L'agriculture reste un enjeu essentiel pour la vitalité des territoires ruraux et pour l'indépendance de la France. Ce numéro de Cahiers français propose au lecteur une approche transversale de ce secteur d'activité indispensable. Il analyse les politiques menées pour soutenir les filières agricoles et les agriculteurs en France et en Europe. Les défis environnementaux sont largement traités notamment au travers des avancées en recherche et développement pour réduire les nuisances (pesticides, engrais chimiques...). Ce dossier entend ainsi répondre à une question complexe : comment la France peut-elle continuer à nourrir sa population à un coût acceptable, sans dommages pour l'environnement tout en permettant aux agriculteurs de gagner décemment leur vie ?
La production du pétrole, ressource naturelle non renouvelable, indispensable au fonctionnement économique (transports agriculture...), va bientôt entrer dans sa phase de déclin continu. Comment imaginer dès lors, un monde de l'après-pétrole ? A quelle échéance peut-on situer cette disparition de l'or noir ? Ce numéro de Cahiers français traite d'un thème directement lié aux enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique, aux changements des habitudes de vie, aux nouveaux modes de transports mais aussi aux reconversions nécessaires des grands pays producteurs de pétrole.
L'école concerne en France, 12,8 millions d'élèves, parmi lesquels on compte 6,7 millions d'écoliers en maternelle et primaire, 3,4 millions de collégiens, 2,3 millions de lycéens et environ 900 000 enseignants.
Liberté de l'enseignement, gratuité, neutralité, laïcité et obligation scolaire, ce numéro de Cahiers français met en lumière ces missions, tout en interrogeant les notions de programmes. Quelle philosophie pour les programmes ? Quels sont les enseignements fondamentaux de l'école ? Quelle culture, quelles valeurs doivent-ils transmettre ?
À l'heure où l'école et le sentiment de son déclin sont devenus l'une des préoccupations importantes des Français, les auteurs de ce numéro tentent de montrer quelles attentes en France sont exprimées vis-à-vis de l'école, et de mettre en lumière les multiples difficultés auxquelles elle est confrontée.
Ce numéro de Cahiers français consacré à la recherche française doit permettre de mieux comprendre le paysage dans lequel elle s'inscrit, les difficultés auxquelles est confrontée l'innovation en France, ainsi que les solutions et orientations proposées pour la dynamiser.
Le plan stratégique France 2030, présenté en octobre 2021 par le président de la République Emmanuel Macron, prévoit des dépenses d'envergure dans le secteur de la recherche et de l'innovation, en se fixant l'objectif de «faire émerger les futurs champions technologiques de demain». La France, en baisse dans les classements internationaux sur la recherche et l'innovation, semble pourtant loin de cet objectif. Y consacre-t-elle moins d'investissements que ses concurrents européens et mondiaux ?
En 2019, 2,2 % du PIB français était consacré à la recherche et développement (R&D), contre 3,2 % en Allemagne et 3,1 % aux États-Unis, part de dépenses qui s'élève jusqu'à 4,9 % en Israël.
L'armée reste l'une des grandes institutions de la République. Elle est l'instrument d'une politique de défense ambitieuse à la mesure du rôle que la France entend jouer sur la scène internationale.
L'armée est un attribut majeur de la politique d'indépendance nationale jamais remise en cause depuis le général de Gaulle. La place de l'armée en France a cependant connu d'importants changements depuis la fin de la guerre froide et la disparition de la conscription en 1997. La professionnalisation du recrutement et la suppression de nombreux sites ou unités militaires ont rendu la présence des soldats moins visible tout en affaiblissant la vitalité économique de certains territoires. La multiplication des opérations extérieures, sans lien direct avec la défense d'intérêts vitaux, a également changé la nature des représentations liées à l'armée. Pilier de la nation à l'époque où la menace extérieure pouvait à tout moment déboucher sur un conflit mettant en péril l'intégrité du territoire, l'armée s'est transformée après la guerre froide en un outil militaire où prédominent la compétence technique au combat et la haute technologie. Elle n'en garde pas moins un rôle social et économique de poids, tant sur le plan de l'emploi et de la vitalité des territoires qu'en ce qui concerne les missions de service public.
Les espaces maritimes sont au coeur de la mondialisation et de la compétition stratégique entre Etats pour trois raisons principales. Des raisons économiques, des raisons démographiques -65% de la population mondiale vit dans des zones portuaires et côtières -et des raisons d'enjeux territoriaux (détroits, canaux et nombres d'îles sont des enjeux stratégiques de premier plan). Ce numéro de Questions internationales met en lumière à l'aide d'exemple précis, l'unité des problèmes internationaux soulevés par des espaces maritimes fragmentés et l'universalité des principes qui s'y appliquent.
