georges simenon
-
Le chien jaune
Georges Simenon, Bruno Solo
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/thriller
- 3 Janvier 2003
- 9782253142928
Vendredi 7 novembre. Concarneau est désert. L'horloge lumineuse de la vieille ville, qu'on aperçoit au-dessus des remparts, marque onze heures moins cinq.
C'est le plein de la marée et une tempête du sud-ouest fait s'entrechoquer les barques dans le port. Le vent s'engouffre dans les rues, où l'on voit parfois des bouts de papier filer à toute allure au ras du sol.
Quai de l'Aiguillon, il n'y a pas une lumière. Tout est fermé. Tout le monde dort. Seules les trois fenêtres de l'hôtel de l'Amiral, à l'angle de la place et du quai, sont encore éclairées... -
L'Étoile du Nord et autres enquêtes de Maigret
Georges Simenon
- Folio
- Folio 3 Euros
- 29 Août 2024
- 9782073080943
Pour résoudre ses affaires de meurtre, le commissaire Maigret a une méthode infaillible. Des bars mal famés de Pigalle aux hôtels douteux du quartier de la gare du Nord, ce fin connaisseur de la comédie humaine observe beaucoup, fume avec délectation son inséparable pipe et attend «le fait significatif qui ne manque jamais de se produire. Le tout, c'est d'être là quand il a lieu et d'en profiter...» Trois enquêtes captivantes du célèbre commissaire Maigret, par un très grand romancier du XX? siècle.
-
Mentir. Chaque jour. Être surveillé dans ses moindres faits et gestes. Avoir deux soeurs qui lisent dans vos pensées et comptent le moindre centime. Jules Guérec a quarante ans. Il est le frère qui subit. Celui qui cache ses désirs, ses passions. Jusqu'au jour où l'irréparable arrive. Un accident. Le drame. De ces enchaînements de circonstances qui mènent au tragique. Roman de l'intime et de l'égoïsme, roman d'une ville vouée à la mer et au crachin, Les demoiselles de Concarneau est aussi le portrait d'une époque et d'un milieu, celui de la pêche, où l'oeil de Simenon aura su, une nouvelle fois, voir tout ce que l'humanité aimerait tant cacher d'elle-même.
-
Dans La chambre bleue, pratiquement tous les sujets et approches psychologiques de Simenon sont présents. Vie d'un bourg poitevin, ragots de village, mariage et adultère, immigré (ici, il est fils d'Italien) dans la France de l'époque, les commerçants et les ouvriers, les coupables et leurs juges, l'éducation d'un enfant, l'homme et la femme et leur impossibilité de communiquer. Un homme retrouve une camarade de classe et ils deviennent des amants merveilleux. Et tragiques. Simenon, comme souvent, brouille cette banale apparence avec des destins et des personnages extrêmement bien campés. et un érotisme, diffus, qui est omniprésent.
-
Maigret à Paris ; la tête d'un homme ; Maigret et le corps sans tête
Georges Simenon
- LE LIVRE DE POCHE
- 14 Septembre 2011
- 9782253161554
Maigret a dix jours pour découvrir le vrai coupable. Dix jours de contre-enquête et de découvertes surprenantes entre les hauts lieux de la bohème à Montparnasse et les opulentes villas de Saint-Cloud.
Les morceaux d'un cadavre sortent peu à peu des eaux du canal Saint-Martin, alors que le patron d'un café à proximité s'est mystérieusement absenté. Enquêtant autour du bistrot, Maigret découvre que la femme de ce dernier le trompe avec deux amants.
-
Pourquoi remettre en état la Marie-Galante, vieille goélette abandonnée dans le port de Fécamp ? Pourquoi lui faire prendre le large en pleine nuit comme un vaisseau fantôme ? Qui est la femme dont on a retrouvé le corps dans le réservoir ? Et qui l'a tuée ?
