"L'acte de donner la vie, comme l'acte de ne pas la donner, c'est un acte volontaire, c'est un acte de responsabilité.
Ce que je voudrais que le Tribunal comprenne et, après lui, les hommes qui nous gouvernent, c'est que nous sommes des êtres libres et responsables, tout comme les hommes. Et puisque nous devons donner physiologiquement la vie, il faut que nous le décidions en êtres libres et responsables, et sans le contrôle de personne."
Un texte essentiel, une plaidoirie historique pour le droit à l'avortement en France.
Le récit bouleversant d'une famille face à l'horreur du meurtre de deux jeunes étudiantes, le combat pour ne pas succomber à la haine et au désir de vengeance aveugle
Un soir d'avril 1991, à la faible lueur de leurs briquets, deux sœurs, Julie et Robin Kerry, font découvrir à leur cousin Tom Cummins les poèmes et graffitis inscrits sur l'Old Chain of Rocks, le pont qui enjambe le Mississippi à la sortie de St. Louis. Au même moment, quatre jeunes de la région trompent leur ennui en arpentant ce vieux pont, depuis l'autre rive. Lorsque leur route croise celle du petit groupe, on assiste brusquement à un terrible déchaînement de violence. Tom, qui réussit à en réchapper, ne peut pas imaginer que pour lui, sa sœur Jeanine et toute la famille Cummins, une interminable épreuve commence.
Dans ce récit haletant, Jeanine Cummins raconte et analyse les effets dévastateurs d'un crime sur les victimes et leurs proches. Des méthodes policières douteuses aux débordements de journalistes fascinés par le meurtre, de la difficile impartialité de la justice à l'épineux débat sur la peine de mort, ce livre bouleversant explore les ombres de la société américaine. Le lecteur suit le combat de Tom et de sa famille au fil des années, et leur émouvante reconstruction, dont le pilier reste la fidélité à leurs disparues.
Ce livre est né d’une conviction forte sur laquelle s’est créé Mediapart il y a maintenant quinze ans : le journalisme, ce n’est pas avoir des opinions ; c’est avant tout un métier, un artisanat, qui consiste à trouver et exposer des faits permettant d’éclairer le débat public. Pour y parvenir, rien de tel que l’enquête, son temps long, sa méthode et ses rudesses. L’ouvrage reprend, synthétise et approfondit quinze enquêtes emblématiques, qui ont forgé l’ADN du journal et dont les échos ont marqué durablement la société. La rédaction dévoile ici les coulisses de ces enquêtes exceptionnelles, mais en mesure aussi l’impact, qu’il soit politique, institutionnel, législatif, sociétal, fiscal, etc. Quel a été le déclencheur de ces investigations ayant fait tomber des ministres, trembler des présidents et qui ont déstabilisé de grandes entreprises ? Quels doutes ont traversé les journalistes pendant leurs recherches ? Quels obstacles a-t-il fallu surmonter ? Comment faire face aux campagnes de communication hostiles que la rédaction doit souvent affronter ? Toutes ces enquêtes contiennent des informations qui n’auraient jamais été connues du public sans le travail de Mediapart.
Sous la direction de Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg, coresponsables du pôle Enquête de Mediapart.
Les 15 enquêtes de ce livre ont été sélectionnées à partir d’un sondage en ligne où les participants ont pu voter, parmi 100 propositions, pour celles qu’ils voulaient voir publiées.
New York : été 1965, deux enfants disparus, une mère forcément coupable : un true crime glaçant, en partenariat avec SocietyUn été caniculaire 1965, dans les grands ensembles du Queens, deux jeunes enfants disparaissent. Ils seront retrouvés assassinés quelques jours plus tard, et à quelques jours de distance, dans des terrains vagues.
Aucun indice, aucune preuve. Pourtant, les enquêteurs, catholiques et irlandais en majorité, orientent rapidement leurs pistes autour de la mère des enfants, Alice Crimmins, récemment séparée de leur père.
Pourquoi elle ? Ses principaux torts semblent résider dans le fait qu'elle soit séparée, qu'elle multiplie les amants et ne semble pas assez triste.
Un New York scorsésien, une histoire de moeurs et de justice patriarcale et un mystère : aujourd'hui encore, on ne sait pas qui a commis les meurtres.
La personnalité très complexe d'Alice Crimmins nous conduit tout autant du côté des personnalités politiques américaines des années 1960 que de la mafia new yorkaise.
