L'attaque de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, a sonné le retour de la guerre de haute intensité en Europe. Les défis qu'elle soulève dépassent largement ce cadre et la volonté de toute puissance régionale de Vladimir Poutine. Nous assistons au choc de deux visions du monde.
D'un côté, les totalitarismes russe et chinois entendent désoccidentaliser la planète et proposer à tous un modèle qui fait primer la force sur le droit et la purification des esprits sur la libre conscience.
De l'autre, les démocraties solidaires des Ukrainiens ont décidé de sanctionner la Russie, d'armer et de former l'armée de reconquête du président Volodymyr Zelensky.
Le conflit en Ukraine n'est pas encore mondial, mais il est déjà " mondialisé ". Il va immanquablement rebattre les cartes de l'échiquier géopolitique, idéologique et économique international.
Dans cet essai, Pierre Servent, spécialiste des guerres d'hier et d'aujourd'hui, répond aux questions essentielles posées par le cataclysme ukrainien : comment revoir sans attendre notre grammaire géopolitique ? A-t-on raison d'avoir peur des régimes dictatoriaux ? Comment nous réarmer militairement, mentalement et industriellement ? Quelle physionomie aura le monde de demain ?
Le 24 février 2022, en lançant son armée contre l'Ukraine, Vladimir Poutine a pris une décision qui bouleverse l'équilibre politique et économique mondial, et qui aura de tragiques répercussions sur la société russe comme sur l'image du pays.
Cette guerre provoque tragédies humaines et immenses destructions matérielles, et pose une question cruciale : qui est Vladimir Poutine, cet homme qui refuse de tirer les leçons de l'effondrement de l'URSS en 1991 et ne rêve que de retour aux frontières de l'empire des tsars et du rétablissement d'un régime utilisant les méthodes totalitaires du stalinisme ? Comment cet Homo sovieticus né à Leningrad en 1952 dans un milieu très modeste a-t-il été formé ? Pourquoi fut-il fasciné très jeune par l'idée " héroïque " de travailler au KGB ? Quelles y furent ses activités jusqu'à l'implosion de l'URSS ? Comment ce modeste lieutenant-colonel a-t-il pu se hisser au sommet du pouvoir dans la Russie post-soviétique ? Pourquoi a-t-il déclenché plusieurs guerres meurtrières ? Pour quelle raison a-t-il fait de la conquête de l'Ukraine une obsession personnelle ? Et même s'il perdait le pouvoir, son régime ne se maintiendrait-il pas ?
Autant de questions brûlantes, parmi beaucoup d'autres, auxquelles répondent les plus brillants spécialistes français et étrangers réunis par Galia Ackerman et Stéphane Courtois.
Un document exceptionnel au coeur du conflit Ukrainien Le témoignage inédit de l'ambassadeur en poste à Kiev
Un document exceptionnel au coeur du conflit Ukrainien
Le témoignage inédit de l'ambassadeur en poste à Kiev
Etienne de Poncins a 58 ans. Diplomate, il est Ambassadeur de France en Ukraine. Dans ce récit exceptionnel, il raconte, de l'intérieur, les premières heures de la guerre, le " grand convoi " organisé par le GIGN pour déplacer l'ambassade de Kiev à Lviv, dans un climat d'extrême tension, et le retour, quelques mois plus tard, dans la capitale. Jamais l'ambassade n'a quitté le territoire ukrainien, c'est une des fiertés d'Etienne de Poncins, diplomate discret et efficace qui nous fait comprendre dans ces pages passionnantes et émouvantes les ressorts de l'incroyable résistance ukrainienne. Un document choc sur six mois " au coeur de la guerre ".
