Ne pas être les meilleurs AU monde mais bien les meilleurs POUR le monde !
La responsabilité sociale des entreprises (RSE), classiquement fondée sur la réduction progressive des impacts négatifs, est nécessaire mais pas toujours à la hauteur des défis écologiques et sociétaux. Pour aller plus loin, les entreprises s'engagent désormais à avoir un impact positif : elles travaillent sur leur mission et leur raison d'être, sur la transformation de leur modèle économique qu'il s'agit de rendre compatible avec les limites planétaires...
Néanmoins, de multiples questions demeurent quant à la manière d'évaluer et d'orchestrer cette contribution positive des entreprises pour la planète et la société.
Pour y répondre, l'ONG B Lab propose, depuis 2006, un référentiel d'évaluation exigeant : le B Impact Assessment (BIA). Ce questionnaire pragmatique, accessible gratuitement en ligne, portant la conviction que les entreprises à but lucratif peuvent aussi servir l'intérêt collectif, permet à toute entreprise qui le souhaite d'obtenir la certification B Corp... si elle atteint le seuil de 80 points sur 200.
Véritable guide de la démarche B Corp, illustré par 30 interviews de dirigeants d'entreprises (grandes ou petites, en B2B ou B2C, françaises ou étrangères...), cet ouvrage permet d'appréhender la richesse et la diversité d'un mouvement en plein essor, en s'inspirant des meilleures pratiques.
Tenez-vous prêt à changer de paradigme !
Après les cataclysmes climatiques de l'été 2021 et la tragédie planétaire du covid-19, on ne peut plus en douter : face à la crise écologique mondiale, nous sommes passés de l'urgence à la toute-urgence. Et les résistances qui perdurent ne sont plus de l'ordre des incertitudes scientifiques, mais d'un blocage politique : il faut donc une Révolution verte ! Mais laquelle et comment ?
Dans un premier temps, l'auteur identifie et analyse deux noeuds de cette crise écologique mondiale : les risques énergétiques et les conflits relatifs à l'usage des terres. Une situation à laquelle s'ajoute la crise sociale et démocratique révélée par le mouvement des Gilets jaunes.
Il précise ensuite ce que sera la Révolution verte, à la fois technico-sociale (comme la révolution industrielle) et politique (comme la Révolution française), tout en étant pacifique, démocratique, solidaire et joyeuse. Après avoir analysé les différents attracteurs politiques qui se disputent la société française et les atouts du pôle écologiste, il énonce les premiers axes de cette Révolution verte en creusant ce qui fait problème : le débat sur les solutions techniques (place du gaz, du nucléaire), le plan et le marché, le rôle de l'État, de la nation, de l'Europe...
Paraphrasant un célèbre discours de Churchill, Alain Lipietz appelle in fine à faire des cinq prochaines années, dans la lutte collective pour sauver la planète et recoudre une société déchirée, « les plus beaux de nos jours ».
En août 2021 s'est déroulée la deuxième édition d'Agir pour le vivant ; 8 jours de débats denses et fertiles, de rencontres, d'ateliers, d'expositions et de projections pour placer la question du vivant au centre de nouvelles façons d'habiter le monde. Pour témoigner de la richesse de ces échanges, nous avons demandé à des intervenants du festival de nous faire part de leurs enthousiasmes, de leurs émotions, de leurs rencontres à l'issue de ce rendez-vous annuel unique en France.
Les modèles qui annoncent le climat futur sont sans équivoque: ça va chauffer. Pour éviter le désastre climatique d'une hausse supérieure à 2°C, freiner les émissions de gaz à effet de serre est devenu une nécessité.
Mais réussira-t-on vraiment à se passer de charbon, de pétrole, de gaz naturel ?
La carboneutralité que l'on vise sera-t-elle suffisante pour réajuster le thermostat planétaire d'ici 2050 alors que la population, les besoins alimentaires et la consommation vont aller en augmentant ? Quelle place pourraient alors prendre le solaire, l'éolien, les bioénergies, le nucléaire et l'hydrogène dans la transition énergétique et écologique qui s'impose ?
Comment le voyage itinérant permet de se reconnecter à la nature ? À sa propre nature (rythme biologique plus lent, écoute de ses sensations liés au corps en mouvement, recentrement sur les besoins physiologiques et minimalisme), à la nature des autres vivants (en suivant le rythme des chevaux, des ânes...), à l'environnement naturel (en devant s'adapter à la météo, aux ressources disponibles dans la nature (eau, bois, plantes comestibles...). Et pourquoi tout cela est important ? Et si le voyage amènait à comprendre l'environnement, à se connaître soi-même, à se concentrer sur l'essentiel...
