Voici, pour la première fois, une enquête complète sur la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). La DGSE n'a qu'un but : défendre les intérêts de la France. Pour cela, la loi l'autorise à «entraver» clandestinement, à l'étranger, les ennemis de notre pays. Si la Boîte, comme la surnomment ses 7000 agents, baigne dans le secret, l'ouverture est très nette : plus personne ne parle aujourd'hui de la DGSE sans évoquer sa spectaculaire vitrine, Le Bureau des légendes, série que notre enquête éclaire d'un jour nouveau. Assassinats ciblés, chasse aux «taupes» chinoises, infiltrations croissantes, recrutement, cyberguerre, opérations secrètes en Afrique... Autant d'histoires inédites enfin révélées dans ce livre.
Aujourd'hui, les « transferts d'armements » dans le monde s'élèvent à 50 milliards de dollars par an. Ils assurent des centaines de milliers d'emploi dans les pays vendeurs, généralement au Nord. Dans les pays acheteurs, le plus souvent au Sud, les armes servent à dissuader des adversaires potentiels ou à conduire des guerres. Et à enrichir les élites. Car les contrats de ventes d'armes donnent traditionnellement lieu à des commissions occultes considérables, pourtant interdites par les lois locales comme par les règles du commerce international. Et quand les industriels refusent de pratiquer la corruption, leurs carnets de commandes se tarissent. Jean Guisnel propose dans ce livre un voyage inédit vers le côté obscur des industries d'armement, françaises, mais pas seulement. Grâce à des années d'enquête, il dévoile les ressorts de ce monde régi par le secret. Et en particulier le rôle de représentants de commerce très particuliers, qui agissent dans l'ombre : ces « facilitateurs » ont pour fonction de « huiler les rouages » en reversant aux décideurs une partie des sommes que leur Etat paiera pour acquérir des armes. D'où des portraits de personnages hauts en couleur, d'ici ou d'ailleurs, qui n'ont qu'un désir : devenir riches. D'où, surtout, une cascade de révélations sur les dessous des grands marchés d'armement, où les responsables politiques jouent souvent un rôle déterminant, de l'Angolagate aux « affaires libyennes » de Nicolas Sarkozy et aux mésaventures du Rafale. Ou encore sur les mégascandales de corruption que sont les affaires British Aerospace, au Royaume-Uni, ou Siemens en Allemagne. A l'heure où les institutions internationales prétendent « moraliser » ces marchés, ce livre montre l'ingéniosité dont font preuve les « marchands de canons » pour renouveler des méthodes de corruption vieilles comme le monde
Les attentats du 11 septembre 2001 n'expliquent pas tout ce qui se passe à Washington.
Et notamment pas les ripostes exclusivement militaires choisies par le président George W Bush. En fait, les décisions stratégiques de l'empire ont été inspirées par un groupe d'hommes, les faucons néoconservateurs. Obnubilés par la politique étrangère, ce sont eux qui ont poussé Bush junior à intervenir en Irak, pour recomposer le Moyen-Orient. Ils ont menti comme des arracheurs de dents, inventé des menaces inexistantes, capté l'attention exclusive des médias, muselé leurs contradicteurs, polémiqué contre des chefs d'Etat étrangers et séduit quelques autres, organisé la restriction des libertés publiques, avalisé la torture, traîné les mouvements d'opinion antiguerre dans la boue.
Preuves à l'appui, c'est ce que montre Jean Guisnel dans ce livre décoiffant, où il présente un étonnant florilège des propos les plus significatifs de leur pensée profonde. C'est souvent ahurissant de cynisme et de méchanceté, parfois révoltant dans l'énormité du propos. Et surtout très éclairant pour comprendre la logique perverse de ces nouveaux " maîtres du monde ", qui pensent mener la " Quatrième Guerre mondiale ".
