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Willy Ronis
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Willy Ronis par Willy Ronis ; le regard inédit du photographe sur son oeuvre
Willy Ronis
- Flammarion
- Photographies
- 16 Octobre 2024
- 9782080447296
En 1983, puis en 1989 et en 2006, Willy Ronis fait don de l'ensemble de son oeuvre à l'État français. Pour accompagner ce geste, il rassemble dans des albums une sélection de ses meilleures photographies ; pour chacune, il écrit un commentaire fait de souvenirs et d'anecdotes, s'attachant aux conditions de la prise de vue et aux informations relatives au tirage. Au total, ce sont 590 photographies qui forment un portrait sensible et autobiographique de Willy Ronis. Cet ouvrage exceptionnel reproduit l'intégralité du contenu, jusqu'alors inédit, de ces albums.
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Willy Ronis : 100 photos pour la liberté de la presse
Willy Ronis
- Reporters Sans Frontieres
- 7 Mars 2024
- 9782362200977
Un petit garçon qui court sa baguette sous le bras, une silhouette nue penchée à sa toilette, une ouvrière haranguant ses camarades dans une usine en grève : les images de Willy Ronis sont autant d'icônes du « réalisme poétique ». Disparu en 2009 à presque 100 ans, le plus engagé des photographes humanistes laisse derrière lui une oeuvre majeure et fraternelle. Ses plus célèbres photos sont réunies dans le nouvel album de Reporters sans frontières.
Proche des gens de peu dont il est issu, et libre compagnon du Parti communiste, Willy Ronis est estampillé photographe de gauche dès le début de sa carrière. Pour une presse illustrée avide d'images, il part couvrir, en porte-drapeau du Front populaire, les grèves, les manifestations, les conditions de vie des ouvriers, mais aussi les premiers départs en vacances, les guinguettes du bord de Marne, les banlieues nouvelles qui sortent de terre.
« Elle a été immédiate, cette conscience politique, elle ne m'a pas quitté. Je mourrai avec le coeur très à gauche, comme j'ai vécu .»
Dans les rues de Paris - et partout ailleurs - son sens de la composition et son instinct inné du placement font mouche à chaque déclenchement. Faisant son miel de la vie comme elle va, dans l'intimité de sa maison de Gordes, la complicité de gamins de Ménilmontant ou le regard d'artistes amis, Willy Ronis prouve à chaque image, sans sentimentalisme ni souci du scoop, qu'il est l'un des plus authentiques représentants de la photographie dite humaniste, celle de la compassion profonde et du bonheur malgré tout.
Tombé dans l'oubli dans les années 1970, revenu en grâce à la faveur de la parution de son ouvrage Sur le fil du hasard en 1980, Ronis est un militant de l'ordinaire. Celui qui se rêvait peintre ou musicien a réussi à composer et à imposer une oeuvre souriante et nostalgique qui dépasse le simple cadre de la « photographie humaniste » et se déploie sous le triple signe de la liberté du regard, du rêve de l'égalité et de l'idéal de la fraternité.
Avec les contributions inédites de Pierre-Jean Amar, Didier Daeninckx, Francine Deroudille, Emmanuel Khérad, Guy Le Querrec, Tangui Perron, Gabrielle de la Selle et Gérard Uféras. -
Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.
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«J'ai la mémoire de toutes mes photos, elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets.» À partir d'une cinquantaine de photos, Willy Ronis dessine son autoportrait. On le suit dans ses voyages, ses virées dans les rues de Paris et sur les bords de la Marne, ses reportages aussi. Une photo, c'est un moment pris sur le vif, mais c'est aussi l'histoire d'un jour. Ce jour-là : un autoportrait à la manière d'un «Je me souviens». C'est avec émotion que ce livre feuillette à la fois son être le plus intime, son talent de photographe et son talent de conteur.
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Je ne crois pas du tout qu'une fée spécialement attachée à ma personne ait, tout au long de ma vie, semé des petits miracles sur mon chemin. Je pense plutôt qu'il en éclot tout le temps et partout, mais nous oublions de regarder. Quel bonheur d'avoir eu si souvent les yeux dirigés du bon côté !Willy Ronis
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«Je n'ai jamais poursuivi l'insolite, le jamais-vu, l'extraordinaire, mais bien ce qu'il y a de plus typique dans notre existence quotidienne, dans quelque lieu que je me trouve... Quête sincère et passionnée des modestes beautés de la vie ordinaire.»
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Photographies de l'auteur
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Willy Ronis by Willy Ronis ; the master photographer's unpublished albums
Willy Ronis
- Flammarion
- 3 Octobre 2018
- 9782080203724
Willy Ronis (1910-2009) was one of the great photographers of the twentieth century. Selected by MoMA curator Edward Steichen for inclusion in two groundbreaking exhibitions, The Family of Man and Five French Photographers, his work depicts the poetic and poignant reality of life in postwar France. From carefree children to embracing lovers, and from sun-dappled Provence to the cobblestones of Paris, Ronis's humanist eye found joy in the simplest moments of everyday life.In his last decades, Ronis donated his complete works to the French State. To accompany this gift, he made a personal selection of what he considered to be his most noteworthy images-590 in total-mounting them in a series of albums and providing meticulous commentary on each photograph. Combining anecdotes with historical and technical context, they constitute an essential document on the photographer's long career.This exceptional volume reproduces, in full, the contents of Ronis's albums for the first time. Together they form a touching, intimate portrait of the life, career, and worldview of a singular artist in the history of photography.