Si la Planète interpelait le Monde sur la crise écologique en cours, sur leur devenir à tous deux, à quoi ressembleraient leurs pensées et leurs dialogues ? Si des pans entiers de philosophie en découlaient clairement pour comprendre et aménager notre avenir de Terriens en danger, vivants et non-vivants. Si un étrange sage nous donnait à penser sur « ce qui est » et « ce qui n'est pas », en échangeant avec une vache et un paysan. Et si les Sciences de l'Éducation se questionnaient sur comment relier l'Élève et la Nature, sur les freins à lever et les valeurs à promouvoir ! C'est ce que propose cet essai, soupirs recueillis et mis en mots, originalité de contenu et de conception, créatif et lucide, joyeux, joueur et loin d'être tragique, bourré d'analyses et de perspectives donnant à construire un chemin de Devenir empli d'espérance pour que chacun se forge son idée, sa future humanité éco-logique.
Politique, scientifique, naturaliste, vectrice de valeurs, beauté ou mysticisme, l'écologie peut être perçue et conçue de bien des manières. Elle est par ailleurs loin d'être une préoccupation nouvelle et l'histoire est riche d'enseignements en la matière. Avec érudition et poésie, ce livre aborde les multiples facettes de l'écologie, la nature, le paysage, l'environnement et bien d'autres notions encore, dans un fabuleux voyage littéraire. Par des citations choisies avec soin, l'auteur nous fait pour ainsi dire entrer dans les esprits de ceux qui ont pensé, avec leur sensibilité, les connaissances et la culture de leur époque, ce que nous pouvons appeler « écologie ». Il s'agit d'un véritable parcours initiatique entre pragmatisme, merveilleux, science et histoire de terroirs, où le lecteur est invité à « picorer » et à se remplir d'images, en miroir de ce que l'auteur propose sur le sentier de perception qu'il a mis en place dans le marais d'Andryes, situé dans le département de l'Yonne.
L'entrée en Anthropocène questionne les modes de vie à plus d'un titre.
Notre société va-t-elle s'effondrer ?
L'avenir de la Terre est-il sur Mars ?
Le futur est-il nécessairement décroissant ?
Faut-il développer les voitures électriques et les avions à hydrogène ?
La complexité des problèmes de l'Anthropocène nécessite des prises de décision politique qui anticipent les changements à venir. Or le temps politique n'est pas nécessairement celui des changements environnementaux et sociaux. Il faut du temps pour se mettre d'accord... alors même que l'urgence climatique est là...
Face aux incertitudes, de nombreuses visions du futur se déploient dans l'espace social, aussi bien dans les productions scientifiques, les débats politiques, que dans les industries culturelles. Intégrer une pensée du long-terme dans les actions présentes, renouveler la manière dont les décisions sont prises constitue un défi pour les démocraties.
Est-ce que cette manière de penser les problèmes peut s'apprendre ?
Destiné à un large public, l'ouvrage offre une synthèse des connaissances en sciences sociales sur les coopératives énergétiques citoyennes et met au débat la prise en compte à la fois collective, territoriale et individuelle des questions écologiques, en se fondant sur des expériences concrètes et leur restitution, vivante et distanciée, à partir d'observations et de propos d'acteurs.
Pour se connaître il faut d'abord connaître la nature. Libre nature, recueil de textes écrits entre 1857 et 1905 par Elisée Reclus, rappelle ce fait fondamental d'appartenance organique : l'être humain n'est ni au-dessus, ni à-part, de la nature. Il en fait partie - avec juste un surcroît de conscience.
Dans ces courts textes (des essais, mais aussi des correspondances et des observations de ses nombreux voyages), le géographe libertaire et précurseur de l'écologie politique, y aborde les thématiques de l'être humain en lien avec son milieu naturel. Avec quelques questions très actuelles comme le végétarisme, la religion et la morale, l'habitat ou la vie animale. Opposé autant aux dominations qu'aux soumissions aux lois naturelles, Reclus nous parle de reconnaissance et d'inclusion, de droits comme de devoirs : « Le vaste monde nous appartient, et nous appartenons au monde. » La nature devient, à travers les yeux du géographes, un monde en soi. Un vis-à-vis essentiel pour enrichir notre pensée.
