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Desclee De Brouwer
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L'Enfant reste le texte de référence de Maria Montessori et la meilleure introduction à sa proposition pédagogique. Il met en évidence l'originalité et la modernité des idées de la grande éducatrice italienne. Elle y expose clairement les principes d'une éducation fondée sur le « respect de la personnalité de l'enfant ».Aider l'enfant à exprimer son individualité et révéler ses potentiels, lui donner les moyens de développer le meilleur de lui-même dans le respect de sa nature, pour lui-même et au service de tous, tel est le rôle de l'éducateur et telles sont les voies des pédagogies nouvelles. Ce projet ne cesse, depuis plus d'un siècle, d'inspirer théoriciens et praticiens de l'éducation.Jusqu'ici, la traduction française de cet ouvrage majeur ne proposait que les deux premières parties - déjà incomplètes - de la version originale rédigée en espagnol ; certains paragraphes avaient été tronqués, d'autres déplacés et la troisième partie avait été omise. Cette nouvelle édition intégrale offre onze nouveaux chapitres inédits sur des sujets essentiels tels que les rapports entre les générations et le droit des enfants. Les éditions Desclée de Brouwer offrent enfin ce texte complet au lecteur francophone, dans la présentation revue au soir de sa vie par Maria Montessori.
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la proposition pédagogique et éducative qui porte son nom. Son oeuvre, éditée en français aux éditions Desclée de Brouwer, étonne par sa pertinence et sa capacité d'éveiller et d'élever en chacun l'enfant qu'il a été.
Traduction et révision par Charlotte Poussin, éducatrice Montessori AMI, auteur d'ouvrages de référence sur Montessori et membre du conseil d'administration de l'association Montessori de France. -
Tao te king
Lao-Tseu
- Desclee De Brouwer
- Les Carnets Desclee De Brouwer
- 15 Septembre 1994
- 9782220035529
Le Livre de Voie et de la Vertu (Tao Te King) est attribué à Lao Tseu (Ve-IVe siècles av. J.-C.).
C'est une superbe prose classique. Elle jaillit comme le souffle de l'univers entre le Ciel et la Terre.
La Voie, comme leur principe unique, produit tous les êtres. Elle les contient, elle les soutient, elle les régit, maintenant leur cohérence intime et leur cohérence globale. D'un seul mouvement du coeur, contemplons le repos de cette Mère, observons les enfants qui sortent d'elle. Tel est le monothéisme si vivant des Chinois.
Le Taoïsme secrète l'optimisme, désarme l'agressivité, élude les difficultés, avec la grâce du naturel propre à l'esprit chinois.
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Comment paye-t-on les fautes de ses ancêtres : L'inconscient transgénérationnel
Nina Canault
- Desclee De Brouwer
- 6 Juillet 2007
- 9782220058788
" À votre avis, qu'est-ce qu'une faute ? Une erreur de jugement, une mauvaise action ? ", demandai-je au psychanalyste Didier Dumas.Sa réponse me prit au dépourvu : " La faute ? Mais c'est une carence de paroles, une impossibilité à dire, à s'assumer comme un être humain, un être de langage. " La faute c'est, en un mot, le traumatisme ; celui que l'on subit ou que l'on inflige. Cela, nous le savions déjà, grâce à la psychanalyse. Mais aujourd'hui, la clinique fait un pas de plus et montre que les traumatismes ancestraux - les fantômes - produisent des effets dévastateurs sur plusieurs générations dans les lignées humaines. "Que nous le voulions ou non, ces transmissions existent et leurs aspects positifs et naturels restent à découvrir. Car le transgénérationnel ne désigne rien d'autre que le processus vital de transmission de l'esprit à travers les générations, processus souvent nié par les sciences de l'homme.
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Naître ou le néant : Pourquoi faire des enfants en temps d'effondrement ?