Un nouvel impérialisme menace la paix du monde, et il est russe. C'est cette réalité que l'invasion de l'Ukraine par la Russie oblige à regarder en face. Celle d'un impérialisme de revanche, mû par le ressentiment des nations déchues qui retournent leurs blessures en agressions contre d'autres peuples. Celle aussi d'un impérialisme de mission, convaincu de défendre une vision du monde conservatrice et identitaire, alternative aux idéaux démocratiques assimilés à une décadence occidentale. Celle enfin d'une puissance nucléaire à la merci d'un homme et de son clan oligarchique, ayant basculé de l'autoritarisme à la dictature.Outre sa propre population que cette fuite en avant guerrière détourne de ses aspirations sociales et de ses revendications démocratiques, la première cible de cet impérialisme est le libre arbitre des peuples à disposer d'eux-mêmes, leur droit de choisir leur destin, leur liberté d'inventer leur futur. C'est le ressort de la crise ukrainienne depuis 2014. Mais c'est aussi celui de l'intervention russe en Syrie venue, à partir de 2015, au secours de l'une des pires dictatures du monde arabe, comme ce fut celui de la seconde guerre de Tchétchénie en 1999 où, déjà, Vladimir Poutine affirma son pouvoir par la violence en menant une guerre d'extermination contre les volontés indépendantistes d'un peuple du Caucase.Il nous reste à comprendre pourquoi, pour la plupart, nos gouvernants, politiciens, diplomates, hommes d'affaires, éditorialistes et commentateurs, n'ont pas vu venir le surgissement de ce spectre né des décombres de l'URSS, offrant une synthèse agressive du stalinisme communiste et du tsarisme grand-russe. Cet aveuglement est consubstantiel de l'ascension, dans nos débats publics, d'idéologies nationalistes et autoritaires, racistes et anti-démocratiques.Cet essai entend le démontrer en exhumant les polémiques fondatrices qui accompagnèrent la crise yougoslave, notamment lors de la guerre du Kosovo en 1999, dont L'Épreuve fut partie prenante. Près d'un quart de siècle après, La Contre-épreuve en vérifie et confirme les analyses à l'aune du présent. Le tout à l'enseigne de cette recommandation du poète Édouard Glissant : « Agis en ton lieu mais pense avec le monde. »
Proférés pour clore toute discussion, ces dix mots, "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde" semblent constituer l'horizon indépassable de tout débat sur les migrations, tombant comme un couperet pour justifier le refus ou la restriction. Dans cet essai incisif, il s'agit de décrypter et déconstruire tous les poncifs qui s'y logent et de revaloriser l'hospitalité.
" On ne peut pas accueillir toute la misère du monde " : qui n'a jamais entendu cette phrase au statut presque proverbial, énoncée toujours pour justifier le repli, la restriction, la fin de non-recevoir et la répression ? Dix mots qui tombent comme un couperet, et qui sont devenus l'horizon indépassable de tout débat " raisonnable " sur les migrations.
Comment y répondre ? C'est toute la question de cet essai incisif, qui propose une lecture critique, mot à mot, de cette sentence, afin de pointer et réfuter les sophismes et les contre-vérités qui la sous-tendent.
Arguments, chiffres et références à l'appui, il s'agit en somme de déconstruire et de défaire une " xénophobie autorisée ", mais aussi de réaffirmer la nécessité de l'hospitalité.
À chaque élection présidentielle américaine, le National Intelligence Council (NIC), c'est-à-dire le cerveau prospectif de la CIA, fournit un rapport au nouvel élu de la Maison Blanche sur le monde du futur. Cette synthèse est construite à partir des analyses des meilleurs experts. Ce rapport 2021, qui envisage le monde de 2040, était très guetté dans le contexte éprouvant du Covid-19. Il annonce des bouleversements, en une génération, comme aucune autre n'en a vécu jusqu'à lors dans l'histoire de l'humanité : dans le domaine du climat, de la connectivité, de la biotechnologie, de l'intelligence artificielle. Il dessine aussi des sociétés plus fragmentées, sous tension, confrontées à des menaces et des enjeux sans frontières. Un monde plus contesté se dessine où la confiance entre gouvernants et gouvernés sera sérieusement ébranlée. Comment les sociétés affronteront-elle le vieillissement de leur population ? Comment résisteront-elles à la pression migratoire ? Au manque d'eau ? Pourquoi la jeunesse risque-t-elle de connaître des troubles mentaux aigus ? La technologie pourra t-elle atténuer les effets du changement climatique ? Quels seront les pays qui détermineront la marche des prochaines décennies ? Une renaissance démocratique est-elle possible ? Par sa clarté, la qualité de ses informations très sensibles qui couvrent tous les domaines, sa rigueur et son ouverture intellectuelle, Le Monde en 2040 vu par la CIA est un rapport indispensable pour appréhender notre avenir : il se trouve sur le bureau de Joe Biden.
