Cette nouvelle édition comprend les derniers développements de la politique européenne : retrait du Royaume-Uni, cadre financier pluriannuel 2021-2027, plan de relance suite à la crise de la COVID-19. De nombreux encadrés et graphiques rendent l'ouvrage particulièrement adapté à la préparation aux concours et permettent d'acquérir ou d'approfondir les connaissances. Ce manuel met à la portée de tous, candidats aux concours ou citoyens, l'histoire, les aspects institutionnels et les principales politiques de l'UE, illustrés d'exemples concrets. Les épreuves de connaissance sur l'Union européenne (UE) sont présentes dans plusieurs concours administratifs - instituts régionaux d'administration (IRA), École nationale d'administration (ENA), sous réserve de la réforme annoncée - et de nombreuses grandes écoles de management et de commerce. Plus largement, l'Europe est une problématique fréquemment abordée dans les dissertations générales de ces concours, ainsi que dans les examens de nombreuses filières universitaires.
Synthèse fondamentale sur Léopold III, cette biographie retrace l'ensemble de la vie du plus controversé des rois des Belges.
Le but de cet ouvrage n'est cependant pas d'enflammer une nouvelle fois les esprits. En replaçant le personnage dans un large contexte historique, les auteurs ont souhaité contribuer, de façon nuancée, à l'étude d'une période troublée de notre passé. Le règne de Léopold III a beau avoir été le plus court de notre dynastie, la polémique qui s'est développée à l'époque n'a pas d'équivalent dans notre histoire.
De son éducation et de ses voyages d'études jusqu'aux années d'après-guerre, en passant par l'épineuse question royale, l'ouvrage traite, dans le détail, de la vie et du règne du quatrième roi des Belges.
Comment le prince Léopold est-il préparé à sa tâche ? Est-il vraiment prêt lorsqu'il monte sur le trône en 1934 ? Quels faits marquants jalonnent son règne ? Pendant les années de guerre, quels sont les mobiles de ses choix politiques et pourquoi la communication est-elle si difficile avec le gouvernement belge de Londres ? Quelle multiplicité d'images a-t-on de ce roi controversé dans la Belgique d'après-guerre ? Quels sont les groupes et les organisations qui prennent sa défense ? Quelles sont les véritables causes de l'abdication ? Que fait-il ensuite ?
Le livre ne se referme en effet pas sur la question royale. Au moment de son abdication, en 1951, Léopold n'a que 49 ans. Ses années d'après-règne, consacrées à l'ethnologie et à la photographie, sont donc également relatées dans ce livre.
Cet ouvrage de référence, destiné au grand public, a été établi sur la base d'archives très diversifiées et souvent inédites, et rédigé par des historiens belges, aussi bien francophones que néerlandophones.
Contributions de : Francis Balace, Vincent Dujardin, Michel Dumoulin, Emmanuel Gérard, Gustaaf Janssens, Pieter Lagrou, Paul Servais, Mark Van den Wijngaert, Herman Van Goethem, Jean Vanwelkenhuyzen, Laurence van Ypersele, Jan Velaers et Étienne Verhoeyen.
Du 75e anniversaire de son indépendance en 1905 à novembre 1918, la Belgique a vécu une période d'une rare intensité en termes de bouleversements qui l'affectèrent profondément.
Alors que l'Europe s'attend, au moment de l'invasion allemande de 1914, à une résistance de principe, la surprise est au rendez-vous : la Belgique résiste.
Dans la foulée, la guerre sert en quelque sorte de révélateur et d'accélérateur aux incubations de la Belle Époque dans les domaines où règnent traditionnellement les tensions : socio-économique, idéologique et communautaire, sans oublier les relations entre l'exécutif et le législatif...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l'UCL et membre de l'Académie royale de Belgique. Il est l'auteur de nombreuses publications portant sur l'histoire de la construction européenne, celle des entreprises et celle des relations de la Belgique avec les mondes contemporains.
Les années quatre-vingt sont celles d'une nouvelle dynamique pour la construction européenne. Le « grand marché », pièce centrale de l'Acte unique, et l'Union économique et monétaire, inscrite dans le traité de Maastricht, peuvent passer pour un deuxième âge d'or après celui des années soixante. Quel rôle les États, la Commission, les lobbies patronaux et les syndicats ont-ils joué dans la conception et la mise en oeuvre de cette relance ? Quels furent la vision et les intérêts des différents acteurs ? Comment l'alliance nouée entre la Commission et quelques centaines de très grandes entreprises européennes a-t-elle été déterminante ? Pourquoi cet élan n'a pas porté tous les fruits attendus ? En associant les travaux d'historiens à ceux d'économistes spécialistes des questions européennes et des entreprises, en réunissant lors d'une table ronde finale des acteurs majeurs de ce passé récent et des intervenants encore en prise avec les réalités d'aujourd'hui de l'économie européenne, ces actes apportent un regard neuf sur cette deuxième naissance du projet européen.
