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Claire Castillon
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L'âge du fond des verres
Claire Castillon
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior
- 7 Septembre 2023
- 9782075195867
Avant, la seule chose qui comptait, en âge, c'était celui du fond des verres. Avant, je n'avais pas remarqué que mes parents étaient deux vieillards. Avant, mes copines m'enviaient parce que chez moi on avait le droit de jouer des maracas, de se déguiser avec les affaires de ma mère... Mais maintenant, ce n'est plus comme avant. Je n'ai plus tellement envie de montrer mes parents. Tout a changé depuis que je suis en sixième.
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J'habite une cage invisible dont j'ai moi-même dessiné les contours afin de me protéger de mon cerveau. Il ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire, alors la moindre émotion le retourne contre moi. Je souffre d'agoraphobie, doublée d'un TAG, mais pas un tag sur un mur de la fac où quelqu'un aurait écrit "Maureen pue des neuronnes", non, un TAG qui signifie que mon cerveau me maltraite.
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«Il la kidnappe. Comme un tour de magie. Je perds ma mère. J'ai sept ans. Il faut voir comment ça se passe. Le déroulement. Heure par heure. C'est intense. Ma mère est pourtant sur des rails. Je me la rappelle très bien à ce moment-là, qui trace, voûtée parfois, toujours à la besogne, comme une machine en quelque sorte. Et soudain, le choc. Il l'expédie ailleurs. Il la prend, il la vide, il se met dedans et il ne ressort jamais.» Une femme rencontre un homme qui prétend l'aimer. Sa fille observe, impuissante, la prise de pouvoir progressive de cet homme jaloux, menteur, obsessionnel, voleur et paranoïaque, sur l'esprit de sa mère subjuguée. Dans ce roman inquiétant, à l'humour glacial, Claire Castillon excelle à disséquer les contradictions de la femme et la perversité de l'homme qui la manipule.
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«Tu es fermée comme une outre, me dit maman. Toute floue, Lili. Et puis fuyante. Il se passe quelque chose, dis-moi. On t'a fait un sal coup ? Je peux t'aider ? Je te dépose au collège ?» Outre noire. Peinture. Soulages. Cours d'art plastique avec Mme Peynat en salle 2B. Concentre-toi, Lili. Trouve la solution. Il y a toujours une voie de réchappe. Les mamans savent, à peu près. D'instinct, elles devinent. À peu près. La mienne sait que dans sa fille quelque chose ne marche plus.PRIX VENDREDI 2022Premier prix national de littérature adolescente, le prix Vendredi a été créé en 2016 pour valoriser le dynamisme et la qualité de création de la littérature adolescente contemporaine. Nommé prix Vendredi, en référence à Michel Tournier, il récompense un ouvrage francophone destiné aux plus de 13 ans.PRIX LU ET PARTAGÉ 2023PRIX T'AIMES LIRE 2023
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Hortense, une fillette de quatre ans, a disparu. Ses parents survivent au drame, entre enquête, espoir et résignation. Dix ans après, de nouveaux voisins emménagent dans la maison d'en face. Leur fille a quatorze ans, exactement l'âge qu'aurait Hortense, et une petite cicatrice sur la lèvre, comme celle de la fillette disparue... Il n'en faut pas plus à la mère pour reconnaître sa fille.
Un roman haletant, d'une grande justesse psychologique. Le style implacable de Claire Castillon impose de bout en bout la logique glaciale d'une mère délirante d'amour.
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River, c'est ma soeur. Ma soeur en moche, ma soeur en noir, ma soeur qui n'a rien à voir avec moi. On partage la même chambre, on respire le même air, mais je la plains et je m'en veux. Elle m'adore et je la comprends. Je suis la fille idéale de nos parents. Elle, comment dire... Vous connaissez le vilain petit canard ? «J'ai toujours eu peur des cours d'école, ressentant des attaques possibles contre ceux chez qui la différence se voyait trop... Mes mots se sont tissés comme une couche imperméable dont je voudrais les envelopper, ces différents, tellement plus puissants au fond.» (Claire Castillon).