La carrière de Charles Hernu recoupe toute la vie politique française entre la dernière guerre et cette fin de siècle. Une enfance populaire, une entrée dans la vie publique dès 1946 et, à partir de cette date, une quête éperdue de légitimité et une ascension incessante vers les hautes fonctions de la République. Tour à tour ou à la fois compagnon de route des communistes, franc-maçon, chrétien, radical-socialiste, il est successivement fidèle à Pierre Mendès France et à François Mitterrand, et ses amitiés sont parfois aussi surprenantes que son idéologie fluctuante.Célèbre très jeune, il a toujours vécu sans un sou et a connu beaucoup de hauts et de bas _ politiques et personnels _ sans jamais cesser d'avoir une vie affective très intense. Son réseau d'influence et ses relations étaient d'une complexité rare. L'enquêteur, au cours de deux cents interviews, n'a franchi que difficilement certaines limites de son univers.Charles Hernu a conduit sa vie sur toutes les routes de France: né à Quimper, Parisien dans l'âme, député de Saint-Denis, puis candidat à Saint-Etienne et à Châteauroux avant de s'ancrer à Villeurbanne, il a fréquenté les milieux les plus divers et partagé quelques lourds secrets que le livre révèle. Venu tard au socialisme (après le Parti radical et le PSU), il s'est violemment heurté à la SFIO et à Guy Mollet, mais a toujours montré un dévouement non exempt d'une crainte révérencieuse à l'égard de l'actuel président de la République.A la fin de sa vie, il aura eu la joie de recevoir son bâton de maréchal sous la forme du ministère de la Défense, auquel il devra néanmoins renoncer après les graves turbulences de l'affaire Greenpeace. Adoré par les militaires pour avoir converti la gauche à la force de frappe et à la défense de l'armée, Charles Hernu est mort comme il l'avait souhaité: en militant, au cours d'une réunion publique en faveur des Arméniens.Jean Guisnel est journaliste à Libération, spécialiste des questions de Défense. Auteur de Services secrets: les services de renseignement sous François Mitterrand, avec Bernard Violet (La Découverte, 1988) et Les Généraux, enquête sur le pouvoir militaire en France (La Découverte, 1990).
La plus grave action terroriste de l'histoire, qui a provoqué plus de trois mille morts le 11 septembre 2001 à New York et à Washington, a également signé le pire échec de la communauté américaine du renseignement. La CIA, la NSA, le FBI, le NRO et tous ces réseaux d'espionnage qui reçoivent plus de trente milliards de dollars par an pour protéger la citadelle américaine, n'ont pas su prévenir ces opérations meurtrières. Comment un tel revers a-t-il pu se produire ? Comment l'Amérique a-t-elle pu courir ainsi à la catastrophe ? Pourquoi aucune sanction n'a-t-elle été prise ? Et surtout : à quoi peuvent bien servir des espions qui ne protègent pas leur pays ? Car le plus incroyable, c'est que cet échec n'est pas le premier. Et on ne peut l'analyser sans remonter dans le temps, sans chercher à comprendre ce qui s'est passé dans ces services, dès le début de la Guerre froide, et qui peut contribuer à éclairer la catastrophe de septembre 2001. De l'Iran au Guatemala, du Pérou à Cuba, du Liban en Inde, et sur le sol même des Etats-Unis, la liste des bourdes, bévues et échecs, mal compensés par de rares succès, a profondément sapé la confiance des services en leurs propres capacités, de même que leur relation avec le peuple américain. Cette enquête inédite fait le point sur l'état de l'espionnage américain, et explique pourquoi il lui sera difficile de remonter la pente. Jean Guisnel est journaliste au Point, spécialiste des affaires de défense et de renseignement. Auteur de nombreux ouvrages sur ces questions, il a obtenu le prix France-Amérique en 1999 pour Les pires amis du monde, les relations franco-américaines à la fin du xxe siècle (Stock) et le prix du Livre Politique en 2000 pour Libération, la biographie (La Découverte).
En 2013, Edward Snowden révèle au monde l'ampleur de l'espionnage électronique planétaire pratiqué par la National Security Agency (NSA) américaine. Mais l'origine de cette pratique est bien plus ancienne qu'on ne le croit souvent : dès la fin de la guerre froide dans les années 1980, la " guerre de l'information " comme l'espionnage économique sont devenus des objectifs stratégiques. Du coup, les militaires et les services secrets ont investi le cyberespace.