Marianne Durano
- Desclee De Brouwer
- 11 Septembre 2024
- 9782220098500
« No Kids ! » clament les uns, « No Planet B ! » scandent les autres. La catastrophe écologique, dit-on, devrait dissuader quiconque de fonder une famille. Mettre au monde des enfants ne serait-il pas irresponsable, voire criminel, quand tout s'effondre sous nos yeux ?Non, réplique avec force Marianne Durano, agrégée de philosophie, mère de quatre enfants et... décroissante active ! Nous sommes de fait à un tournant de notre société d'abondance : nos richesses, loin d'être au service de la vie, semblent au contraire lui ôter sa valeur, et nous imaginons plus volontiers mourir sans enfants que vivre sans pétrole. Face à la dégradation du monde, il nous faut alors retrouver une raison d'exister et de nous continuer.Penser la surpopulation avec Marx, la naissance avec Aristote, la natalité avec Arendt, le biopouvoir avec Foucault, l'éducation avec Rousseau... Marianne Durano nous propose un véritable vademecum pour nous sauver du non-sens. Faire des enfants en temps d'effondrement est, certes, un défi immense, mais c'est un risque à prendre si nous voulons (encore) rester vivants.
Marianne Durano est normalienne et agrégée de philosophie. Cofondatrice de la revue d'écologie intégrale Limite, elle a publié en 2018 Mon corps ne vous appartient pas (Albin Michel). -
Comme Le silence de la mer de Vercors, Le cahier noir de François Mauriac constitue l'un des grands textes de la littérature de résistance composés sous l'occupation nazie. Dans l'urgence de l'heure, face au pouvoir tout-puissant du machiavélisme d'état, il en appelle à l'esprit d'insoumission, au nom de la France éternelle, de la nation marquée tout à la fois par le christianisme et les droits de l'homme. D'une manière éclatante, il annonce aussi déjà le Mauriac polémiste qui exercera sa verve dans le Bloc-notes durant l'après-guerre, à L'Express et au Figaro.
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Le soleil brille encore : Sophie Scholl et la Rose blanche, une résistance spirituelle, 1937-1943
Adrien Louandre
- Desclee De Brouwer
- 22 Mai 2024
- 9782220098340
Durant la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, de jeunes chrétiens allemands se sont levés face à la dictature totalitaire imposée par Hitler. Parmi eux, Sophie Scholl, son frère Hans et leurs compagnons, qui ont créé la Rose blanche. À travers la distribution de tracts, ils ont appelé à la conscience morale de leurs concitoyens.
Retraçant au plus près les itinéraires des membres du mouvement, de la naissance de leur engagement jusqu'à leur mort, Adrien Louandre décrit aussi la foi chrétienne profonde qui les animait. Car tous ont combattu le nazisme au nom d'une culture profondément humaniste, enracinée dans l'Évangile.
Face à des formes de barbarie toujours renaissantes, leur action peut encore inspirer ceux qui, comme eux, « empruntent la voie du Christ, la voie de la Vie, la grande vie sublime, et ne peuvent plus revenir en arrière ». -
Quoi que nous nous efforcions de penser, nous continuons d'appartenir à notre siècle par les croyances les plus communes et, quand cela a lieu, par le fait tout aussi commun de ne plus croire - ou de ne pas donner notre confiance au monde. Nos pères se sont tant méfiés, ou ils ont été à ce point cyniques, que cette foi, entendue dans son sens large, semble nous être aujourd'hui interdite. À nous qui avons hérité de cette perte sans l'avoir consommée, ne restent que les débris d'une tradition devenue muette.Or la foi est vitale, et pas seulement la croyance religieuse. Mais dans une époque désorientée, nous ne pourrons peut-être sauver que le désir de croire : rien ne nous dit que nous retrouverons la croyance. Le paradoxe veut que cette impuissance annonce un temps de dangereuse crédulité. Il nous faut donc tout réapprendre. C'est à cette tâche que la philosophie doit s'atteler en prenant le contrepied de son éternelle tendance : en se mettant en quête de croire aussi résolument qu'elle avait cherché à savoir. La traversée du nihilisme est à ce prix.