1866 est l'année du triomphe de la Prusse sur l'Autriche à Sadowa. Elle est aussi celle de la campagne victorieuse de cette dernière contre l'Italie dont la déroute passe à l'histoire sous le nom de troisième guerre d'Indépendance. Paradoxalement, les défaites militaires se transforment en victoire sur le terrain diplomatique et politique puisque les provinces de Venise et de Mantoue intègrent le royaume d'Italie en novembre.
Petit pays dont la neutralité est garantie, la Belgique n'est pas seulement attentive aux agissements de ces puissants voisins que sont la France et la Prusse. Elle l'est aussi à l'Italie avec laquelle elle entretient d'importants liens économiques, scientifiques et culturels que prolonge de début de coopérations internationales dont l'Union monétaire latine fournit un bon exemple.
Dans le même temps, le clivage qu'entretient, au sein de certains secteurs de la société belge, la question romaine qui peut être vue comme la question italienne permet de mesurer le fossé qui existe entre l'imaginaire et le vécu des relations internationales.
Les traités de paix signés en 1919 et 1920 sont source de frustrations et de rivalités dans les rangs des grandes comme des petites puissances. Parmi celles-ci, la Belgique, première des « puissances à intérêts particuliers », n'avait pas encore fait l'objet d'une approche portant à la fois sur les acteurs individuels et collectifs, interprètes des revendications d'un pays estimant devoir être récompensé pour son héroïsme par le biais de de justes réparations ; sur la nature même de ces revendications et leur issue, et sur le rôle joué par les opinions publiques au sein desquelles une série de milieux cherchent à tirer profit des circonstances afin d'assouvir sans attendre leur soif de compensations.
Sous la direction de Michel Dumoulin et Catherine Lanneau
Avec les contributions de :
Michael Auwers, Francis Balace, Charles Barthel, Philippe Beck, Laurence Boudart, Christoph Brüll, Luc Courtois, Pierre-Olivier de Broux, Emmanuel Debruyne, Vincent Delcorps, Rolande Depoortere, Étienne Deschamps, Michel Dumoulin, Vincent Genin, Emmanuel Gerard, Matthew Haultain-Gall, Wim Klinkert, Vincent Laniol, Catherine Lanneau, Dirk Luyten, Pierre-Luc Plasman, Hubert Roland, Sylvain Schirmann, Tom Simoens, Pierre-Alain Tallier, Pierre Tilly, Dieter Vandenbroucke, Dries Vanysacker, Florent Verfaillie, Didier Viviers et Geneviève Warland.
Représentant la Belgique, aux côtés de Paul-Henri Spaak, à la signature des traités de Rome le 25 mars 1957, Jean-Charles Snoy et d'Oppuers (1907-1991) est surtout connu pour son rôle dans la construction européenne. Mais ceci est réducteur. Considéré à juste titre comme un homme d'Etat, respecté en Belgique et fort écouté à l'étranger, il est animé par la conviction qu'« il vaut mieux servir la chose publique que des intérêts privés ». Enraciné dans une tradition de rigueur intellectuelle et morale complétée par de très brillantes études, il connaît, en dépit de circonstances difficiles, une fulgurante carrière. Secrétaire général du ministère des Affaires économiques à 32 ans, artisan infatigable de la préparation de l'après-guerre puis de la reconstruction de la Belgique, il l'est aussi de celle de l'Europe. Profondément attaché à la nature dont il se fait tour à tour le défenseur et le promoteur, Snoy, « l'homme qui aimait planter des arbres », est un acteur et un témoin de premier plan de l'histoire nationale et européenne du XXe siècle. Homme de caractère, il n'aurait pas déparé la galerie de ceux dressés par La Bruyère. Ou pour le dire avec Philippe de Schoutheete qui signe la préface, Snoy illustre admirablement la formule d'Héraclite : « Le caractère de l'homme est sa destinée ». Grâce à de nombreuses archives belges, américaines, françaises anglaises, néerlandaises et luxembourgeoises, ce livre jette, à travers la vie d'un « grand commis de l'Etat », un nouvel éclairage sur quatre décennies d'histoire de Belgique ainsi que sur l'apport belge au processus d'intégration européenne.
À PROPOS DES AUTEURS
Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FNRS et professeur à l'Université catholique de Louvain. Il est aussi professeur invité à l'Université Jagellone de Cracovie et aux FUCAM. Ses recherches portent sur l'histoire politique de la Belgique, de la construction européenne, des relations internationales et du Congo.
Michel Dumoulin est professeur ordinaire à l'Université catholique de Louvain et membre de l'Académie royale de Belgique. Ses publications portent notamment sur l'histoire de la construction européenne, celle des relations de l'Europe avec l'Outre-Mer et celle des milieux et réseaux dans le cadre des relations internationales.