avec des concepts art, des storyboards, des scripts couleur, des commentaires exclusifs de l'équipe créative et bien plus encore !
Après un début de carrière de critique de cinéma à la fin des années 1950, puis une expérience de scénariste et script doctor (pour Sergio Leone, entre autres) dans les années 1960, Dario Argento écrit seul et réalise, en 1970, son premier film, L'Oiseau au plumage de cristal, mis en musique par Ennio Morricone.
Jean Painlevé (1902-1989), cinéaste précurseur en matière de vulgarisation scientifique, a acquis sa plus grande notoriété dans le domaine de la biologie marine et des techniques cinématographiques. Caractérisés par le souci de l'exactitude descriptive de ses sujets, ses courts-métrages rendent compte de son désir profond de partager l'émerveillement qui surgit face aux mouvements naturels de la faune aquatique. Son oeuvre des années 1920-1930 est identifiée par les avant-gardes et le mouvement surréaliste ; ses formes organiques et mystérieuses nourrissent la puissante imaginaire de l'époque.
L'ouvrage couvre une période de plus de cinquante années de travail (1925 à 1982) et propose une analyse minutieuse de l'oeuvre. Entre les films montés en vue de leur diffusion auprès d'un public large et les films de commande purement scientifiques, le lecteur sera immergé dans l'univers fascinant et atypique de cet auteur indépendant, engagé, dans la création par l'image en mouvement.
Barry Lyndon est l'histoire d'un jeune homme ambitieux et libertin qui parcourt les champs de bataille et les salons de l'Europe du XVIIIe siècle en quête de rédemption sociale. Pourtant, bien qu'il incarne la représentation la plus large et la plus rigoureuse de cette époque jamais réalisée au cinéma, ce long métrage ouvre un chapitre entièrement nouveau dans le genre du film en costumes. Comme le montre clairement la monographie richement documentée de Magnisi, derrière l'exquise beauté formelle de l'½uvre se cache le sang qui coule, les douloureuses déceptions de l'amour, les horreurs de la guerre, le vertige de la perte.
- Près de 250 affiches de Godzilla et des monstres japonais, en provenance du monde entier (Japon, France, Pologne, Italie...), dont certaines aussi rares que délirantes !
- Une centaine de films chroniqués, de Godzilla (1954) à Godzilla VS. Kong (2021) en passant par quelques perles (Les Envahisseurs attaquent, Invasion Planète X, la saga Gamera, la saga Mothra...) mais aussi une poignée de longs métrages surréalistes (Frankenstein VS. Baragon, La Guerre des monstres...) - Les portraits des plus célèbres kaiju japonais : Godzilla, Rodan, Gamera, King Ghidorah, Mothra, MechaGodzilla et même la version japonaise de King Kong !
- Une analyse des différentes périodes marquant l'évolution des kaiju : l'ère Showa, l'ère Heisei, l'ère Millenium et le MonsterVerse - Le dictionnaire illustré du bestiaire de la Toho - Un ouvrage de la collection Les Archives de la Pop Culture (artbook grand format en couleur avec couverture cartonnée) - Tour à tour superbes, dynamiques ou même drôles et parfois surréalistes, ces affiches constituent une source étonnante pour les collectionneurs.
L'arrivée au cinéma du numérique et de ses possibilités technologiques (le morphing, la motion puis la performance capture...) a donné lieu à l'annonce pessimiste de la disparition des acteurs et de leur remplacement par des avatars. Cependant, il a pu être observé dans le cinéma ayant recours à ces techniques un retour de trois « refoulés » actoraux : ceux de la scène de spectacle vivant, du cinéma classique et du corps organique, voire de l'animalité. En partant de ce paradoxe entre présence et absence du corps de l'acteur, cet ouvrage interroge les conséquences du numérique sur le jeu et l'analyse du jeu de l'acteur de cinéma. À travers notamment quelques études de cas - d'Andy Serkis à Hugh Jackman, en passant par Scarlett Johansson ou Robin Wright -, les textes réunis dans ce volume mettent en lumière la relation entre des techniques numériques et le jeu des acteurs qui s'en emparent, les personnages, les personas, et les récits qui en découlent. Ils esquissent le portrait d'un cinéma dual, tiraillé entre une volonté de modernité et le retour presque inconscient de formes théâtrales, classiques et organiques, où l'acteur s'affirme comme un élément essentiel de la création, contredisant la perception du cinéma numérique comme une forme artistique l'assujettissant à une technologie prédominante.
Dans L'Anatomie du scénario, John Truby utilise l'image de l'anatomie humaine pour expliquer comment les éléments dramaturgiques s'assemblent afin de constituer une histoire. Par exemple, qu'est-ce qu'un bon TV drama ?