Il suffit de prononcer le mot Japon pour qu'aussitôt un déferlement d'images et de mots s'impose à nous : kimono, samouraï, geisha, esprit zen, karaoké, manga, sushi, Kenzo, Murakami ... tous font partie de notre univers et appartiennent à notre quotidien. Dans un ouvrage kaléidoscopique où s'entremêlent l'histoire, la géographie, les traditions et la modernité, la littérature et la mode, Richard Collasse nous invite à dépoussiérer nos idées reçues et décode pour nous les multiples énigmes de ce pays. Il nous offre un Japon de l'intime où les traditions et les superstitions occupent toujours une juste place au XXIe siècle en un équilibre bien subtil des
netsukes aux kimonos, des
shungas aux paysages d'Hiroshige, de
L'Empire des signes à
L'Empire des sens, de Kawabata à Murakami, de Takada Kenzõ à Kyotographie, de la cérémonie du thé aux sushis, du théâtre
nô à
Madame Butterfly, d'Hiroshima à Fukushima, des
yakuzas aux
Love hotels...
Ce dictionnaire amoureux est un ouvrage de mémoire éclatée, tant l'auteur, vivant au Japon depuisprès d'un demi-siècle, marié à une Japonaise et parlant parfaitement le japonais, y a mené toute sa carrière et s'est naturellement fondu dans les strates de ce pays multiple.
L'intervention militaire engagée par la France au Sahel tourne au fiasco. Lancée en janvier 2013, l'opération Serval ressemblait au départ à une success story. Les quelques centaines de djihadistes qui avaient pris le contrôle des principales villes du Nord-Mali furent mis en déroute. Des foules en liesse, brandissant ensemble les drapeaux français et malien, firent un triomphe à François Hollande lorsqu'il se rendit à Bamako.
Tout cela n'était pourtant qu'un mirage. En quelques mois, l'opération Barkhane, qui prend le relais de Serval en juillet 2014, s'enlise. Les djihadistes regagnent du terrain au Mali et essaiment dans tout le Sahel : des groupes locaux, liés à Al-Qaïda ou à l'État islamique, se constituent et recrutent largement, profitant des injustices et de la misère pour se poser comme une alternative aux États déliquescents. Au fil des ans, la région s'enfonce dans un chaos sécuritaire et politique : les civils meurent par milliers et les coups d'État militaires se multiplient. Impuissante, la France est de plus en plus critiquée dans son " pré carré ".
L'armée française, imprégnée d'idéologie coloniale et engluée dans les schémas obsolètes de la " guerre contre le terrorisme ", se montre incapable d'analyser correctement la situation. Prise en étau entre des décideurs français qui ne veulent pas perdre la face et des dirigeants africains qui fuient leurs responsabilités, elle multiplie les erreurs et les exactions. Des civils sont tués. Des informateurs sont abandonnés à la vengeance des djihadistes. Des manifestations " antifrançaises " sont violemment réprimées.
Sous couvert de la lutte contre la " barbarie ", la France a renié les principes qu'elle prétend défendre sur la scène internationale. Le redéploiement du dispositif militaire français au Sahel, annoncé par Emmanuel Macron, n'y change rien : la France poursuit en Afrique de l'Ouest une guerre qui ne dit pas son nom, et sur laquelle les Français n'ont jamais eu leur mot à dire.
La pandémie a bouleversé les grands équilibres et scellé la rupture entre Chine et États-Unis, accentuant le basculement du monde vers l'Est. Dans ce brillant essai, Thomas Gomart nous éclaire sur les nouveaux défis géopolitiques.
Dans l'échiquier mondial totalement polarisé, deux lignes de fractures convergent : la dégradation environnementale et la propagation technologique où se jouent désormais les rivalités stratégiques et économiques. L'auteur décrit le retour de la compétition agressive des puissances et met en perspective les mécanismes profonds, cachés, qui transforment notre planète et réfléchit au rôle que la France pourrait jouer dans ces nouvelles « guerres invisibles ».