Camille Riquier est vice-recteur à la recherche de l'Institut catholique de Paris et professeur à la Faculté de philosophie. Lauréat de l'Académie française pour Archéologie de Bergson (PUF, 2009), il est l'auteur de Philosophie de Péguy ou les mémoires d'un imbécile (PUF, 2017). Il est également membre de la revue Philosophie et de la revue Esprit. -
De l'enfant à l'adolescent
Maria Montessori
- Desclee De Brouwer
- Ddb Education
- 25 Août 2016
- 9782220083476
En cette période où des réformes du système éducatif se donnent explicitement pour projet de respecter les rythmes des élèves en organisant l'éducation par cycle, il faut lire les textes de Maria Montessori. Avant bien d'autres, elle avait expérimenté et pensé une telle progression, en relevant le défi de créer des outils pour qu'enfants et adolescents apprennent par eux-mêmes et non en écoutant un enseignement. Après L'enfant (0 à 6 ans), elle développe dans cet ouvrage les trois cycles suivants, de l'écolier jusqu'à l'étudiant. Jeanne-Françoise Hutin, responsable d'une Ecole Montessori et présidente de l'Association pour la diffusion des idées Montessori, présente le livre et en souligne toute l'actualité.
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Faire face à la canicule : Adapter les villes aux enjeux climatiques
Maud Lelièvre
- Desclee De Brouwer
- 15 Mai 2024
- 9782220098357
Les climatologues nous préviennent : si nous n'agissons pas, nos étés risquent de devenir invivables à l'horizon 2050, en particulier dans nos villes. Les grandes aires urbaines minéralisées ne laissent en effet plus d'espace à la nature pour se développer et nous aider à lutter contre les phénomènes caniculaires.
Plus que de proposer un diagnostic et de pointer les conséquences de ces vagues de chaleur sur les différentes composantes du tissu urbain, Maud Lelièvre, élue de terrain, traite des différentes facettes de l'adaptation des villes au réchauffement climatique en partant de solutions concrètes. Elle évoque aussi différents modèles inspirants.
Ce problème de l'adaptabilité des villes nous concerne tous. Plutôt que de « cuire » ou de « fuir », l'auteure nous propose d'« agir ». Tous, élus et citoyens, peuvent contribuer à construire ensemble des villes plus habitables. C'est un enjeu non seulement pour aujourd'hui, mais aussi pour les générations futures -
" Le monde de l'éducation est une espèce d'île où les individus, déracinés du monde, se préparent à la vie en y restant étrangers.
" Cette critique, radicale, que Maria Montessori adressait à l'école, l'a conduite à penser et à expérimenter une autre pédagogie. L'esprit absorbant de l'enfant est le dernier ouvrage écrit par Montessori. Elle le présente comme " un chaînon dans le développement de notre pensée et de notre oeuvre pour la défense des forces de l'enfance... "
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En 1943, la grande pédagogue Maria Montessori (1870-1952) donne une série de conférences à New Delhi, en Inde : c'est l'occasion pour cette inlassable militante d'une éducation nouvelle, tout orientée vers l'éveil et le développement de l'enfant, d'expliciter avec brio son point de vue. Dans un monde déchiré, en plein conflit mondial, marqué par un effondrement des valeurs qui n'est pas parfois sans rappeler celui que nous connaissons aujourd'hui, elle propose une méthode permettant au tout petit de grandir et de trouver sa place. Pour Maria Montessori, il ne s'agit pas seulement d'un destin individuel, mais aussi de l'avenir du monde. Aujourd'hui, dans de nombreux pays, des écoles mettent en oeuvre sa démarche pédagogique et des milliers d'éducateurs s'inspirent de ses grandes intuitions.
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L'enfant dans la famille
Maria Montessori
- Desclee De Brouwer
- Ddb Education
- 25 Août 2016
- 9782220083544
Connue surtout pour sa méthode pédagogique touchant aux premières années de la scolarisation - à travers les « Maisons des enfants » dont la première a été créée en 1907 à Rome -, Maria Montessori (1870-1952) s'est également intéressée aux premières relations de l'enfant dans sa famille. Une réalité très sensible aujourd'hui où bon nombre de parents ne savent plus se situer dans une juste relation avec leurs enfants, qui puisse concilier respect et autorité.