Après deux procès particulièrement tortueux en 1968 et 1971, Alice Crimmins est condamnée et incarcérée.
Elle est libérée en 1977, elle refait rapidement sa vie sous un autre nom et elle s'évapore.
La journaliste Anaïs Renevier part sur ses traces et raconte à travers elle une époque, une famille et une femme qui échappent toutes aux archétypes. Comprendre cette affaire, c'est éviter le manichéisme tout en le frôlant. C'est aussi lire le récit d'une intense chasse à la sorcière qui déchira en son temps tout le pays.
Californie : 13 meurtres, 50 agressions, 42 ans de traque : un true crime glaçant, en partenariat avec Society En 2018, la police américaine annonçait l'arrestation du " Golden State Killer ", auteur de plus de 140 cambriolages, 50 viols et au moins 13 meurtres dans les années 1970 et 1980.
C'est la fin de plus de 40 années de traque que le journaliste William Thorp va remonter, au fil d'une enquête totalement inédite et tentaculaire.
Dans ce décor idyllique de Californie, c'est toute une époque qui se dessine, celle des hippies, des banlieues et d'abord de petits délits sans lien apparent, plutôt inoffensifs. Des cambriolages, nombreux, et toujours dans la même zone géographique du comté de Sacramento. Et bientôt, des viols, à répétition, avec toujours un scénario identique. Il faudra des années aux enquêteurs pour parvenir à lier les affaires entre elles. Et des années encore pour les relier à une série de meurtres sanguinaires.
C'est grâce à l'acharnement de policiers et notamment d'un duo hors norme, Carol Daly et Richard Shelby, conjugué aux progrès scientifiques (l'ADN par parentèle) que le Golden State Killer sera arrêté.
Dans cette enquête où tout est vrai, c'est le portrait d'un homme, d'une époque et le récit d'une enquête qui permettent de comprendre
la sauvagerie de ce criminel a pu se déchaîner en toute impunité.
Un village de Justes où l'installation d'un entrepreneur prénommé Yassine déclenche les pires rumeurs, jusqu'à un incendie ; une fanfare étudiante où Jonas, appelé « le Juif », est sommé de « bouffer » un coeur de porc ; une mère rom accusée à tort de frapper son enfant ; deux jeunes hommes noirs lynchés lors d'une fête de village...
À travers une sélection d'histoires singulières, ce livre donne la parole aux victimes de racisme, invisibilisées et toujours assignées à la « discrétion ». Toutes décrivent à quel point le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie se diffusent dans la société, percutent les corps, s'immiscent dans les quotidiens, fragilisent les intimités. Quels circuits cette haine a-t-elle empruntés ? Où sont les responsabilités politiques ? Et pour chaque agression, chaque insulte, comment la justice réagit-elle ?Ces enquêtes, publiées initialement dans la série de Mediapart « Chroniques de la haine ordinaire », sont suivies d'entretiens inédits avec des spécialistes (sociologues, historien·nes, etc.) qui éclairent la mécanique raciste et donnent des pistes pour la combattre.
Dix journalistes et collaborateurs réguliers de Mediapart signent cet ouvrage sous la direction de Mathilde Mathieu, responsable du service Société.
L'incompréhension et l'indignation. Philippe Jaenada a été saisi de ces sentiments au spectacle de l'injustice flagrante qui, en juin 2021, a condamné à quinze ans de prison un homme de soixante-six ans sans aucune justification avérée. Il a tenu à écrire dans le détail le cheminement de cette instruction longue et litigieuse qui a conduit à une décision inacceptable.
Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans.
Ce fait divers s'est transformé en affaire d'État : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du " présumé coupable ", précipitant 8 000 magistrats dans la rue.
Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille et les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier en 2015. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
- prix Médicis 2016,
- prix Transfuge du meilleur essai 2016,
- prix littéraire Le Monde 2016,
- prix de la meilleure Enquête de Lire 2016
et prix des Prix littéraires 2016.
Anthropologie de l'inceste
Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de neuf ans. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c'est une grande soeur avec sa petite soeur. Dans cette anthropologie de l'inceste, Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l'inceste est couramment pratiqué dans l'intimité des foyers français.