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Un homme s'adresse à sa femme et raconte comment quinze ans de vie commune et presque autant d'enfer l'ont poussé à commettre l'irréparable. Ils se sont rencontrés à la piscine, se sont aimés brièvement, ont acheté une maison. Il n'a jamais cessé de subir et malgré tout un enfant est né. Sans qu'ils ne laissent aucune marque, ni bleus ni rien de visible, l'homme raconte les coups. Pourquoi est-il resté ? Au fil des pages, on voit s'installer la peur, qui se répand sur sa vie comme une toile d'araignée dont il n'arrive plus à s'extraire. Il a peur de cette femme jalouse, possessive, égoïste, cruelle. Peur qu'elle garde leur fille, peur de la quitter, peur de sa colère et de ses menaces. Ma grande est une histoire de violence conjugale vécue par un homme, un fait-divers décortiqué de l'intérieur, glaçant de justesse.
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Un homme transformé en chien par un quotidien millimétré ; des êtres privés de plaisir qui préfèrent devenir aveugles plutôt que de voir ce qu'ils ratent ; une femme, recluse depuis l'adolescence, qui tente de garder un lien lucide avec le monde en écrivant sa vie en poèmes ou une autre attendant sous la neige que son amant caché dans le verglas la prenne dans ses bras... Qui veille sans relâche derrière la petite lucarne qui ne s'éteint jamais ? Est-ce le grand-père voyant défiler sur Instagram l'arrogance de sa progéniture ou la mère qui couve son fils de tant de présence qu'elle l'efface ? Claire Castillon écrit la solitude, l'absence d'amour, l'incompréhension entre les êtres, mais aussi la lumière, l'espoir. De ces nouvelles surprenantes, parfois fantastiques, parfois grinçantes et drôles, se dégage un univers parfaitement singulier.
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L'amour est-il un microbe ? Faut-il réagir quand on reçoit un message de son père destiné à sa maîtresse ? Peut-on fuguer légalement ? À travers vingt-neuf voix, Claire Castillon photographie l'adolescence, cet âge où l'entre-deux fait rire et mal à la fois. Autant de mini-comédies qui tournent parfois au drame quand la solitude ou la mélancolie sont les plus forts.
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Souvent, Suzine s'isole. Les cheveux plaqués sur les oreilles, elle se coupe du monde pour ne pas affronter les autres et pour cacher sa différence. Un jour, ses meilleures amies se disputent et lui demandent de choisir son camp. Suzine devra alors faire preuve de courage pour s'affirmer. Le concours de Miss France du club de foot tombe à point...
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Ils s'appellent Guy, Toussaint, Edmond ou Constantin. Ils aiment les pique-niques, les films des années cinquante et les belles promesses. Adolescents attardés, amoureux invétérés ou vieux libidineux, ces messieurs sont aussi troublants, touchants, que ridicules. Des jeunes filles tombent parfois dans leurs bras et les aiment. Les yeux fermés. Ou presque. Avec la seule espérance d'être aimées en retour.
« Je lui avais démontré que j'étais assez grande pour savoir s'il était trop vieux. »
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Elle est enceinte, elle passe la plupart de son temps seule chez elle. Et elle entend - ou croit entendre - des voix. Ce sont les héréditaires. Ils veulent prendre le pouvoir, s'emparer du bébé. Sa mère lui prodigue des conseils inutiles, tandis que son père tente en vain de la rassurer. Son « gars », lui, ne se doute de rien. À moins qu'il ne fasse partie du même complot.
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Ma fille est ma meilleure amie ; mon père n'est pas méchant maman ; arrange-toi, tu es déguisée ; ma mère est bête ; ma fille est idiote ; j'aime encore mieux que mon mari me trompe avec notre fille ; ma fille est née dans une rose mais périra dans le chou ; ma mère a un cancer, elle m'énerve ; ma mère se laissait tellement aller qu'elle est morte.