La société moderne produit de plus en plus de déchets. Les pouvoirs publics se sont saisi du problème et mobilisent plusieurs politiques publiques pour réduire la production de déchets, les gérer et les stocker ou encore les recycler mais aussi en soutenant les entreprises du secteur. Si tous les pays sont confrontés aux mêmes problèmes, les modèles appliqués varient. La France a récemment renforcé la priorité donnée à la prévention de la production de déchets pour favoriser la transition vers une économie circulaire et non plus linéaire. La prévention de la production ne permet pas seulement d'éviter les impacts environnementaux liés aux traitements des déchets, mais également de réduire les impacts environnementaux des étapes amonts du cycle de vie des produits.
Au-delà de l'effet de circonstance propre à la crise sanitaire, la santé mentale des Français fait régulièrement l'objet d'alertes de la part des spécialistes qui soulignent l'insuffisante prise en charge des troubles psychiques des malades. Ces troubles sont multiples et sont fréquemment liés à des évolutions de notre société plus ou moins éprouvantes selon les personnes : l'intensification du travail, la précarité et le chômage, la solitude, la fragilisation du couple sont autant de situations vécues plus ou moins bien selon que l'on détient ou non les ressorts nécessaires pour affronter les épreuves de l'existence. Ce dossier est l'occasion de cerner l'évolution de la prise en charge qui en est faite, les nouveaux besoins qui ont émergés ainsi que les nouvelles approches qui sont aujourd'hui privilégiées, davantage axées sur la prévention que par le passé.
Ce numéro a pour ambition de dresser un premier bilan de ces évolutions et d'entrevoir des perspectives pour la sortie de crise.
Avec à peine plus de 13 % de la population active et une contribution de seulement 14% dans le PIB (32% en 1980), l'industrie française a connu un déclin presque constant depuis les années 1980.
Cette désindustrialisation est d'abord apparue comme une transition propre à toutes les économies avancées. À l'industrialisation devait succéder un processus de tertiarisation avec une économie fondée sur la conception des produits et sur les services. Or, la tertiarisation n'a pas permis de créer tous les emplois nécessaires au remplacement des pertes massives d'effectifs que le secteur secondaire a connues. Un déficit structurel de la balance commerciale s'est installé à partir des années 2000, l'industrie fournissant les ¾ des exportations françaises. Quels sont donc les leviers pour une politique industrielle ? Comment l'industrie française peut-elle retrouver ses couleurs dans une économie mondialisée particulièrement concurrentielle ?
Ce dossier porte sur les données numériques, leur production, leur utilisation et leur contrôle. Les auteurs analysent les principaux aspects des multiples enjeux : économiques, politiques, démocratiques... En effet, L'accumulation massive de ces données, le Big data, fait naître de nouveau géants économiques mondiaux qui défient notre rapport aux libertés individuelles et à la souveraineté nationale. Mais qui produit ces données ? Qui les utilise ? Comment peut-on réguler leur production et leur collecte ? Quelles sont les spécificités de ces nouvelles entreprises de données ? Où en est-on dans l'ouverture des données publiques ? Comment l'État protège ses données sensibles ? Et enfin, les données numériques ainsi que l'intelligence artificielle vont-elles bouleverser l'humanité ? De nombreuses questions auxquelles tente de répondre ce numéro des Cahiers français.Les autres rubriques traitent, parmi d'autres, les enjeux liés à l'accumulation de la dette publique et les grandes crises du XXe siècle.
L'évolution de l'espérance de vie couplée au vieillissement de la population laisse entrevoir un essor économique important pour tout ce qui touche les plus de 60 ans. Cette « brève éternité », pour reprendre le titre d'un essai récent de Pascal Bruckner représente 25 ou 30 années voire davantage ; une vie débarrassée des obligations professionnelles et pourvue d'un pouvoir d'achat généralement plus élevé que celui dont disposent les actifs. Le souci d'une bonne santé est bien sûr la première préoccupation mais il n'est pas exclusif. Loin d'être de paisibles retraités retirés chez eux, la plupart des seniors ont soif de loisirs, de voyages et de tout ce qui peut leur permettre de préserver une existence bien ancrée dans leur époque. Le marketing s'emploie ainsi à concevoir des biens et des services adaptés aux contraintes et aux modes de vie des 60-90 ans. S'y ajoute avec le grand âge, les besoins en habitat adapté, en service à la personne...