À la faveur du réel, et de la banalité des abus sexuels commis sur les enfants, l'inceste se révèle structurant de l'ordre social. Il y apparaît comme un outil de formation à l'exploitation et à la domination de genre et de classe. Cinq ans d'enquête ethnographique sont restitués dans ce livre : un voyage subversif au coeur de familles que rien, ou presque, ne distingue des vôtres.
Préface de Charlotte Pudlowski
Ce livre est le récit d'une longue lutte contre la peine de mort. Il commence au jour de l'exécution de Claude Buffet et de Roger Bontems, le 24 novembre 1972, et s'achève avec le vote de l'abolition, le 30 septembre 1981.
Depuis lors, l'abolition s'est étendue à la majorité des États dans le monde. Elle est désormais la loi de l'Europe entière. Elle marque un progrès irréversible de l'humanité sur ses peurs, ses angoisses, sa violence.
À considérer cependant les exécutions pratiquées aux États-Unis, en Chine, en Iran et dans de nombreux autres pays, le combat contre la peine de mort est loin d'être achevé. Puisse l'évocation de ce qui advint en France servir la grande cause de l'abolition universelle.
R.B.
J'avais écrit ce livre, où se mêlent récit d'un drame judiciaire et réflexions sur la justice et le métier d'avocat, après l'exécution de Claude Buffet et Roger Bontems, en novembre 1972, à Paris, dans la cour de la prison de la Santé. Tous deux avaient été condamnés à mort par la Cour d'assises de Troyes pour avoir pris en otage et égorgé, à la Centrale de Clairvaux, une infirmière et un gardien. Leur grâce avait été refusée par le Président Pompidou.
Depuis lors, la guillotine a été reléguée dans les caves d'un musée, et la peine de mort a disparu de nos lois. Mais elle sévit encore dans d'autres pays, notamment aux Etats-Unis. Et la tentation d'y revenir n'a pas disparu de tous les esprits. Cette justice qui tuait, la voici à l'oeuvre dans ce livre. Il n'est pas inutile que de nouvelles générations, plus heureuses à cet égard que la nôtre, la connaissent.
R.B.
De Solon aux gilets jaunes, l'expérience maintes fois répétée dans l'histoire nous enseigne que l'injustice, lorsqu'elle dépasse certaines bornes, engendre inévitablement la violence et menace la paix, aussi bien entre les nations qu'en leur sein. La justice sociale n'est pas un supplément d'âme pour des idéalistes au bon coeur, mais un gage de stabilité pour des politiques réalistes. L'histoire peut-elle aussi nous apprendre ce qu'est la justice ? Ou bien ne nous laisse-t-elle voir que les funestes effets de son absence ?
Voici mon texte pour ce titre, qui sera une belle découverte pour les lecteurs.trices.Mardi 3 septembre 2013. 6h30 du matin. La police pénètre dans mon domicile et me passe les menottes. Motif ? Près de 700 kg de cocaïne ont été découverts le 19 mars a bord de l'avion exploiteé par ma compagnie aérienne sur le tarmac de Punta Cana. Les deux pilotes et deux passagers sont déjà sous les verrous, sur place. Et moi dans tout ça ? On me soupçonne d'être le cerveau d'un trafic de stupéfiants international. Le début d'un calvaire judiciaire qui dure depuis dix ans, ponctueé de longs mois de prison, d'incohérences et de non-preuves. Il est temps que la vérité soit dite.
Les mémoires inédits de Charles Sobhraj dit Le SerpentIl y a une légende Sobhraj. Escroc le plus fascinant des années 1970 ou truand sans scrupule ? Sa notoriété mondiale, il la doit à la série à succès que lui a consacrée Netflix... qu'il juge " fausse à 80 % ". On ne compte plus les évasions spectaculaires de ce Franco-Vietnamien qui a sévi dans toute l'Asie. Il parlerait cinq langues, serait incollable en droit international. Quant à son surnom de " Serpent ", il le doit à son aptitude à enjôler ses victimes, routards ou hommes d'affaires qu'il endort - parfois pour longtemps - et détrousse, avant de fausser compagnie aux enquêteurs. Leur nombre ? Indéterminé.
Libéré en 1997, il revient en France, essaie de vendre son histoire pour le cinéma et entre en contact avec la CIA. Il veut tirer profit de ses contacts avec les milieux islamistes, noués en prison à Delhi, et effectue plusieurs missions de renseignement au Pakistan pour le compte des Américains. Mais en 2003, erreur fatale, il s'envole pour le Népal. Arrêté, jugé lors d'un procès expéditif, il est condamné à vingt ans de détention pour des meurtres qu'il nie farouchement. Le 24 décembre 2022, c'est en homme libre qu'il est sorti de la prison centrale de Katmandou pour regagner la France.