Autant de questions auxquelles doit répondre G.7, pour sa première enquête comme détective privé. Mais un vilain rhume le cloue au lit !
Une courte histoire pour découvrir l'atmosphère, l'humour et les personnages hauts en couleur de Simenon, un des maîtres du roman policier. -
Il avait lâché le journal, qui s'était d'abord déployé sur ses genoux puis qui avait glissé lentement avant d'atterrir sur le parquet ciré. On aurait cru qu'il venait de s'endormir si, de temps en temps, une mince fente ne s'était dessinée entre ses paupières.
Est-ce que sa femme était dupe ? Elle tricotait, dans son fauteuil bas, de l'autre côté du foyer. Elle n'avait jamais l'air de l'observer, mais il savait depuis longtemps que rien ne lui échappait, pas même le tressaillement à peine perceptible d'un de ses muscles. -
Maigret aux Etats-Unis ; Maigret à New York ; Maigret chez le coroner
Georges Simenon
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/Thriller
- 13 Février 2013
- 9782253173656
Maigret à New York (1946) : Pourquoi et comment Maigret s'est-il laissé convaincre d'embarquer pour New York alors qu'il jouissait paisiblement de sa retraite dans sa maison de Meung-sur-Loire ? Convaincu - qui plus est - par un gamin persuadé que son père, « Little John », homme d'affaires new-yorkais, est en danger !Maigret chez le coroner (1949) : Après une soirée bien arrosée en compagnie de cinq soldats de la base militaire voisine, Bessy est retrouvée morte sur la voie de chemin de fer. Maigret en voyage d'études dans l'Arizona, « à deux pas de la frontière mexicaine », assiste surpris, parfois réprobateur, aux séances publiques de l'enquête et se fait vite son idée.Deux romans, réunis en un seul volume, où le commissaire découvre des méthodes d'investigation bien différentes de celles du quai des Orfèvres.
-
Antoine Batille a-t-il payé de sa vie - sept coups de couteau - sa curieuse habitude d'enregistrer au magnétophone les conversations d'inconnus ? De fait, l'écoute de la dernière bande livre très vite à la police une équipe de voleurs de tableaux.
Mais pourquoi l'assassin n'a-t-il pas dérobé cet enregistrement compromettant ? Et quel est l'inconnu qui téléphone à Maigret, indigné que les journaux accusent les trafiquants de ce meurtre ?
C'est chez lui, boulevard Richard-Lenoir, que le commissaire Maigret entendra la confession de l'assassin. Une confession à la fois pathétique et dérisoire, qui lui révèle le drame de toute une vie... -
L'affaire Saint-Fiacre
Georges Simenon, Cécile de Cazanove
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/Thriller
- 3 Janvier 2003
- 9782253142935
Un grattement timide à la porte ; le bruit d'un objet posé sur le plancher ; une voix furtive : « Il est cinq heures et demie ! Le premier coup de la messe vient de sonner... » Maigret fit grincer le sommier du lit en se soulevant sur les coudes et tandis qu'il regardait avec étonnement la lucarne percée dans le toit en pente, la voix reprit : « Est-ce que vous communiez ? » Maintenant, le commissaire Maigret était debout, les pieds nus sur le plancher glacial. lI marcha vers la porte qui fermait à I'aide d'une ficelle enroulée à deux clous. lI y eut des pas qui fuyaient, et, quand il fut dans le couloir, il eut juste le temps d'apercevoir une silhouette de femme en camisole et en jupon blanc. Alors il ramassa le broc d'eau chaude que Marie Tatin lui avait apporté, ferma sa porte, chercha un bout de miroir devant lequel se raser.