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Je m'appelle Lilas Fleury, j'ai onze ans, j'entre en sixième et je ne suis plus un bébé. J'ai un grand frère un peu fleur bleue, une soeur qui s'habille d'un tutu et des parents qui se chicanent, à la maison ce n'est pas toujours joli-joli. Je suis amoureuse en secret de Clovis Buzenval, le fils de la gardienne, mais je ne suis pas du tout gnangnan. J'ai des amies à épater, et je vais organiser en février un dîner de classe exceptionnel qui changera ma vie sans chichi. Parce que les choses doivent changer. Parce que je vais grandir. Alors surtout, surtout, n'allez pas croire que je sois cucu.
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Un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas
Claire Castillon
- Ecole des loisirs
- Neuf
- 19 Février 2014
- 9782211216654
Je m'appelle Nancy Pinsault.
Dans ma famille on est cinq, comme les cinq doigts de la main.
Pourtant, toutes les mains ne se ressemblent pas.
Dans ma famille il y a la belle main de mon père qui dessine des maisons.
La main de ma soeur Aline qui tripote l'appareil dentaire.
La main de mon frère Igor qui met une gifl e.
La main du docteur Croc qui glisse dans le dos de maman.
La main de maman qui off re un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas.
Et il y a mon petit doigt, qui me dit de drôles de choses. Mais peut-on croire toutes les histoires que raconte son petit doigt ?
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Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents, et des rêves en pagaille. Elle voudrait devenir infirmière, ou styliste. Pouvoir rentrer à pied de l'école avec Nelly. En finir avec la bande des Horribles. Changer de parents, éventuellement. Retourner en vacances au cap Gris-Nez. Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit aux USA.
Mais c'est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ? Il faudra bien y arriver.
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Tu es mignon parce que tu es un peu nul
Claire Castillon
- Ecole des loisirs
- Neuf
- 1 Octobre 2014
- 9782211219709
Non mais au secours ! Pour Quentin, tout s'embrouille... Déjà, ses parents ne sont plus les héros flamboyants qu'il croyait. Sans explication, son grand-père ne lui parle plus. Et puis, sa fantasque tante Rude, qui est chanteuse de nuit dans ses rêves et s'habille en blanc, n'est autre que... le frère de sa mère. Et au collège ? Les choses ne sont pas forcément plus simples. Quentin doit partir en classe de neige alors qu'il ne sait pas mettre un ski devant l'autre. Ce qui ne va pas arranger ses aff aires avec Lydie, dont il est amoureux, mais qui l'ignore royalement. À onze ans, ce n'est pas si évident de trouver son genre. Et pour Quentin, une chose est certaine : c'est que rien n'est certain.
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« Le plaisir, ça m'avait bien secouée, mais le plaisir à faire du mal, ça devenait mille fois meilleur et ce serait ma façon d'aimer. » Ainsi parle Evelyne, petite fille dérangée, puis jeune femme détraquée. À son compagnon Luiggi, le pizzaïolo, elle dit qu'elle fait des ménages dans une usine. Mais du lundi au vendredi, elle est escort-girl en secret. C'est une histoire qui finit mal...
Un livre à voix unique, à la fois gouailleur et puissant. Isabelle Lortholary, Elle.
Un livre qui claque comme une gifle. Isabelle Courty, Le Figaro magazine.
Claire Castillon invente une langue pour donner la parole à son héroïne. [...] Ces confessions sont bouleversantes. Ajoutons encore qu'elles sont souvent douloureusement drôles. La merveille, c'est qu'on y croit ! Vincent Roy, Le Monde des livres.
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On n'empêche pas un petit coeur d'aimer
Claire Castillon
- Points
- Points
- 9 Novembre 2017
- 9782757861813
Claire Castillon n'a pas son pareil pour décrire avec finesse, d'une plume au vitriol, les relations entre les hommes et les femmes. Amours déçues, violence, abandon, rancoeurs, jalousies, perversion, amours incestueuses, mal-être, médiocrité... autant de thèmes abordés dans ce recueil de nouvelles terrible et magnifique.