Charles Sobhraj, 78 ans, livre pour la première fois sa vérité - ou plutôt ses vérités - dans ce récit intime et personnel rédigé en détention. Des mémoires recueillis clandestinement par Jean-Charles Deniau, journaliste et réalisateur. Le " Serpent " y raconte son enfance déracinée, sa jeunesse délinquante, ses trafics, son parcours judiciaire chaotique et les motifs réels de son départ pour le Népal. Un document exceptionnel.
Six policiers lanceurs d'alerte prennent la parole à visage découvert.Racisme, violences, harcèlement, corruption, faux en écriture publique... Pour la première fois, six policiers issus de différents services - stups, mineurs, BAC, CRS, police aux frontières - révèlent à visage découvert ce qui depuis trop longtemps gangrène la police.
Cette immersion dans leur travail quotidien montre la mécanique froide mise en oeuvre par l'administration pour faire taire les policiers : " Soit tu fermes ta gueule, soit tu fermes ta gueule. "
Dans un milieu où l'omerta règne en maître, ces lanceurs d'alerte font le pari courageux de prendre la parole, moins pour dénoncer des coupables que dans l'espoir de voir évoluer leur institution vers davantage de justice et d'avoir ainsi une police irréprochable.
Tout pour décrocher son code en 2023-2024 !La pédagogie des Nuls associée au savoir-faire de Permisecole vous offre une méthode simple et efficace pour réviser le code de la route chez vous. La rédaction de l'ouvrage, totalement à jour et conforme à la législation en vigueur, a été confiée à des moniteurs et des formateurs diplômés du brevet d'aptitude à la formation des moniteurs.
Vous aussi, faites partie des nombreux candidats qui réussissent l'examen du code de la route chaque année !Découvrez comment :o Adopter une conduite sûre et responsable envers les autres usagers
o Mettre à jour vos connaissances sur les dernières évolutions du code
o Vous préparer et vous entraîner efficacement pour obtenir l'examen !
« J'assume de mentir pour protéger le président ! » Cette phrase de Sibeth Ndiaye est un signe des temps, qui en appelle une autre : « Nos dirigeants nous mentent. » L'idée se répand de plus en plus dans la société et méritait un examen approfondi.
Le recul de l'histoire permet d'établir, à chaque époque, des petits et grands mensonges que la raison d'État ne saurait seule justifier : certains épisodes de la guerre d'Algérie, des soldats français irradiés dans le Pacifique, les maladies cachées de G. Pompidou et F. Mitterrand, des défaillances sanitaires dissimulées, des juges d'instruction empêchés dans leurs enquêtes, des collaborations secrètes avec des régimes étrangers « infréquentables », le paiement de rançons à des groupes islamistes, un ministre qui ment sur ses comptes en Suisse.... La liste est longue et pourtant n'avait jamais été dressée...
Pour la première fois, cet ouvrage offre un large panorama du « mensonge d'État » depuis les débuts de la Ve République jusqu'à nos jours. Il est organisé autour de grandes thématiques : la vie privée des présidents, l'armée, le nucléaire, le terrorisme et l'islamisme, les petites et grandes lâchetés administratives, la santé publique, les affaires policières et judiciaires, la Finance...
Cette histoire rédigée par une vingtaine de spécialistes recèle bien des révélations, depuis le putsch d'Alger (qui n'a jamais vraiment menacé le pouvoir gaulliste) jusqu'au récent scandale des EHPAD, que l'Etat a fait mine de découvrir. Un ouvrage salutaire, pour faire le tri des véritables mensonges d'Etat, comprendre pourquoi et comment ils sont arrivés, et quels dégâts ils peuvent faire dans le rapport des citoyens à la démocratie. Si l'Etat ne peut fonctionner sans une part de secret provisoire, il est essentiel de reposer les bases d'une éthique de gouvernement.
Historien et éditeur, spécialiste du renseignement, Yvonnick Denoël a dirigé (avec Jean Garrigues) Histoire secrète de la corruption sous la Ve République. Son dernier ouvrage paru : Les espions du Vatican, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours.