-
Ma chère maman,
Voilà trois ans et demi environ que tu es morte à l'âge de quatre-vingt-onze ans et c'est seulement maintenant que, peut-être, je commence à te connaître. J'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans la même maison que toi, avec toi, et quand je t'ai quittée pour gagner Paris, vers l'âge de dix-neuf ans, tu restais encore pour moi une étrangère. D'ailleurs, je ne t'ai jamais appelée maman mais je t'appelais mère, comme je n'appelais pas mon père papa. Pourquoi ? D'où est venu cet usage ? Je l'ignore. -
Cela commença par une sensation de vacances. Quand Maigret descendit du train, la moitié de la gare d'Antibes était baignée d'un soleil si lumineux qu'on n'y voyait les gens s'agiter que comme des ombres. Des ombres portant chapeau de paille, pantalon blanc, raquette de tennis. L'air bourdonnait. Il y avait des palmiers, des cactus en bordure du quai, un pan de mer bleue au-delà de la lampisterie.
Et tout de suite quelqu'un se précipita.
Le commissaire Maigret, je pense ? Je vous reconnais grâce à une photo qui a paru dans les journaux... Inspecteur Boutigues... Boutigues ! Rien que ce nom-là avait l'air d'une farce ! Boutigues portait déjà les valises de Maigret, l'entraînait vers le souterrain. Il avait un complet gris perle, un oeillet rouge à la boutonnière, des souliers à tiges de drap.
C'est la première fois que vous venez à Antibes ?
-
L'homme qui regardait passer les trains
Georges Simenon
- Folio
- Folio Policier
- 7 Décembre 1999
- 9782070408368
«Permettez que je me présente : Kees Popinga, le satyre d'Amsterdam !» Ruiné ! Kees Popinga est ruiné, et il l'apprend de la bouche même de son patron, avant qu'il disparaisse... L'occasion pour lui de prendre la fuite, de devenir une autre homme («corpulence moyenne, signes particuliers néant» !), de venger sa petite vie médiocre. Et de basculer dans le plaisir du crime.
-
Maigret et les filles de joie
Georges Simenon
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/Thriller
- 19 Novembre 2014
- 9782253001720
Maigret au Picratt's (1950) : Quand Arlette, légèrement éméchée, se rend au commissariat pour avertir qu'une comtesse va être assassinée, personne n'y prête vraiment attention. Pas même Maigret. Le lendemain, un coup de fil informe la PJ de la mort de la stripteaseuse du Picratt's....
-
Les grande enquêtes de Maigret
Georges Simenon
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/thriller
- 6 Avril 2011
- 9782253158431
Ecrit en 1961, Maigret et le voleur paresseux met en scène le commissaire menant de front deux enquêtes : une série de hold-up spectaculaires qui mobilisent toute sa brigade, et l'assassinat d'un homme dans le bois de Boulogne, par une nuit de janvier. Dans Maigret tend un piège (1955), Jules Maigret doit user de stratagèmes pour résoudre les meurtres de cinq femmes seules au coeur de Montmartre. Deux enquêtes, réunies dans ce volume, pour bien comprendre les méthodes de travail du célèbre limier du Quai des Orfèvres.
-
Maigret et la jeune morte
Georges Simenon, Antoine Dulery
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/thriller
- 15 Octobre 2003
- 9782253142409
Maigret et la jeune morte Maigret bâilla, poussa les papiers vers le bout du bureau. - Signez ça, les enfants, et vous pourrez aller vous coucher.
Les « enfants » étaient probablement les trois gaillards les plus durs à cuire qui fussent passés par la P. J. depuis un an. L'un d'eux, celui qu'on appelait Dédé, avait l'aspect d'un gorille, et le plus fluet, qui avait un oeil au beurre noir, aurait pu gagner sa vie comme lutteur forain. Janvier leur passait les papiers, une plume, et, maintenant qu'ils venaient enfin de lâcher le morceau, ils ne se donnaient plus la peine de discuter, ne lisaient même pas le procès-verbal de leur interrogatoire, et signaient d'un air dégoûté.