D'où l'intérêt de redécouvrir dans ce livre, initialement publié en 1995, les débuts de l'histoire de cette formidable bataille occulte, fruit d'une enquête de trois années et nourri d'étonnantes révélations. À l'aide de systèmes d'interception surpuissants, les services de renseignement se sont branchés sur Internet, pillant les bases de données et attaquant les ordinateurs à distance. Ils surveillent et interceptent, sans effraction, les ordinateurs auxquels ils ne peuvent pas accéder physiquement. Et ils tentent par tous les moyens de contrer la cryptographie généralisée, la capacité de cacher les informations que l'on veut faire circuler.
Aux États-Unis surtout, mais en France aussi, une bataille titanesque était ainsi engagée dans le cyberespace entre les défenseurs de la liberté de communiquer et les services secrets qui veulent pouvoir tout lire, tout comprendre, au prix parfois de l'utilisation de procédés illégaux. Comme l'explique Jean Guisnel dans une postface inédite, ce constat établi en 1995 garde toute son actualité près de vingt ans après...
"la fayette, nous voilà !" depuis la guerre d'indépendance américaine, les relations entre les etats-unis et la france sont passées par bien des vicissitudes. en cette fin de siècle, la rivalité entre nos deux pays atteit des sommets, et les malentendus paraissent de plus en plus profonds. les agacements mutuels, les procès d'intention, les guerres commerciales se nourissent d'incidents de plus en plus fréquents. depuis la fin de la guerre froide, les nouveaux terrains d'affrontements se retrouvent dans la diplomatie, les armées, les grandes entreprises. a washington, on peint les français comme des alliée, sans doute, mais si incostants et indociles, si arrogants et si imprévisibles qu'il en devient insupportable d'envisager des initiatives communes ou des coopérations. a paris, on fudtige la morgue américaine et le caporalisme des élites politiques ou économiques d'aoutre atlantique - sur fond de naissance de l'europe unie, de technologies de l'information omniprésentes, de compétitions farouches dans le commerce ou la culture. sans que l'on sache comment ces deux grandes démocraies sortiront de cette crise qui les voit s'affronter sur tous les terrains, la france et les etats unis sont devenus les pires amis du monde !
Jean guisnel est grand reporter au point, en charge des affaires militaires, de renseignement et des nouvelles technologies. il est notamment l'auteur de les généraux, enquête sur le pouvoir militaire en france (la découverte, 1990), de charles hernu, ou la république au coeur (fayard, 1993) et de guerres dans le cyberespace. services secrets et internet (la découverte, 1995).
Que reste-t-il de Mai 68 ? Libération. Le quotidien fondé en 1973 par les maoïstes et Jean-Paul Sartre est sans doute la plus étonnante aventure de presse de l'après-guerre en France. Et son histoire se confond avec celle des trente dernières années. Ses succès sont innombrables, ses échecs aussi. Il était nécessaire, pour la première fois, de raconter cette histoire extraordinaire, faite par des journalistes venus au départ de l'extrême gauche, vite oubliée, et qui se sont insérés dans cette fin de siècle avec tant d'ardeur, qu'ils en sont devenus les hérauts. Libération a été fait par des centaines d'hommes et de femmes dont la plupart sont restés inconnus de leurs lecteurs. Certains de leurs parcours sont, à bien des égards, exceptionnels. Grâce à une enquête en profondeur, nourrie d'une connaissance directe de l'histoire du quotidien, mais aussi de centaines d'entretiens avec ceux qui y ont participé, Jean Guisnel apporte de surprenantes révélations sur les pages secrètes de cette histoire. Et surtout, il nous fait découvrir dans ce livre les passions, les talents, les découragements