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Tamara est avec Claude et rêve de Quick, son amour perdu. Aimée, l'ex-femme de Claude, entre dans la vie de Quick par hasard. Un chassé-croisé dangereux qui pourrait bien révéler la violence en chacun... Au milieu de ces adultes prisonniers de leurs désirs mais terrifiés par la liberté, Esther, la fille de Claude et d'Aimée, espionne, juge, brise les équilibres, joue les héroïnes. Cherche sa place.
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Petite, je me croyais anormale ; Je suis ravie que tu fréquentes mon frère ; Mon mari ne me touche pas depuis des lustres, je ne vois pas pourquoi il me tromperait ; J'ai toujours su que j'étais la mère de mon neveu ; L'amour n'est pas un spectacle ; Si je meurs, pense à Hugues Aufray.
Jamais à une fantaisie près, chacun ici vit dans sa bulle, à travers laquelle les images du monde parviennent déformées, fêlées, désespérées. À moins que, faisant office de loupe, celle-ci permette de mieux scruter certains détails troublants de vérité. Trente-huit nouvelles, trente-huit portraits décapants.Cruel, incisif, juste, ce pétillant recueil ne s'interdit pas non plus une certaine méchanceté.
Franchement jubilatoire ! Valérie Gans, Madame Figaro.
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Proxima du Centaure
Claire Castillon
- Flammarion
- Grand Format Flammarion
- 7 Février 2018
- 9782081421431
« Je l'appelle Apothéose parce qu'il n'y a aucun prénom logique à lui mettre sur le visage. Je la klaxonnerai avec ma tête jusqu'à ce qu'elle se retourne. Un jour elle me dira son vrai prénom, à l'oreille, elle le prononcera avec le souffle. Son souffle réveillerait un mort.
En attendant, de là où je me trouve, je kiffe à fond dès que je pense à elle. » Tous les matins, Wilkco regarde Apothéose passer sous sa fenêtre. Jusqu'à ce qu'un jour, il se penche tellement qu'il tombe.
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Y a-t-il quelqu'un dans Casimir?
Claire Castillon
- Ecole des loisirs
- Neuf
- 20 Avril 2016
- 9782211227872
Le téléphone n'arrête pas de sonner. Armande est seule à la maison et elle est terrifiée. Elle sent la présence d'agresseurs invisibles derrière chaque porte, elle entrevoit des pièges courir le long des murs. A treize ans, c'est la première fois qu'elle accepte de se garder toute seule, sans baby-sitter. Elle a promis qu'elle n'aurait pas peur, mais elle ne peut s'empêcher de calculer le nombre de secondes pour arriver jusqu'au téléphone situé dans l'entrée. Au bout du fil, Esther, sa grand soeur, la supplie de voler pour elle la jolie pochette brodée de maman. Peut-être est-elle cachée dans cette valise que leur mère range sous son lit ? Armande progresse lentement vers la chambre, puis jusqu'à la valise. Celle-ci ne contient que des lettres. Elle reconnaît l'écriture de son père, volatilisé depuis huit ans. Bizarre ! La dernière lettre remonte à avant-hier. Le téléphone se remet à sonner. Maintenant, Armande a peur d'un fantôme.A partir de 9 ans.
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Claire Castillon
Pourquoi tu m'aimes pas oe
« Quand je regarde mon père, cette chair molle livrée aux loups, ma gorge se noue. Il traîne dans le marché couvert. Il va attendre la nuit pour rentrer. C'est toujours cette lassitude à l'idée de devoir ouvrir la bouche, dire bonsoir, ce mal dans la peau, mal à ses membres lourds, ce sommeil aux aguets, prêt à l'abattre en plein vol. »
Il a dix ans. Il redoute que survienne un drame entre ses parents. Jusqu'au jour où, las de leurs gesticulations, il accomplit en toute innocence un acte libérateur.
Voilà comment on devient un méchant garçon, bien dans sa peau, de loin supérieur aux siens dans l'art de faire mal. Voilà comment on poursuit sa course jusqu'à devenir l'homme qu'on va devoir être.
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