" Il est de mon devoir de prendre ma part du défi lancé à ma génération : trouver des solutions afin de préserver notre planète, notre bien le plus précieux. "
S.A.S. LE PRINCE ALBERT II DE MONACO
En 2011, Antoine Hubert created a new sector to help feed the nine billion people who will inhabit the planet in 2050: insect farming. Ten years later, Ÿnsect, the leading producer of mealworms, presents both an ecologically sustainable and economically profitable balance sheet. Driven by strong ecological and social convictions, without naive idealism nor taboos, Antoine Hubert proposes a business model that reconciles economics and the preservation of the planet by putting technology at the service of nature. Yes, it is possible to reconcile respect for the environment and agrotechnology. Ÿnsect is proof of this.
Cette nouvelle édition est indispensable pour comprendre les nouvelles réalités de l'urgence climatique. Les bouleversements écologiques sont aujourd'hui inéluctables et le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) publié en août 2021 est formel : le climat est en train de changer partout dans le monde, plus rapidement que prévu et l'activité humaine en est responsable.
Cet ouvrage permet de comprendre les enjeux cruciaux aujourd'hui de limiter l'ampleur du réchauffement climatique et d'adapter nos sociétés à ces bouleversements. Deux experts répondent de manière claire et synthétique à toutes les questions que l'on se pose sur l'histoire du climat, le cycle de l'eau, les variations dues au changement climatique, les événements extrêmes, l'effet des activités humaines sur le cycle du carbone, etc.
Cet essai relate l'évolution de ce grand mouvement social qui a fait de l'écologie, une valeur civique aujourd'hui fondamentale.
Pratiquer le zéro déchet c'est bien. En prenant exemple sur la nature, c'est encore mieux, d'autant plus si c'est illustré avec humour ! Cet ouvrage s'appuie sur le fonctionnement du monde naturel et ses astuces zéro déchet pour nous inspirer dans la recherche de solutions.
Se laver comme un chat, tout consommer sa nourriture comme un lynx, réparer son habitat comme un escargot, emballer léger comme une araignée, trier comme un champignon, épurer l'eau comme une algue... Ce guide explique comment pratiquer le zéro déchet en évitant pièges et idées reçues. Il donne des centaines de conseils pratiques pour chasser les déchets qui se cachent dans les moindres recoins de notre vie quotidienne.
Evitez le gaspillage qui commence avec l'alimentaire, car c'est fou la nourriture que l'on peut jeter à la poubelle ! Luttez contre la surconsommation, en apprenant à recycler, à échanger ou à donner et à réparer au lieu d'acheter et de jeter. Apprenez ainsi à mieux consommer.
Mais le zéro déchet se conçoit encore mieux en amont, pour réduire voire éviter les emballages, favoriser le vrac ou encore l'écoconception des matériaux utilisés.
Ce livre truffé de bons conseils vous accompagne page après page avec des exemples inspirés de la nature, illustrés par des strips et des dessins à l'humour féroce et décalé de Guillaume Bouzard.
Écrivain insatiable, François Terrasson avait la passion de convaincre et ne manquait aucune occasion de donner des articles autant dans la presse nationale que dans les bulletins les plus confidentiels. Ces écrits sont autant de prises de conscience indispensables nous incitant à modifier profondément notre comportement vis-à-vis de la nature. Les textes rassemblés ici, inédits pour la plupart, nous permettent de suivre son questionnement principal : "L'homme a beau être produit par la nature biologiquement, partout il se déclare à part." Il s'est interrogé sur la perception de la nature dans l'inconscient des individus, et sur leurs agissements vis-à-vis de celle-ci, quoique pas très confiant en l'attitude de l'homme. Sans concession, il traque les faux-semblants et les mauvaises excuses, qui font de la protection de la nature un prétexte. Son choix est de collaborer avec elle plutôt que d'essayer de la dominer avec brutalité, ce qui de toute manière est voué à l'échec. La planète va mal et les catastrophes écologiques se rapprochent, aussi il est plus que jamais indispensable de se remémorer les réflexions et les combats de François Terrasson disparu trop tôt.