et les enthousiasmes de ces journalistes et de ces fabricants. À travers eux, il propose une vision passionnante des mutations de la société française en cette fin de siècle : l'équipe de Libération a lancé des modes, en a suivi d'autres, a initié nombre de débats de société, qui font désormais partie d'une légende qui méritait d'être contée. Libération, c'est une aventure moderne." Jean Guisnel a participé à l'expérience, dès sa préhistoire, en 1972. [...] Il a réalisé trois ans d'enquête pour "chercher à comprendre comment, et pourquoi, tous ceux qui partageaient cette même quête inlassable de la compréhension de leur époque y avaient à la fois usé leur force, pris un plaisir immense et fait fonctionner au quotidien cette machine à idées". " LE MONDE DES LIVRES " D'uneécriture froide, Guisnel rafraîchit les mémoires. " MARIANNE " Ancien journaliste à Libération, Jean Guisnel retrace la vie et les délires de ce quotidien, né en 1971 du désir d'une poignée de maoïstes et de quelques volontaires assoiffés d'information. " EPOK
Au coeur des forces spéciales Assener le premier coup de poing, délivrer des otages, mener des opérations ciblées, neutraliser des chefs terroristes... Toutes ces situations critiques, le général Christophe Gomart les a vécues. Pour la première fois, un général raconte ses trente-cinq années de guerres de l'ombre : à Sarajevo en 1992, au Rwanda durant l'opération Turquoise en 1994, la traque des criminels de guerre en ex-Yougoslavie, en Afghanistan contre les talibans en 2001, en Libye lors de l'opération Harmattan contre Kadhafi en 2011, au Mali lors de l'opération Serval en 2013, jusqu'au Moyen-Orient en soutien aux Kurdes contre Daech...
En homme d'action et de réflexion, l'ancien commandant des forces spéciales nous fait vivre les prises de décisions politiques autant que les opérations de terrain. Il retrace aussi cette part de notre histoire où, parfois, vérité et gloire ne font pas bon ménage, interrogeant sans langue de bois le rôle de la France comme gendarme du monde. A propos des auteurs Le général Christophe Gomart a notamment été le chef de corps du 13e régiment de dragons parachutistes (RDP) avant de prendre le commandement du COS en 2011.
Il deviendra ensuite directeur du renseignement militaire. Journaliste, Jean Guisnel a longtemps travaillé à Libération puis au Point. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages.
Voici un livre exceptionnel : il retrace l'épopée de la DGSE, le service de renseignement français à l'international, tout juste trentenaire, et des services qui l'ont précédée. Cette centrale d'espionnage et de contre-espionnage est en effet l'héritière d'une longue histoire commencée sous l'Occupation avec les services rivaux du général de Gaulle et du général Giraud. Brossant le portrait des hommes et parfois des femmes des services, narrant les détails de leurs opérations clandestines les mieux camouflées, sur tous les continents, le trio d'auteurs le plus capé du domaine (Roger Faligot, Jean Guisnel et Rémi Kauffer) a mis en commun ses fonds d'archives originales, accumulées pendant près de quatre décennies, et révèle des dizaines de témoignages inédits, du début des années 1940 jusqu'à nos jours.
Soixante-quinze ans d'histoire de l'espionnage français mis en lumière. Décolonisation, affaires d'État, violation des lois au nom de la démocratie, terrorisme... Plus de 40 hommes de l'ombre s'expriment : Stéphane Hessel, résistant durant la Seconde Guerre mondiale ; Raymond Nart, traqueur des espions russes ; Christian Prouteau, créateur du GIGN... Entrez dans les coulisses des services secrets.
David Korn-Brzoza, documentariste, et Jean Guisnel, journaliste spécialiste des services secrets français, ont travaillé pendant deux ans pour recueillir ces témoignages inédits.