Renaud Meltz est professeur d'Histoire contemporaine à l'université de Haute-Alsace, directeur du Centre de recherches sur les Économies, les Sociétés, les Arts et les Techniques. En 2022 il a codirigé Des bombes en Polynésie. Les essais nucléaires français dans le Pacifique (Vendémiaire). Chez Nouveau Monde il a publié Jean-Pierre Chevènement, le dernier des Jacobins.
La Constitution
La France connaît, avec les institutions de la Ve République, une démocratie stable depuis six décennies – fait rarissime dans notre histoire. Chacun doit connaître notre Constitution, pour comprendre comment le pouvoir est attribué et exercé, pour se saisir des droits et libertés que chacun peut désormais invoquer.
Loin des idées reçues, ce livre commente notre texte fondamental, article par article, avec un mélange exceptionnel de rigueur et d’humour, de précision et d’esprit critique. Ainsi est-il devenu la bible des étudiants, des journalistes, des élus et, de plus en plus, des citoyens.
Guy Carcassonne a écrit les onze premières éditions. Marc Guillaume a ensuite pris le relais pour faire vivre cette œuvre fondamentale.
Guy Carcassonne (1951-2013)
Professeur de droit public à l’université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense.
Marc Guillaume
Conseiller d’État, secrétaire général du Conseil constitutionnel (2007-2015), secrétaire général du gouvernement (2015-2020).
L'indépendance de la justice entraîne-t-elle nécessairement celle du parquet?? Et quel doit être le rôle véritable du garde des Sceaux?? Depuis plus de vingt ans, un syllogisme orienté s'est installé : les magistrats sont indépendants, les procureurs sont des magistrats, donc les procureurs doivent être indépendants. Or cette confusion volontaire compte pour beaucoup dans les difficultés rencontrées dans notre pays par le garde des Sceaux pour mettre en place une véritable politique pénale efficace. De cela, les gouvernants ne peuvent se plaindre car ils en sont les seuls coupables. Ils ont progressivement sacrifié toutes les prérogatives du pouvoir gouvernemental sur l'autel de l'indépendance de la justice en le dépouillant dans le même mouvement de la capacité à assumer la responsabilité de ses choix politiques. Aujourd'hui, la réalité des prérogatives du garde des Sceaux en matière pénale est proche d'une peau de chagrin. Avec ce livre, Jean-Jacques Urvoas propose d'en finir avec ces errements. Il trace un chemin politique pour recréer une harmonie entre l'action judiciaire et la volonté nationale. Jean-Jacques Urvoas est professeur de droit public à l'université de Brest. Après avoir présidé, comme député du Finistère, la commission des lois de l'Assemblée nationale, il fut, dans les gouvernements de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, ministre de la Justice, garde des Sceaux.
Elles sont neuf. Neuf femmes avocates que les projecteurs ignorent, préférant leurs confrères, les fameux « ténors du barreau ».
Chacune de ces avocates a, dans le coeur, un procès particulier, un de ceux dont on ne se remet jamais vraiment. Elles ont défendu Guy Georges, la famille d'Ilan Halimi, Bertrand Cantat, Charles Pasqua, un Premier ministre des Balkans, ou des anonymes accusés de matricide, d'agression sexuelle, de tentative de meurtre. Ces procès, ce qu'ils disent d'elles, elles le racontent pour la première fois.
Une passionnante plongée dans la psyché des grandes pénalistes qui confirme que la hauteur et la complexité d'un métier sont aussi une affaire de femmes.
Sept cents ans de crimes et châtiments.
Le crime fascine, passionne... et fait vendre. Or, depuis l'engagement de Voltaire dans l'affaire Calas et celui des " intellectuels " dans l'affaire Dreyfus, l'histoire et les historiens ont toute leur place pour enquêter sur cette " passion française ".
Du procès de Gilles de Rais à l'assassinat de Jacques Roseau - la dernière victime de l'Algérie française -, en passant par le procès du régicide Damiens, l'affaire des " chauffeurs " d'Orgères, celle de Joseph Vacher, qualifié de " Jack l'Éventreur français ", des soeurs Papin ou encore de la tuerie d'Auriol, c'est en somme à un voyage à travers sept siècles qu'invite cet ouvrage. Un retour sur des affaires, grandes ou petites, célèbres ou inconnues, oubliées ou mythifiées - du Moyen Âge à la Ve République - que relate avec brio l'équipe réunie sous la direction de Jean-Marc Berlière.