Une scientifique du MIT apporte des preuves de plus en plus nombreuses que la substance active du désherbant le plus utilisé au monde est responsable de maladies chroniques débilitantes, notamment le cancer et les maladies du foie. Le glyphosate est la substance active du Roundup, le désherbant le plus utilisé dans le monde. Chaque année, près de 140 000 tonnes d'herbicides à base de glyphosate sont pulvérisées dans les fermes et sur les aliments que nous mangeons. Les entreprises agrochimiques affirment que le glyphosate est sans danger pour l'homme, les animaux et l'environnement. Cependant, les dernières recherches scientifiques sur la perturbation mortelle du microbiome intestinal par le glyphosate, son effet paralysant sur la synthèse des protéines et son impact sur la capacité de l'organisme à utiliser et transporter le soufre, sans parler de plusieurs affaires judiciaires historiques, racontent une histoire bien différente. Dans ce livre, Stephanie Seneff, chercheuse senior au MIT, présente des preuves stupéfiantes fondées sur d'innombrables études publiées et évaluées par les pairs selon lesquelles le glyphosate joue un rôle majeur dans la montée en flèche des maladies chroniques, notamment le cancer, la dysbiose intestinale, la stéatose hépatique non alcoolique, l'autisme, l'infertilité, etc. Le Docteur Seneff y décrit le mécanisme unique de toxicité du glyphosate, qui érode lentement la santé humaine au fil du temps, ainsi que ses conséquences au niveau des sols, des écosystèmes et de la qualité nutritionnelle de ce que nous mettons dans nos assiettes. Comme Rachel Carson l'a fait avec le DDT dans les années 1960, Stephanie Seneff tire la sonnette d'alarme à propos du glyphosate, nous donnant des informations essentielles pour protéger notre santé, celle de nos familles et la planète dont nous dépendons tous.
Depuis 2015, 34 millions de compteurs communicants ont été installés dans les foyers français.
Souvent dissimulés dans des placards, ces petits boîtiers verts à l'allure ludique ont déjà commencé à révolutionner notre quotidien. Leurs fonctionnalités permettent de connaître précisément la consommation d'électricité de nos foyers, entreprises et villes, de mieux la maîtriser et d'imaginer un monde plus agile et plus durable. Vous avez des panneaux solaires ? Le compteur Linky calcule l'énergie produite et celle qui est consommée. Vous pensez à changer de voiture pour passer à l'électrique ? Demain, votre véhicule pourrait bien vous permettre d'éclairer votre foyer grâce au compteur vert.
Cet ouvrage présente 16 usages quotidiens, aujourd'hui possibles ou en cours de développement pour nos futurs usages grâce au déploiement à grande échelle des compteurs communicants. Ses solutions simples qui accélèrent la transition écologique.
Un monde plus vert est une coédition pédagogique avec Enedis en faveur d'une consommation d'énergie plus vertueuse.
Les 17 Objectifs de Développement Durable visent à trouver les équilibres recherchés entre protection de l'environnement, climat, justice sociale et emplois décents , sur la base d'une production et consommation propre. A partir de ce cadre structurant, découvrez les actions que vous pouvez mettre en placeet qui ont du sens : en tant que citoyen, mais aussi en tant que collectivité ou entreprise . Les méthodes proposées : le BSC ou Tableau de Bord Prospectif et la méthode des Neuf étapes (Howard Rohm) ont déjà fait leurs preuves. Cet ouvrage est un appel à l'action et un guide de la durabilité, il présente les enjeux et défis en faisant le lien avec les ODD, et en tenant compte des obstacles et clés pour réussir.
«Il est de mon devoir de prendre ma part du défi lancé à ma génération:trouver des solutions afin de préserver notre planète, notre bien le plus précieux.»S.A.S. LE PRINCE ALBERT II DE MONACO
Latitude Mer revient dans un numéro 2 pour convier les amoureux du grand large, du sable blanc et des eaux turquoise à un deuxième voyage. Destination la Grèce ! Au coeur de la méditerranée, à la rencontre des mers ionienne, Égée et libyenne, elle nourrit les imaginaires des Français qui se délectent sur ses plages chaque été. Mais c'est au coeur de destinations secrètes que nous convie cette deuxième livraison du premier mook maritime. Au fil d'une navigation autour de la Grande bleue, nous sommes aussi invités à la découverte des terres qui l'entourent, riches d'une histoire et d'une tradition millénaires, mais aussi enjeu stratégique pour la Turquie, la Russie, la Chine et la France. L'occasion d'une traversée littéraire jalonnée de textes d'écrivains grecques qui ont voué leurs vies à la mer, comme Nikos Cavaillès, d'entretiens sur la philosophie grecque de la mer, d'un reportage sur les traces de Léonard Cohen à Hydra ou de récits où se mêlent vagues et rock'n'roll, car la musique pulse encore mieux au coeur de la tempête. Enfin, parce que l'Océan est notre avenir, une partie de ce numéro sera aussi consacré à l'environnement et la recherche biologique marine avec des reportages in situ (station de Roscoff, service hydrographique de la marine) sur les principaux sites de la recherche maritime française. Croisant récits littéraires, reportages, entretiens, portraits, sous toutes les latitudes, ce numéro convie à nouveau écrivains, scientifiques, photographes, navigateurs, et philosophes. L'Océan nous intéresse dans tous ses états et sous tous ses angles de navigation. On retrouvera également les rubriques comme « L'hôtel à la plage », et découvrira des entretiens avec des chanteurs et des histoires folles, comme celle d'un piano à queue mystérieusement retrouvé sur une plage du Sud-Ouest....