De l'opération " Résurrection " en 1958, coup d'Etat fondateur qui ne dit pas son nom, à l'affaire Clearstream de 2006, la véritable histoire de la Ve République ne s'apprend pas dans les manuels scolaires. Il y est question d'officines discrètes, d'agents secrets et de " barbouzes ", d'opérations militaires clandestines et souvent sanglantes, d'assassinats, de torture, de disparitions, de suicides, de manipulations en tous genres, de corruption et de scandales financiers, de réseaux occultes et de lobbies puissants et invisibles. Dans ce livre, nourri de nombreuses révélations, sept journalistes d'investigation chevronnés racontent pour la première fois cette histoire secrète sous une forme aussi accessible qu'excitante et rigoureuse, dans une vaste fresque d'une centaine d'articles. Des affres de la décolonisation et de ses suites, sous de Gaulle et Pompidou, aux affaires financières qui ont jalonné les règnes de Giscard d'Estaing, Mitterrand et Chirac, en passant par les manoeuvres méconnues des lobbies du nucléaire et de l'armement, ils révèlent à quel point la Ve République s'est construite sur le secret. Cette République monarchique a organisé une concentration inédite des pouvoirs entre les mains de ses présidents successifs. Elle a conduit des guerres secrètes en Afrique et ailleurs. Elle a accordé des pouvoirs sans limites à ses hommes de l'ombre, éminences grises et hauts fonctionnaires, qui ont construit de puissants réseaux d'influence et mené des politiques dont les citoyens français ne surent jamais rien. Une " bombe " salutaire, qui lève enfin le voile...
De l'opération Résurrection en 1958, coup d'État fondateur qui ne dit pas son nom, à l'affaire Clearstream de 2006, la véritable histoire de la Ve République ne s'apprend pas dans les manuels scolaires. Il y est question d'officines discrètes, d'agents secrets et de « barbouzes », d'opérations militaires clandestines et souvent sanglantes, d'assassinats, de torture, de disparitions, de suicides, de manipulations en tous genres, de corruption et de scandales financiers, de réseaux occultes et de lobbies puissants et invisibles. Dans ce livre, nourri de nombreuses révélations, sept journalistes d'investigation chevronnés racontent pour la première fois cette histoire secrète sous une forme aussi accessible qu'excitante et rigoureuse, dans une vaste fresque d'une centaine d'articles. Des affres de la décolonisation et de ses suites, sous De Gaulle et Pompidou, aux affaires financières qui ont jalonné les règnes de Giscard d'Estaing, Mitterrand et Chirac, en passant par les manoeuvres méconnues des lobbies du nucléaire et de l'armement, ils révèlent à quel point la Ve République s'est construite sur le secret. Cette République monarchique a organisé une concentration inédite des pouvoirs entre les mains de ses présidents successifs. Elle a conduit des guerres secrètes en Afrique et ailleurs. Elle a accordé des pouvoirs sans limites à ses hommes de l'ombre, éminences grises et hauts fonctionnaires, qui ont construit de puissants réseaux d'influence et mené des politiques dont les citoyens français ne surent jamais rien. Une « bombe » salutaire, qui lève enfin le voile.
Ce document unique et exceptionnel nous plonge au coeur du pouvoir et de la relation entre le Président de la république et la bombe atomique, de sa genèse à aujourd'hui. Véritable parapluie défensif et dissuasif la bombe est plus que jamais l'incarnation et le symbole du pouvoir. Chacun des présidents successifs a entretenu une relation spécifique à la bombe atomique et à façonné la stratégie défensive du pays.
La piraterie maritime est un des dangers qui menacent l'économie contemporaine. La côte somalienne, où les assauts rivalisent d'audace, se situe en tête des zones à risque.Afin de survivre dans un pays anéanti par la famine et dévasté par les guerres, les plus démunis s'organisent pour rançonner les plus fortunés. Pécheurs, paysans, chauffeurs de taxi, voici les nouveaux brigands des mers à l'assaut des bateaux des riches, des tankers jusqu'aux navires de plaisance ! La géographie maritime des côtes facilite leurs attaques : dans ce passage obligé du commerce mondial, la densité du trafic attise toutes les convoitises.Viviane Mahler et Jean Guisnel ont mené l'enquête. Qui sont ces pirates ? Pour quelles raisons sévissent-ils et surtout comment procèdent-ils ? A qui profite le crime ? Et par quels moyens éradiquer cette mafia d'un nouveau genre ? La piraterie en Somalie comme si vous y étiez.