Il est mort mais nous adresse ici un message de vie et d'espérance. Pendant vingt-cinq ans, Mikhaïl Gorbatchev s'est confié à Darius Rochebin comme il ne l'avait jamais fait, pour nous raconter, dans ces pages inédites, le miracle que fut son destin : un sursaut d'humanisme dans un système inhumain.
Libéré de la langue de bois, Gorbatchev fait un récit plein de fraîcheur, sans rien cacher de ses erreurs : sa jeunesse paysanne, l'amour de Raïssa, l'ascension d'un communiste apparemment modèle, parvenu à la tête de l'empire, qui précipitera la chute de l'URSS en tentant de la réformer.
Il dévoile les coulisses des événements qui ont changé le monde : Tchernobyl, la chute du mur de Berlin, le coup d'arrêt donné à l'escalade nucléaire. Mais il révèle aussi les rancunes qui ont alors germé, et qui explosent depuis lors entre l'Occident et la Russie.
Gorbatchev fut l'anti-Staline. Homme de paix - jusqu'à la naïveté selon ses détracteurs -, il fait aujourd'hui figure d'anti-Poutine. Face à la crainte d'une autre guerre mondiale et au coeur de la bataille incertaine pour un nouvel ordre planétaire, cette voix d'outre-tombe a beaucoup à nous enseigner.
À l'heure où tous les regards sont braqués sur Vladimir Poutine et les conséquences de l'invasion de l'Ukraine par les forces militaires russes, la compréhension de la géopolitique de la Russie est plus que jamais nécessaire. Quels sont les objectifs et les armes du président russe ? Sur quel roman national fonde-t-il son action politique ? Comment redéfinit-il les territoires de sa puissance à l'étranger ? Quelles sont les limites de son pouvoir ? Cet ouvrage s'emploie à répondre à ces questions. Au-delà, il offre au lecteur des clés pour comprendre la Russie aujourd'hui.
Puissance eurasiatique enclavée, ce pays-continent navigue entre l'Orient et l'Occident. Selon le pouvoir russe, cette situation géographique lui confère un rôle de pivot civilisationnel et politique dont le rayonnement est planétaire. Pourtant, la Russie est une " puissance pauvre ". Son président ne dispose plus des moyens militaires et économiques qui furent ceux de l'URSS. Dès lors, il use de stratagèmes variés qui visent à étendre son influence à l'international. Isolé, il cherche à imposer un nouvel ordre mondial au sein duquel la Russie occuperait une place prépondérante.
De Lviv à Odessa, des bouches du Danube et Izmail aux villages du centre et à Kiev ou à Berdichev, ce livre, sous la forme de carnets de route et de portraits mais aussi de réflexions philosophiques, s'attache à retracer les racines européennes de l'Ukraine. Comment la première guerre, celle du Donbass en 2014, a encouragé davantage encore les motivations des Ukrainiens à rejoindre le concert européen. Comment l'invasion dûment planifiée n'a fait que relancer le processus. Comment la brutalité de l'attaque russe cimente l'affirmation de la nation. Maires, élus, médecins, volontaires de la Défense Territoriale, paysans, intellectuels, enseignants, membres de la société civile, tous témoignent de ce double attachement à l'entité européenne et à leur terre.
Olivier Weber est écrivain-voyageur et grand reporter. Lauréat de plusieurs prix, auteur de nombreux ouvrages, il a notamment publié, chez le même éditeur, Si je t'oublie Kurdistan et Massoud, le rebelle assassiné.
Un livre pour agir, à destination des mécontents, des activistes, des utopistes qui veulent réussir leur révolution (petite ou grande). Toutes les astuces et stratégies non violentes qui ont prouvé leur efficacité, au centre desquelles figure l'humour. Par l'architecte secret du printemps arabe (pressenti un temps pour le prix Nobel de la paix), dont le mouvement Otpor fit chuter Milosevic.