Il y a des basculements en cours qui sont susceptibles de produire des effets qui permettent potentiellement de structurer une alternative civilisée au capitalisme. Au coeur de la construction de cette possible alternative se trouvent des « espaces libérés », à la fois porteurs et produits par ces basculements. Ce sont des lieux où sexpérimentent les vertus de lentraide et se déploie une capacité collective à faire par soi-même, en se déprenant autant que possible des circuits capitalistes et des institutions existantes. Ils constituent des bases à partir desquelles on peut jeter des ponts vers dautres luttes et accentuer le combat contre la tyrannie économique grâce à la dimension réticulaire de ces expérimentations.
Le magazine Socialter revient avec son Hors-Série N°13 dont la rédactrice en cheffe est Corinne Morel Darleux. Il nous faut sortir de l'impasse de toute urgence, et le choix se ramasse désormais en cette formule : l'écologie ou la mort. Mais encore faut-il savoir où aller, rouvrir un horizon vers lequel nous diriger. A quoi ressemblerait cette société écologique que nous sommes de plus en plus nombreux à appeler de nos voeux ? Dans ce hors-série, Socialter entend par petites touches impressionnistes, esquisser cette société désirable, respectueuse des équilibres écologiques, où nous pourrions vivre (mieux) et prospérer. Utopies concrètes, rêves collectifs, manières d'être au monde... Socialter et Corinne Morel Darleux prendront les pinceaux pour tenter d'offrir aux lecteurs et lectrices de nouveaux horizons.
En posant la question «?Faut-il voyager pour être heureux???», l'exposition présentée à la Fondation groupe EDF souhaite déranger le réflexe qui fait du voyage un incontournable ingrédient du bien-être. Les mesures prises par les gouvernements pour lutter contre la Covid-19 ont souligné le degré de notre dépendance au mouvement.
L'art contemporain mobilise la créativité pour éclairer le réel et bouscule la part d'enchantement du voyage, souvent perçu comme un vecteur de connaissance, de dialogue et de développement.
Si les voyages édifient parfois les consciences, n'oublions pas l'empreinte écologique des infrastructures, l'impact d'un tourisme qui transforme si souvent l'ailleurs en espaces de consommation. Rappelons qu'en matière de déplacements, les inégalités sont frappantes?: lorsque des populations migrent par nécessité, d'autres se déplacent par plaisir.
Le voyage, ce composant du bonheur pour beaucoup, apparaît aussi comme un baromètre de l'invivabilité du monde. En 2019, en France, 31?% des émissions de gaz à effet de serre sont dus aux transports. En 2020, la pandémie, en quelques jours, a stoppé net l'industrie touristique. Dans un monde fini, peut-on imaginer une mobilité infinie et sans dommages??
AVEC DES oeUVRES DES ARTISTES : DAVID ANCELIN, MALI ARUN, DAVIDE BALULA, TAYSIR BATNIJI, MIKE BRODIE, EMILIE BROUT ET MAXIME MARION, STÉPHANE DEGOUTIN ET GWENOLA WAGON, STEFAN EICHHORN, SIMON FAITHFULL, JULIE FORTIER, HAMISH FULTON, ANDY GOLDSWORTHY, PIERRE HUYGHE, EMILY JACIR, BOUCHRA KHALILI, KIMSOOJA, ANGE LECCIA, BARBARA ET MICHAEL LEISGEN, INKA ET NICLAS LINDERGÅRD, JEAN-CHRISTOPHE NORMAN, MARTIN PARR, ABRAHAM POINCHEVAL, RICHARD, CAMILLE MARTIN, MARINE PONTHIEU, SANTIAGO SIERRA, NATHALIE TALEC, MARK WALLINGER, GWENOLA WAGON.