Dans son livre L´effroyable imposture, Thierry Meyssan prétend qu´aucun avion ne se serait écrasé sur le Pentagone, le 11 septembre 2001, et que l´explosion serait en réalité un attentat de militaires américains d´extrême droite. C´est pour empêcher qu´une contrevérité habilement portée par un illuminé devienne une certitude dans l´esprit du plus grand nombre, que Guillaume Dasquié et Jean Guisnel ont écrit ce livre. Au terme d´une enquête fouillée, ils réduisent en cendres la thèse délirante de Thierry Meyssan. Surtout, ils dévoilent les noms des étonnants « experts » qui l´ont épaulé dans son entreprise de mystification, et révèlent de curieux rapprochements avec d´autres fabricants de conspirations, notamment avec des professionnels du combat contre le prétendu complot « judéo-maçonnique ».
La DGSE est un monde à part. Secret, sulfureux, marqué par le fiasco de l'affaire Greenpeace. Directeur du Service de 1989 à 1993, le préfet Claude Silberzahn, qui l'a réformé, présente ici la Maison du boulevard Mortier sous un angle inédit: sans rien cacher de ses insuffisances, il analyse son fonctionnement et ses moyens, décrit les remèdes mis en oeuvre pour pallier ses points faibles, montre comment elle compose _ à travers des relations parfois houleuses _ avec le monde politique et les armées pour remplir sa tâche au jour le jour. Sans nier les échecs, il raconte les succès remportés pendant la guerre du Golfe, en Afghanistan, en Afrique, en Amérique du Sud, dans la lutte contre le terrorisme, etc. Partout, autrement dit, où la DGSE déploie ses agents pour mener des combats, meurtriers éventuellement, diplomatiques le plus souvent.Le témoignage fera date. Pour la première fois, un grand serviteur de l'Etat aide ses contemporains à saisir sur le vif les raisons pour lesquelles les services secrets sont indispensables au fonctionnement d'une démocratie, mais aussi comment la DGSE et l'ensemble de la communauté française du renseignement doivent, encore et toujours, se transformer pour faire face aux défis que, déjà, nous lance le siècle à venir.
Voici un livre exceptionnel : il retrace l'épopée de la DGSE, le service de renseignement français à l'international, tout juste trentenaire, et des services qui l'ont précédée. Cette centrale d'espionnage et de contre-espionnage est en effet l'héritière d'une longue histoire commencée sous l'Occupation avec les services rivaux du général de Gaulle et du général Giraud. Trajectoire prolongée par le SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, fondé en 1946) pendant la guerre froide, la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie, sous la IVe République comme sous les présidences du général de Gaulle, de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d'Estaing. Puis sous le sigle DGSE dans les années 1982-2012 sous les présidences Mitterrand, Chirac, Sarkozy et maintenant Hollande, avec l'apparition du monde éclaté d'aujourd'hui, fruit de l'effondrement du système soviétique et de la fin de la politique des blocs. Une aventure forcément secrète qui court sur sept décennies, de la Seconde Guerre mondiale à l'actuelle refonte par le nouveau pouvoir socialiste.
Pour faire vivre cette histoire des services secrets français, de leurs échecs et de leurs réussites, pour décrire en profondeur leurs relations souvent mouvementées avec le pouvoir politique, trois des meilleurs spécialistes du sujet, les journalistes Roger Faligot, Jean Guisnel et Rémi Kauffer, ont mobilisé dans ce livre leurs connaissances, leurs carnets d'adresses et leur savoir-faire. Brossant le portrait des hommes et parfois des femmes des services, narrant les détails de leurs opérations clandestines les mieux camouflées, sur tous les continents, ce trio a mis en commun ses fonds d'archives originales, accumulées pendant près de quatre décennies, et révèle des dizaines de témoignages inédits, du début des années 1940 jusqu'à nos jours.