Depuis l'échec des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Ankara et Bruxelles entretiennent des relations plus qu'ambiguës. Alternant crises diplomatiques et collaborations géopolitiques, ce sont deux visions du monde qui se jaugent et se toisent. Mais c'est à l'ombre de la scène médiatique, dans l'activisme souterrain de la Turquie et de ses cellules clandestines, que la vraie menace rôde. Comme le dit un proverbe turc, « les loups aiment la brume », et quand celle-ci se lève, elle laisse derrière elle, et chez nous, bien des énigmes et des cadavres...
C'est pour percer l'opacité qui entoure ces agents de l'ombre et les activités des services de renseignement turcs - le redouté MIT - que les auteurs ont mené l'enquête. En Sicile. En Allemagne. En Suisse. En France, bien sûr, à Paris ou en province...
Dans ce livre puissant, Laure Marchand et Guillaume Perrier ont remonté la piste des agents d'Erdogan. Le territoire européen dans son ensemble apparaît comme un terrain d'action privilégié et violent du président Erdogan. Le « Reis » peut compter sur ses militants, des réseaux islamistes et ultranationalistes, les « Loups gris » et des groupes politico-criminels prêts à monter au front pour défendre la mère-patrie. Mais avec la déliquescence du pouvoir turc et la crise de succession qui s'annonce, les loups s'entre-dévorent. Ce qui les rend encore plus dangereux pour les démocraties européennes...
Sur un scénario de Pascal Boniface et les illustrations de Tommy Dessine, l'histoire géopolitique de la seconde partie du XXe siècle et le début du XXIe siècle expliquée en images. Les 159 planches illustrent quelque 70 événements clés qui ont marqué le monde et ont changé les relations internationales et les équilibres géopolitiques.
Une BD passionnante, en deux couleurs, qui nous plonge dans l'histoire mondiale depuis 1945, en expliquant de manière simple et avec humour les événements qui ont marqué notre temps.
Les 250 entrées de ce dictionnaire englobent la géopolitique issue du passé, siècles et millénaires dont les effets persistent. Celle du monde d'aujourd'hui : mondialisation, pandémie, flux démographiques, révolution numérique, compétition des puissances. Enfin, les futurs possibles issus des mouvements tectoniques qui secouent les principaux acteurs mondiaux.Difficile d'être " amoureux " de la géopolitique " ! En fait, il s'agit ici d'un dictionnaire libre et subjectif nourri de connaissances historiques. J'ai enrichi par des décennies d'expérience du fonctionnement du monde et des relations entre les puissances, installées ou émergentes. Le dictionnaire aborde les stratégies des acteurs étatiques, économiques, idéologiques, culturels ou sociétaux. Il traite aussi les scénarios dans les domaines géopolitiques, diplomatiques, économiques, commerciaux et écologiques, ainsi que la transformation souhaitable mais difficile de l'Europe, dans un monde où l'Occident a perdu le monopole de la puissance.
Il comporte des portraits des grandes personnalités - César, Alexandre le Grand, Bonaparte, de Gaulle, Staline, Hitler, Mao - du passé lointain ou proche, ou d'aujourd'hui. Les 250 entrées de ce dictionnaire englobent la géopolitique issue du passé, siècles et millénaires dont les effets persistent. Celle du monde d'aujourd'hui : mondialisation, pandémie, flux démographiques, révolution numérique, compétition des puissances. Enfin, les futurs possibles issus des mouvements tectoniques qui secouent les principaux acteurs mondiaux.
Six spécialistes reconnus dressent un portrait sans concession de la Chine d'aujourd'hui.QUE VEUT LA CHINE ? TOUT. La domination économique, le renforcement d'un régime de plus en plus autoritaire et paranoïaque, la soumission de sa population, l'effacement de tout principe humaniste... La Chine veut imposer ses propres règles à tous, dans son unique intérêt. Et elle ne s'en cache pas.
QUELS MOYENS MET-ELLE EN OEUVRE POUR Y PARVENIR ? TOUS. De la répression violente au kidnapping d'opposants, du massacre de minorités comme les Ouïghours et les Tibétains à l'espionnage généralisé à l'intérieur de ses frontières comme dans le monde entier, la Chine ose tout. Et là encore, le pouvoir en place avance à peine masqué.
