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Valeriano
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Monologue du preneur de son pour sept figures (le)
Claude Ber
- Valeriano
- 24 Septembre 2004
- 9782908144581
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Rosa vercesi ; turin, 1930 : chronique d'un fait divers
Guido Ceronetti
- Valeriano
- 12 Novembre 2004
- 9782908144635
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Cet essai décline les effets pervers, sur l'homme de nos sociétés évoluées, des pratiques de la garantie : soutien, assurance, mutuelle, usage banalisé du crédit déplacent les notions de dette, dépense, délit, manque, responsabilité mais aussi idéologie et critique.
Les codes et les règles de toutes sortes altèrent les notions de désir chez l'individu et " le monétaire est le nerf du trafic des identités ". Devenu sujet-client, il est évalué, mesuré avec méthode ; on jauge, avec cynisme, ses capacités de résistance, d'endurance et de désabusement ". A l'heure des flous idéologiques et des pouvoirs troubles du médiatique, Emmanuel Loi met salutairement à l'épreuve tous ces systèmes dont la finalité est dite de " régulation sociale ".
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La belle Jeanne est pour nous autres Provençaux, ce que Marie Stuart est pour les Écossais : un mirage d'amours rétrospectives, un regret de jeunesse, de nationalité, de poésies enfouies. (F. Mistral) Véritable héroïne de tragédie, Jeanne 1re a tout vu, tout supporté : un mariage obligé à huit ans, le soupçon pour le crime de son mari, les coups, les humiliations, le viol, la trahison. Comment vécut-elle le grand schisme qui bouleversa le monde chrétien et dont elle fut, bien malgré elle, l'instigatrice ?
Certains l'ont rabaissée au rang d'une femme frivole et stupide, incapable de régner.
Mais qui était réellement celle que Boccace a encensée, et dont Pétrarque a fait sa «Reine douloureuse» ?
GR - CG
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De la guillotine considérée comme une machine célibataire
Alberto Boatto
- Valeriano
- 18 Mars 2003
- 9782908144000
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Retour des rois mages ou la promesse retrouvee (le)
Paul Mathis
- Valeriano
- 13 Novembre 2002
- 9782908144499
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Présenté la plupart du temps comme un homme austère, d'une singulière érudition, Dante Alighieri entretînt des relations très contrastées avec ses concitoyens et son engagement politique lui valut un exil définitif hors de Florence.
Giovanni Boccaccio, qui ne cache pas sa profonde admiration pour son aîné, nous lègue ici une biographie qui tend à humaniser la figure du Divin Poète, tout en lui reprochant de céder à la passion politique, qu'il considère comme une distraction vulgaire, eu égard aux seules activités qui vaillent à ses yeux : la recherche philosophique et la création poétique.
On ne retient souvent du Boccace que son Décaméron, oubliant ses autres travaux, si importants, et l'énergie indéfectible qu'il déploya à défendre Dante auprès des Florentins.
Nous devons à Francisque Reynard, qui a été le premier traducteur de ce texte, en 1877, de retrouver, dans un même ouvrage, ces deux géants de la littérature universelle.
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Si écrire "brise l'indolence, la langueur ou l'asthénie", on ne peut déterminer pour autant, avec netteté, ce qui, dans cette activité, relève de la motivation, du désir, du plaisir ou du manque.
Ces réflexions nous entraînent dans les zones d'ombre du travail de l'écrivain qui les arpente, ici, face à sa table. Elles disent aussi ces instants autres qui, dans l'analyse, adviennent par bribes ou saillies - des propos tenus et (r)assemblés dix ans plus tard par l'auteur, nous livrant, à l'instar du poète, des "instants qualifiés".
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Tourmentée par sa liaison avec le mari de sa meilleure amie, qu'elle accompagne vers une mort annoncée, la narratrice se penche sur la véritable nature de cette singulière relation à trois.
" ...Hors de cette bulle fragile, Antoine s'agitait.
Je le détestais parce que sa peinture puisait ses forces dans la maladie de sa femme. Je voyais en lui un vampire. Un charognard. J'aurais pu reconnaître sa douleur et accepter la forme qu'elle prenait. Après tout, moi-même, je me nourrissais de Louise. Il m'était plus facile de l'accabler. Je réorientais vers lui toute la hargne, la haine que cachait la paix que je ressentais en tenant la main de Louise.
"
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Le poème s'écrit ici dans cette clarté masquée que le rêve figure de la passion de l'être. Rien n'est plus obscur et plus incandescent à la fois que ce qu'il noue avec «nos mémoires étreintes», comme une «voix d'avant la lumière».
M.G.
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A l'opposé de son titre, ce texte est lumineux, gorgé de lumières et d'odeurs.
On y 'entend le ressac qui vient s'épuiser sur le sable et, à perte de vue, on devine le bleu outremer qui fait cette terre insulaire.
Le côté ombre, c'est l'affaire du berger, que l'on appelle " le missià ", le grand-père, et de Xavière, sa femme.
Une affaire entre eux de violence et de non-dits.
Marine et l'Olivier, l'autre couple, sont, jusque dans leurs prénoms, à l'image de leur île :
" L'île, sans nous, ne serait qu'un lambeau de terre à la dérive. Nous en sommes le sel, la force vive, les gardiens séculiers. " L'attachement qu'ils portent à ce pays est sans limite, nourri de passions et d'excès.
" L'île est devant eux, toute entière figée dans son éternité.
Une Grèce apaisée après les tragédies, un grand sud à leur convenance dont ils célèbrent la liturgie. " Dans ce livre, s'inscrivent aussi les rapports que les gens du sud ont entre eux, volubiles parfois, silencieux le plus souvent.
" Avec le soleil, on dirait que la nature se dilate, tandis que redouble l'intensité des parfums. Elle choisit des feuilles de myrte et de lentisque qu'elle réduit dans un égrugeoir.
Ensuite, elle range, dans son panier divisé en compartiments, la verveine, la menthe poivrée, le romarin. En mai, au milieu des amandiers et des cerisiers en fleurs, des coulées violines de lavande s'insinuent entre les arbres. La nature veut faire impression. "