Depuis la crise de 2007/2008, le commerce mondial est entré dans une phase de restructuration et ne retrouve que difficilement sa vigueur d'avant-crise. Deux facteurs en sont notamment responsables : la régionalisation du commerce et le mouvement de protectionnisme qui monte autour de la planète. Peut-on y voir le début d'une démondialisation ? Quelles sont les autres difficultés du commerce mondial ? Que devient dans ce contexte l'OMC ? Peut-on vraiment parler de rupture dans la mondialisation ? Y a-t-il des différences entre l'évolution du commerce des biens et celle des services ? Et, enfin, comment se porte le commerce extérieur français ?
Egalement dans ce numéro : la politique de sécurité routière, un débat autour du SMIC et un point sur le phénomène des krachs financiers
Amélioration et simplification de la procédure civile, instauration d'une nouvelle échelle des peines et de modes alternatifs de règlement des litiges, réorganisation des parquets, réforme de l'aide juridictionnelle, recentrage des tribunaux d'instance... les dernières années ont été très riches en matière de réforme de la justice en France. Elles poursuivent un but précis : une justice plus rapide et plus proche, plus efficace, plus protectrice et plus indépendante.
La démocratie libérale , il y a encore peu de temps, semblait être le dernier mot de l'histoire. Aujourd'hui des signaux de crise se manifestent un peu partout dans le monde : France, Royaume-Uni ou encore en Suisse. En même temps, différentes formes de renouveau démocratique apparaissent. Souvent en lien avec les outils numériques, elles visent à rendre la démocratie plus participative. L'engagement citoyen prend de nouvelles formes militantes et associatives. Le gouvernement explore de nouvelles options pour renouveler le modèle démocratique mais est-ce suffisant ?
La santé fait partie des principales préoccupations des Français. Si l'état de santé des citoyens et le système de santé français sont globalement satisfaisants, les questions de santé se traduisent - au-delà du problème du financement - par des exigences et des attentes toujours plus grandes : quels sont les droits du malade ? Où en sont les conditions de travail des professionnels de santé ? Quelle gestion du risque sanitaire ? Ou comment prendre en charge le cinquième âge ?
Également dans ce numéro, un focus sur la loi PACTE, un débat sur les racines chrétiennes de l'Europe et de la France et un point sur le " délit de solidarité".
Le luxe et son savoir-faire sont inscrits dans l'ADN culturel et économique de la France. Ils sont un atout majeur de l'économie française, les entreprises françaises figurent parmi les toutes premières dans ce domaine. Comment s'explique ce succès ? Que font les marques, grandes ou petites, pour durer ? Et que peut faire l'État pour préserver et consolider cet écosystème, développer les capacités de production et filières de formation, renforcer de la prise en compte des facteurs écologiques, éthiques et durables... ?
« Dis-moi ce que tu manges et je te dis qui tu es ! » Ainsi pourrait-on résumer nos attitudes vis-à-vis de l'alimentation, de la simple prise de conscience des effets sur l'environnement jusqu'aux questions de la juste rémunération des producteurs, en passant par l'acceptation des aliments du futur, comme, par exemple, les nouvelles sources de protéines sous forme d'insectes, ou les habitudes culinaires mêlant alimentation et militantisme. La loi alimentation, votée en 2018, répond à plusieurs des interrogations.
L'évolution des modes de vie, le progrès technique et numérique contribuent à modifier considérablement les comportements en matière de consommation au cours des dernières décennies. Ces changements engendrent une diversification de nouveaux modes de consommation : vente directe, e-commerce, consommation collaborative ou circulaire... Comment les politiques publiques accompagnent-elles cette transformation ? La consommation est-elle en train de devenir plus responsable et équitable ?
Les autres rubriques traitent de la fraude aux prélèvements obligatoires, du nombre de fonctionnaires et France et du projet de bibliothèque numérique Gallica.
Les défis qui attendent le prochain président de la République sont nombreux, les sujets économiques figurent sans aucun doute en toute première ligne. En vue d'éclairer les choix potentiels, la revue a choisi dix thématiques pour mieux suivre le débat d'idées de la période électorale qui s'ouvre devant nous. Parmi les thèmes abordés on trouvera : pourquoi l'emploi ne décolle toujours pas vraiment en France ? Quel est l'état de la concurrence dans l'Hexagone ? Que peut-on attendre des politiques qualitatives ? Quid des quartiers précaires et de la ghettoïsation ? Et, enfin, pourquoi est-il si difficile de s'inspirer de l'étranger ?