Peut-on contester un testament ? De quelle manière réagir à une agression dans les transports ? Est-il recommandé de lancer sa marque sur les réseaux sociaux ? Mon enfant est-il en sécurité à la crèche ? La médecine esthétique est-elle remboursée par la Sécurité sociale ? Quels critères pour choisir son assureur ? Qui conserve le logement en cas de divorce ?...Qu'elles soient liées à la famille, au couple, à la santé, à l'argent ou au travail, de nombreuses questions - tous domaines confondus émergent dans notre quotidien. Or, pour certaines d'entre elles, on n'ose jamais les poser. Qu'à cela ne tienne, Sarah Saldmann les aborde toutes, et y répond avec franchise, conseils concrets et
textes de loi à l'appui.
Grâce à elle, découvrons d'astucieux et efficaces réflexes de self-defense pour naviguer avec aisance dans le labyrinthe juridique.Dans
Se protéger, c'est gagner, tout est expliqué, décortiqué, sans jargon.
Un livre salutaire, qui donne à chacun les moyens d'acquérir les notions juridiques indispensables et accessibles à tous, que cela soit pour négocier un contrat, se défendre en cas d'attaque sur Internet, réussir à se faire indemniser si son avion ou son train a du retard, connaître les possibilités de désavantager, voire de déshériter l'un de ses enfants (cela arrive !), assurer la défense de son parent en Ehpad, et bien d'autres choses encore.
Ludique et pratique, intelligente et concrète, sincère, pédagogique et sans tabou, cette bible est un manuel de survie à portée de main. En connaissant et en maîtrisant les outils qui permettent d'affirmer ses droits, on est mieux armé pour affronter une société qui se judiciarise, pour protéger les autres... comme pour se défendre.
L'ancien patron de l'antigang dévoile l'envers du décor du 36, quai des Orfèvres. Sans langue de bois, il dit tout. La vie d'Yves Jobic incarne l'histoire de la police parisienne. Dernier patron de l'antigang à l'ancienne, il a décidé de parler, et de tout dire. Emprisonné, puis blanchi et indemnisé, il a été nommé à la tête de la célèbre brigade de recherche et d'intervention, la BRI.
Il dévoile ici, sans langue de bois, tous les moyens utilisés par la PJ, à commencer par le recours aux indics, domaine dans lequel il a excellé pour pénétrer le milieu où se côtoient les plus grandes légendes de la pègre, les pires assassins, mais aussi certaines élites...
Dans un style net et percutant, l'ex-commissaire retrace les trajectoires
sanglantes des criminels qu'il a côtoyés, les unions et les conflits, les guerres de clans, mettant en scène Francis le Belge, les frères Hornec, parrains du puissant clan de Montreuil qui régna sur le milieu pendant les années 1990, ou encore Momo Amimer, le sérial braqueur.
Il revient sur les enquêtes les plus sensibles qui ont fait la une de notre
actualité : des opérations risquées aux surveillances sur le fil en passant par les infiltrations épiques et les arrestations périlleuses qui ont rythmé le quotidien du Quai des Orfèvres.
MÉMOIRES D'UN COMMISSAIRE DE LA BRIGADE CRIMINELLE
« Un flic de PJ ordinaire », c'est ainsi que Jean-Pierre Birot se présente volontiers. Peut-être. Mais est-on un flic ordinaire quand on a passé des années au sein de la Brigade criminelle, la « Crim' », du 36 quai des Orfèvres et que l'on a « dérouillé » selon le terme consacré, sur des affaires comme Hazan, Empain, Bakthiar, Michel Le Fou, Thierry Paulin, etc.?
Quand on y a endossé le rôle de procédurier, ce professionnel des scènes de crime, dont l'oeil ne doit rien laisser passer pour que l'enquête s'oriente sur les bons rails ? Est-on un flic ordinaire quand on décrypte l'histoire la plus intime d'une victime dans les pas du médecin légiste ? Est-on un flic ordinaire quand on croise le parcours sanglant de tueurs sans pitié, de victimes sans défense, de voyous sans foi ni loi ? La réponse appartient au lecteur... quand il aura repris sa respiration après cette plongée exceptionnelle dans l'histoire de l'un des services les plus mythiques de la PJ française.