L'horloge de marbre marquait trois heures et quelques minutes et la plupart des bureaux du Quai des Orfèvres étaient plongés dans l'obscurité. Depuis longtemps, on n'entendait plus d'autre bruit qu'un lointain klaxon ou les freins d'un taxi qui dérapait sur le pavé mouillé. Au moment de leur arrivée, la veille, les bureaux étaient déserts aussi, parce qu'il n'était pas neuf heures du matin et que le personnel n'était pas encore là. Il pleuvait déjà, de cette pluie fine et mélancolique qui tombait toujours.
-
Il était dix heures du soir. Les grilles du square étaient fermées, la place des Vosges déserte, avec les pistes luisantes des voitures tracées sur l'asphalte et le chant continu des fontaines, les arbres sans feuilles et la découpe monotone sur le ciel des toits tous pareils. Sous les arcades, qui font une ceinture prodigieuse à la place, peu de lumières. A peine trois ou quatre boutiques. Le commissaire Maigret vit une famille qui mangeait dans l'une d'elles, encombrée de couronnes mortuaires en perles. Il essayait de lire les numéros au-dessus des portes, mais à peine avait-il dépassé la boutique aux couronnes qu'une petite personne sortit de l'ombre. C'est à vous que je viens de téléphoner ? Il devait y avoir longtemps qu'elle guettait. Malgré le froid de novembre, elle n'avait pas passé de manteau sur son tablier. Son nez était rouge, ses yeux inquiets.
-
Qui dit la vérité ? Le nommé Marton, personnage inquiet et fragile, convaincu que sa femme veut l'empoisonner à petit feu ? Ou la froide Gisèle Marton, qui affirme avec un léger mépris que son mari est neurasthénique ? L'un et l'autre en tout cas sont assez étranges pour éveiller la curiosité et le flair de Maigret. Lequel découvrira sans trop de peine l'amant de Gisèle Marton, et les tendres sentiments qui unissent Xavier Marton à sa belle-soeur. Pas de quoi déranger un commissaire. Quand il y aura bel et bien un mort, ce sera différent... Nous découvrons ici le héros de Georges Simenon plongé dans des traités sur les psychoses et les névroses. Il n'y apprendra guère que ce qu'il savait déjà : nous sommes tous, à notre façon, un peu dérangés.
-
L'écluse n°1
Georges Simenon
- LE LIVRE DE POCHE
- Le Livre De Poche Simenon
- 9 Novembre 2005
- 9782253143154
L'Ecluse no1
Quand on observe des poissons à travers une couche d'eau qui interdit entre eux et nous tout contact, on les voit rester longtemps immobiles, sans raison, puis d'un frémissement de nageoires aller un peu plus loin pour n'y rien faire qu'attendre à nouveau.
C'est dans le même calme, comme sans raison aussi, que le tramway 13, le dernier « Bastille-Créteil », traîna ses lumières jaunâtres tout le long du quai des Carrières. Au coin d'une rue, près d'un bec de gaz vert, il fit mine de s'arrêter, mais le receveur agita sa sonnette et le convoi fonça vers Charenton.
Derrière lui, le quai restait vide et stagnant comme un paysage du fond de l'eau. A droite, des péniches flottaient sur le canal, avec de la lune tout autour. Un filet d'eau se faufilait par une vanne mal fermée de l'écluse, et c'était le seul bruit sous le ciel encore plus quiet et plus profond qu'un lac.
-
L'un après l'autre, les morceaux d'un cadavre, découverts par des mariniers, sortent des eaux du canal Saint-Martin, au-dessus de l'écluse des Récollets. Seule la tête demeure introuvable. C'est dans un bistro voisin, sur le quai de Valmy, que Maigret va entreprendre de humer les mystères du quartier. Le patron du café, Omer Callas, est absent : au dire de sa femme Aline, il s'approvisionne en vins dans la région de Poitiers. Le policier a tôt fait de repérer les amants - l'un régulier, l'autre occasionnel - de cette femme évasive et sèche, adonnée à la boisson. Peu à peu l'étau se resserre autour d'elle. Mais quel intérêt pouvait-elle avoir à faire disparaître un mari aussi peu gênant ? La vérité surgira, étonnante, liée à ces paradoxes du coeur humain, à ces énigmes de la personnalité et du destin que Georges Simenon excelle à débusquer dans les existences les plus ordinaires.