Pour bien comprendre le péril que représente la Chine aujourd'hui, il est indispensable de mieux la connaître, de cerner le plus précisément possible ses ambitions, ses dérives mais aussi ses faiblesses évidentes. Six grands spécialistes qui étudient ce pays depuis de nombreuses années ouvrent ici le
Dossier chinois. Qu'il s'agisse de surveillance à grande échelle, de contrôle des individus, d'écologie, d'économie ou encore de la question du droit des femmes, ils dressent un bilan lucide, précis, chiffré, bien loin du relativisme teinté d'angélisme si fréquent au sujet de la Chine. Un ouvrage essentiel et réaliste pour en finir avec les visions naïves et les idées fausses.
Un ouvrage éclairant et stimulant qui revient sur les composantes historiques, géopolitiques et stratégiques de la guerre en Ukraine et la singularité du conflit comme " guerre mondialisée ", riche des regards croisés de spécialistes, politologues, philosophes, militaires...
La guerre. Avec ses scènes et son lexique ressurgis d'une histoire qu'on croyait à jamais enterrée en Europe. Offensive militaire. Résistance. Bombardements. Frappes dites chirurgicales. Colonnes de chars. Combats de rue. Couvre-feu. Civils tués et blessés.
Des images horriblement familières car elles nous évoquent celles des deux guerres mondiales... Pourtant, ce conflit est proprement inédit. Dans ces pages, le politiste Bertand Badie le qualifie de " première guerre mondialisée " : pour la première fois, en effet, l'arme de dissuasion n'est pas tant le nucléaire qu'une menace d'exclusion totale de l'agresseur, sur le plan économique, culturel, sportif...
Les textes réunis ici permettront de décrypter ce qui s'est passé et de sortir de la sidération. Ils proposent des réflexions sur les composantes historiques, géopolitiques et stratégiques de ce conflit qui représente indéniablement une nouvelle page d'histoire, écrite sous nos yeux.
Pour l'Ukraine est composé d'une trentaine de discours choisis parmi les plus marquants de ceux que le président Zelensky a prononcés depuis la veille de la guerre, puisque, le 21 février, pressentant l'attaque, il a solennellement appelé son peuple à l'unité de la nation. On y trouvera les dramatiques discours du premier jour (le matin et le soir de l'invasion), mais aussi les grands discours institutionnels comme ceux qu'il a tenus devant le Congrès américain, l'Assemblée nationale française, le Parlement anglais, et des discours aux populations européennes, comme celui de Prague, le 4 mars.
Sans relâche, il se pose en défenseur de son pays et, bien au-delà, des valeurs de démocratie et de liberté mises en danger par cette guerre. Volodymyr Zelensky nous avertit : si l'Ukraine tombe, c'est l'Europe qui tombe. Une parole qui restera à l'égal des plus grands discours de défense des valeurs démocratiques.
Cet ouvrage exclusif, publié avec l'accord des autorités ukrainiennes sur la base de textes autorisés, constitue la première édition mondiale de ses discours.
PREMIERE PUBLICATION MONDIALE.
TOUS LES PROFITS DE LA VENTE DE L'OUVRAGE SERONT REVERSÉS A L'ORGANISME DE SOUTIEN AU PEUPLE UKRAINIEN GÉRÉ PAR L'AMBASSADE D'UKRAINE A PARIS.
Traduit de l'anglais et annoté par Raphaël Zyss.
Plus rien ne régule la bonne marche de la planète : rupture d'accords, alliances fragilisées, affaiblissement des démocraties, basculement géoéconomique vers l'Asie, menaces nationalistes et écologiques... le monde est-il devenu incontrôlable ?
Avec son double regard d'historien et de spécialiste des relations internationales, Thomas Gomart souligne la mutation inédite des rapports de force - ascension de la Chine, unilatéralisme des États-Unis, fragmentation de l'Europe, retour de la Russie - et des sujets transversaux comme l'énergie et le climat, les transformations de la guerre, le cyber ou la pression démographique et migratoire. Avec une grande clarté, il invite les Européens à un exercice de lucidité sur un monde de moins en moins à leur image. Thomas Gomart est historien et directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il est membre des comités de rédaction de Politique étrangère, de la Revue des deux mondes et d'Études dont il assure la chronique internationale.
Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu'à la quête frénétique d'un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les " Sept Soeurs ") jusqu'au pétrole de schiste,
Or noir retrace l'irrésistible ascension de la plus puissante des industries.
Ce livre éclaire d'un jour inattendu des événements cruciaux - l'émergence de l'URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d'Irak, la crise de 2008, etc. -, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l'origine des plus grands déchaînements du siècle passé.
Or la fin de ce carburant de l'essor de l'humanité devrait se produire bien avant que ce siècle ne s'achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin nous conduira...
Prix Spécial 2016 de l'Association des Économistes de l'Énergie
Intronisée attachée de presse du Président par Volodymyr Zelensky, Iullia Mendel, journaliste ukrainienne, entrait, le 3 juin 2019, en territoire inconnu.
Ce livre est le récit des deux ans qu'elle a passés au sein de l'équipe du Président, au cours desquels le gouvernement Zelensky a mis en place de nombreuses réformes pour transformer le pays le plus pauvre d'Europe en une démocratie transparente et prospère.
Un récit sincère et sans complaisance, dans lequel elle évoque le parcours de Zelensky, sa jeunesse à Kryvyï Rih, le succès rencontré par la troupe d'humoristes fondée avec ses amis d'enfance, sa carrière de producteur de programmes de télévision, son ascension à la présidence et les difficultés rencontrées en début de mandat. C'est aussi un témoignage sur sa propre trajectoire, de son enfance à Kherson à sa carrière de journaliste. Un portrait touchant de l'Ukraine post- soviétique, gangrenée par divers maux (l'oligarchie, les campagnes de désinformation, le conflit au Donbass et aujourd'hui la guerre face à l'envahisseur), mais également portée par ses forces : l'attachement de la population à ses langues, les ressources agricoles, la richesse de sa culture et de son histoire et la volonté de construire une société multi-ethnique sur les deux rives du Dniepr.
On y retrouve les événements qui ont fait la une des journaux : l'aide militaire gelée par Trump, le sommet de Paris pour relancer les pourparlers de paix avec la Russie et mettre fin à la guerre au Donbass, la prise d'otages de Loutsk et, bien sûr, les premières heures de l'invasion russe. Mais on y apprend aussi bien des choses sur l'Ukraine d'avant la guerre. Et surtout, on y découvre le nouveau visage de l'Ukraine, bien loin des clichés et images de Lviv trop longtemps véhiculés.
En dépit ou à cause de son persistant succès public, la géopolitique demeure une discipline aux contours flous, à tel point qu'il semble en exister autant de définitions que de praticiens. L'ouvrage montre que cette indétermination n'est pas nouvelle et plonge ses racines dans l'histoire même de la discipline : depuis ses origines, elle fait l'objet de controverses et de définitions concurrentes. En revenant sur les principaux débats suscités par la démarche géopolitique et sur les différentes conceptions qui en ont été proposées, Florian Louis tente d'en saisir l'originalité et la pertinence non sans en pointer les limites. Il permet ainsi de saisir ce qui fait la spécificité d'une approche géopolitique et constitue une utile introduction à la discipline.
Israël, la révolution cyber et le monde de demain
Une révolution technologique silencieuse est en marche. Infrastructures, hôpitaux, banques, systèmes de communication... La grande majorité de nos échanges sont désormais interconnectés dans le cyber-espace. Nos façons de communiquer, de consommer, de nous informer, et même de mener des guerres sont bouleversées.
De nouveaux enjeux géopolitiques émergent. Comment devenir une cyberpuissance ? Comment armer les cyber-défenseurs contre les cyber-criminels ? Une petite nation a tiré son épingle du jeu face à des géants comme la Chine, les États-Unis et la Russie. En à peine quinze ans, Israël s'est hissé au rang de cyber-puissance mondiale.
Eviatar Matania est le fondateur du Bureau national du cyber israélien. Sa mission était à la fois de protéger un pays et de bâtir un cyber-écosystème national. Pour la première fois, il raconte les dessous de cette aventure inouïe dans un récit vivant, parfois haletant. Il nous introduit dans les coulisses du " cyberpower ", là où se joue notre futur.
Traduit de l'anglais par Claire Darmon.