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Willy Ronis (1910-2009) n'a pas seulement été un grand photographe de la ville, de la montagne ou de la femme. Il est également, comme Henri Cartier-Bresson ou Robert Doisneau, le photographe des bords de Marne ou des dimanches au bord de l'eau. De 1938 à 1990, au fil de ses promenades, il a fixé sur la pellicule le roman de la France populaire et des guinguettes. Les pêcheurs à la ligne, les jeux de ballons, les danseurs et leurs baisers. Ses images révèlent tous les bonheurs de l'eau et une immense joie de vivre. Ces photographies sont tendres, souriantes, instantanées et éternelles. Elles illustrent parfaitement l'oeil de Willy Ronis. Un pan majeur de la photographie humaniste.
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Pour composer cet ouvrage, Willy Ronis a sélectionné 120 de ses photos. Célèbres ou moins connues, elles sont toutes très représentatives de son parcours.
Pour le photographe, c'est l'occasion de nous livrer souvenirs et réflexions, quelques détails aussi qui surprennent. Qu'est-ce qui est à l'oeuvre dans l'apparente simplicité d'une prise de vue sur le vif ? Une sorte d'alchimie, un composé de pressentiment et d'imprévu, de savoir-faire et d'instinct. En cinq mots clés - Patience, Réflexion, Hasard, Forme et Temps - Willy Ronis donne ici une lecture passionnante de son oeuvre. En nous dévoilant les planches-contacts dont sont issus ses meilleurs clichés, il retrace le trajet qui mène à l'image finale, celle que son choix considère comme la plus aboutie et la plus équilibrée. " Photographier suppose une intention, c'est un acte volontaire, dicté par un motif individuel ", souligne Willy Ronis. En révélant la genèse de ses images, il nous fait partager une expérience unique et nous offre, bien qu'il s'en défende, une leçon magistrale de photographie.
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"J'aime mieux tâter un peu de tout, quitte à porter mon effort sur ce que je fais volontiers et refuser ce qui m'intéresse moins : Etre libre ? Oui, mais ça n'est pas tant la question de la liberté que le goût pour des choses diverses" Ce goût, Willy Ronis le conserve toute sa vie, alliant ses travaux de commande et ses recherches personnelles, avec l'enseignement de l'histoire et de la technique de la photographie. Il dit aussi "Je suis le contraire du spécialiste, je suis un polygraphe".
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Amoureux de cette région qu'il découvre en 1947, Willy Ronis achète un mas en Provence, où il s'établit de 1972 à 1983. Il y prendra de nombreuses photos, dont celles qui composent cet ouvrage, pour la plupart inédites à ce jour. Elles ont été prises au mas, dans les villages du Vaucluse, un jour de marché...
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Willy ronis n 46 - texte de bertrand eveno
Willy Ronis
- Actes Sud
- Photo Poche
- 18 Juin 1999
- 9782097541109
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" Willy Ronis immortalise depuis les années trente la vie quotidienne française. Ses images ont fait le tour du monde. Sur les bords de la Marne, au fil de ses promenades, Willy Ronis a fixé une tranche de vie de la France populaire. De la fin des années trente aux années quatre vingt dix, ses images révèlent l'eau, la nature, les guinguettes, les sorties en famille, une immense joie de vivre. Ainsi est né Le " Val et les bords de Marne".
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La découverte des photographies en couleurs de Willy Ronis sera à coup sûr une surprise pour beaucoup. Et c'est, de sa part, l'effet d'un don généreux que d'avoir bien voulu nous les donner à voir. Ce maître du noir et blanc a donc photographié en couleurs dès 1955, dès l'apparition du Kodachrome, film diapositive à la chromie si particulière, et si peu sensible à la lumière qu'il aurait dû, logiquement ; l'empêcher de faire, selon son style et son goût, des instantanés sur le fil du hasard, photos de rue, photos de foule, a fortiori photos de nuit... On verra qu'il n'en est rien et qu'il a su tirer le meilleur parti de la contrainte opposée. à la spontanéité de son regard. La couleur ici n'est en rien un prétexte, elle est une autre manière de voir, ni plus riche ni moins libre : elle est une façon différente de traiter de la lumière - la grande affaire de la photographie -, une autre " métrique ", pas même un autre langage. Et Paris est bien plus qu'un sujet : c'est le matériau de l'auteur qui s'émeut au spectacle de la vie ordinaire côtoyée chaque jour dans sa ville, la vie banale et souriante des Parisiens à laquelle il confère une profondeur puisée à son émotion-même. Car ce qu'il importe de noter c'est que le photographe a, par les moyens qui lui sont propres, poursuivi de questionner l'âme populaire en ses reflets gais ou mélancoliques, en ses images frivoles ou graves, qu'il a touché du doigt - ou de l'oeil - la beauté palpitante et la tendresse bonhomme de ce peuple bigarré, qui sont les " débris et trésors " poétiques de la Ville - que seul un grand artiste pouvait recueillir avec une telle constante bonté, en noir comme en couleurs.