D'abord, il faut choisir « l'arène » où va se dérouler l'histoire. Et bâtir le réseau de personnages autour de solides liens contraires d'attraction/opposition. Puis tisser l'histoire à partir de l'entrelacement des « lignes de désir » des personnages, les unes ne dépassant pas un épisode (la résolution d'un crime dans Les Experts) tandis que les autres courront sur une ou plusieurs saisons. Reste à définir le ou les genres adoptés - soap opera, comédie, thriller, etc. - et à ménager l'« extensibilité » de la série, autrement dit sa capacité à durer ! Mais encore soigner l'originalité du concept, qui peut passer par une combinaison de différents genres ou par le choix d'une localisation géographique et temporelle inédite, comme l'excellente collision du milieu publicitaire et du New York des années 1960 dans la série Mad Men. Pour finir, peaufiner le développement émotionnel du (des) héros !
Dans l'abondance de références romanesques et cinéphiles qui nourrissent le manuel de John Truby, J.K. Rowling côtoie James Joyce, et La Guerre des étoiles suit de près Boulevard du crépuscule. Observées de près, les fameuses sept étapes dégagées par John Truby collent aussi bien à la trajectoire du Parrain de Coppola qu'à la progression des héros de la série Six Feet Under ou au retour d'Ulysse dans l'Odyssée d'Homère.
Concret, documenté, ingénieux et pratique, L'Anatomie du scénario est la bible de tout bon scénariste.
« Qui ne connaît pas la célèbre tueuse de vampires : Buffy ? La série culte avait déferlé en France à la fin des années 1990 dans la Trilogie du samedi sur M6. 25 ans plus tard, l'oeuvre sérielle est toujours aussi inouïe et sublime. À l'occasion de cet anniversaire, La Septième Obsession publie un hors-série collector à paraître le 23 juin. Au programme, trois grandes parties et 132 pages pour tenter de percer le mystère de ce chef-d'oeuvre, souvent mal compris, mais pourtant étudié dans de nombreuses universités dans le monde. Série existentielle qui aborde nombre de sujets contemporains : le féminisme, la violence, l'adolescence, l'amitié, le capitalisme, le pouvoir, la politique... Cet été sera donc l'occasion de replonger dans ce joyau dantesque porté par l'immense Sarah Michelle Gellar. »
Cet ouvrage propose un panorama complet du monde de la réalisation audiovisuelle. Il permet aux étudiants et lycéens concernés de découvrir :
- Le travail du réalisateur dans la fabrication d'un film et les relations qu'il entretient avec les autres acteurs de la production audiovisuelle ;
- Le statut juridique du réalisateur ;
- Comment le réalisateur crée un scénario et de quels moyens il dispose pour le produire ;
- Présentation des différents cursus et formations qui préparent au métier de réalisateur ;
- Une présentation des spécificités du métier selon le type de production audiovisuelle.
Lotte Reiniger, Paul Grimault, Popeye ou La Linea : du début du cinéma à la 3D, de la République Tchèque au Japon, du grand écran à la télévision, le cinéma d'animation a une longue histoire internationale. Mais derrière Disney, Pixar ou Ghibli, qui sont ceux qui nourrissent notre imaginaire d'enfants et d'adultes ?
Cet ouvrage collectif questionne l'évolution du documentaire de création à consonance politique en ce début de XXIe siècle à travers l'analyse d'un grand nombre d'oeuvres proposant de nouvelles formes d'engagement.
Divers tant dans leurs modes de production que dans leurs propositions esthétiques, les documentaires politiques analysés dans l'ouvrage proposent de nouvelles formes d'engagement qui les inscrivent de facto dans la longue tradition du cinéma à vocation politique. Douze textes et trois rencontres avec des cinéastes (Maria Kourkouta, Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval, Mila Turajlic) répartis en trois parties respectivement axées sur la parole politique, le déracinement de populations et des processus d'appropriation d'images et de sons, s'emploient ainsi à démontrer la grande vitalité de l'art documentaire qui, à défaut de changer le monde, l'inscrit et le réfléchit.
Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. À travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent - et à l'occasion, impertinent ! - de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. À bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma «en-chanté» de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule «cinéma d'auteur» prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Buñuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.
Apparu sur les ruines du western, le vigilante movie, ou film d'autodéfense, a connu son âge d'or dans les années soixante-dix. Il est devenu le miroir d'une Amérique déboussolée dont Clint Eastwood (L'Inspecteur Harry), Charles Bronson (Un justicier dans la ville) ou Robert De Niro (Taxi Driver) furent les icônes, entraînant à leur suite une furieuse cohorte de vengeurs solitaires. Acclamés par la nation, conspués par la critique, naviguant parfois dans les eaux troubles de la série B, tous franchissent les frontières de la loi et de l'ordre pour compenser le déclin des institutions, lancés dans une quête de droiture morale confinant au monstrueux. Vigilante : La Justice sauvage à Hollywood retrace l'histoire de ce genre controversé qui, de Richard Nixon à Donald Trump, fut le témoin des utopies, des peurs et des contradictions de cette figure de l'individualisme américain, aujourd'hui cachée derrière les masques des super-héros et les écrans de l'auto-justice en réseau.out un pan du cinéma hollywoodien.