-
Qui a tué Louise Filon, alias Lulu, ancienne prostituée du quartier de La Chapelle, alors qu'elle était enceinte ? Et qui payait son appartement cossu, dans le quartier des Ternes ? En cherchant la réponse à ces questions, Maigret va découvrir deux hommes dans la vie de la victime : Pierrot, le musicien de musette, et le professeur Etienne Gouin, une sommité du monde médical. Il va aussi plonger dans deux Paris on ne peut plus dissemblables : celui des pauvres et des mauvais garçons, celui - feutré, silencieux, orgueilleux aussi - d'une bourgeoisie opulente...
Reste à découvrir le coupable. Et son mobile. Et pour cela, à affronter la personnalité imposante du médecin, que Maigret semble redouter... -
Hector Loursat boit. Sa femme l'a quitté. Il ne plaide plus. Seule sa fille Nicole, qu'il n'aime pas, partage encore avec lui des repas pris sans un mot dans leur grande maison vide. Dix-huit ans que cela dure, à ne rien faire, retiré du monde. Un soir, pourtant, tout bascule. Découvrir sous son toit un homme tué d'une balle dans le cou tire l'avocat d'une longue peur de vivre. La mort le réveille. Il est seul. Sa fille est une inconnue. Il la croyait sans âme, il découvre une force. Il la croyait docile, c'est une révoltée. Un mystère qui s'ouvre sur un meurtre et toute une ville qui attend. Une ville de notables. De frileux. Une bonne société qui louvoie, qui accuse. Qui aimerait tant pouvoir être hors du coup...
-
Un Noël de Maigret
Georges Simenon
- LE LIVRE DE POCHE
- Policier/thriller
- 12 Décembre 2007
- 9782253116707
C'était chaque fois la même chose. Il avait dû soupirer en se couchant :
- Demain, je fais la grasse matinée.
Et Mme Maigret l'avait pris au mot, comme si les années ne lui avaient rien enseigné, comme si elle ne savait pas qu'il ne fallait attacher aucune importance aux phrases qu'il lançait de la sorte. Elle aurait pu dormir tard, elle aussi. Elle n'avait aucune raison pour se lever de bonne heure. -
Les fantômes du chapelier
Georges Simenon
- Le Livre de Poche
- Policier/Thriller
- 17 Mai 2000
- 9782253148807
On était le 3 décembre et il pleuvait toujours. Le chiffre 3 se détachait, énorme, très noir, avec une sorte de gros ventre, sur le blanc cru du calendrier fixé à la droite de la caisse, contre la cloison en chêne sombre séparant le magasin de l'étalage. Il y avait exactement vingt jours, puisque cela avait eu lieu le 13 novembre encore un 3 obèse sur le calendrier , que la première vieille femme avait été assassinée, près de l'église Saint-Sauveur, à quelques pas du canal.
Or, il pleuvait depuis le 13 novembre. On pouvait dire que, depuis vingt jours, il pleuvait sans interruption.
C'était le plus souvent une longue pluie crépitante et, quand on courait la ville, en rasant les maisons, on entendait l'eau couler dans les gouttières ; on choisissait les rues à arcades, pour être un moment à l'abri ; on changeait de souliers en rentrant chez soi ; dans tous les foyers, des pardessus, des chapeaux séchaient près du poêle, et ceux qui manquaient de vêtements de rechange vivaient dans une perpétuelle humidité froide.
Il faisait noir bien avant quatre heures et certaines fenêtres étaient éclairées du matin au soir.