Ce livre rassemble les textes inédits d'une série de conférences données en 1923 à Bruxelles sur ce thème. Maria Montessori propose à sa manière un guide à l'intention des parents et éducateurs, pour éviter toute incompréhension ou tentation d'autoritarisme.
L'essentiel des oeuvres pédagogiques de Maria Montessori est publié en français chez Desclée de Brouwer.
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Qu'on ne s'y trompe pas : André Malraux était un agnostique revendiqué. Pourtant, sans le christianiser de force, François de Saint-Cheron, qui a côtoyé de près l'écrivain, montre que son itinéraire fut marqué par une quête ardente sinon de Dieu, du moins d'une forme de transcendance.Formé par le christianisme, l'auteur de La Condition humaine et de L'Espoir témoignait, à l'égard du mystère évangélique, d'une singulière proximité. Incomparable exégète de l'art sacré - dans Le Monde chrétien et Le Surnaturel -, Malraux était fasciné par le Christ, par saint Jean l'évangéliste et saint François d'Assise.En suivant un fil chronologique, François de Saint-Cheron présente avec finesse dans ce livre, nourri de sources inédites ou méconnues, l'attitude de Malraux face au Christ et au christianisme. Il procède à une relecture précise de son oeuvre et de sa correspondance, et à l'évocation de certaines de ses amitiés avec de grandes figures catholiques telles que François Mauriac, Georges Bernanos, José Bergamin ou encore le père Pierre Bockel.
Dans sa jeunesse, François de Saint-Cheron a rencontré André Malraux ; aujourd'hui maître de conférences à la Faculté des Lettres de la Sorbonne, il a publié L'Esthétique de Malraux (Sedes), Malraux et les poètes (Hermann), a collaboré à l'édition des oeuvres complètes d'André Malraux (« Bibliothèque de la Pléiade ») et procuré une édition de Lettres choisies de l'écrivain (« Folio »). -
La liturgie dans l'histoire : De la dernière Cène au concile Vatican II
Marcel Metzger
- Desclee De Brouwer
- 10 Avril 2024
- 9782220098326
Entre la dernière Cène célébrée par Jésus et une grand-messe pontificale à Saint-Pierre de Rome ou une liturgie épiscopale byzantine, que de différences ! De même, entre les premières immersions baptismales évoquées dans les Actes des Apôtres, et le baptême d'un nouveau-né dans nos paroisses. Pourquoi un tel changement dans les célébrations du mystère chrétien ?
Seul un parcours historique, parfaitement documenté, comme celui que nous propose l'auteur, fait comprendre cette évolution. Les formes essentielles de la liturgie ont été fixées très tôt, selon les traditions reçues des Apôtres. Mais la part donnée aux lectures bibliques, à l'enseignement, au chant, aux déploiements rituels, aux processions a beaucoup varié au cours des siècles, selon les nécessités pastorales, les situations des communautés, les contextes culturels.
Tout en intéressant le lecteur à l'ensemble des réalités qui font la vie liturgique, cet ouvrage clair et précis permet aussi de mieux appréhender les réformes engagées au cours de l'histoire afin que l'Église soit toujours plus fidèle à ce qui constitue l'expression profonde de sa foi. -
Du brouillard dans la tête ; la dépression expliquée aux enfants
Judith Rieffel, Mademoiselle Caroline
- Desclee De Brouwer
- 5 Février 2020
- 9782220096612
« Maman est tout le temps triste, est-ce que c'est de ma faute ? »« Papa ne joue plus avec moi, est-ce qu'il ne m'aime plus ? » Quand un enfant est face à une personne qui souffre de dépression, il se pose mille questions...Judith Rieffel et Mademoiselle Caroline nous aident à trouver les bons mots pour parler avec lui et le rassurer.
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Les étapes de l'éducation
Maria Montessori
- Desclee De Brouwer
- Ddb Education
- 18 Janvier 2017
- 9782220082264
L'éducation a pris aujourd'hui une importance insoupçonnée : elle ne vise pas seulement à évoluer à l'intérieur de l'école, mais elle s'étend au-delà, pour s'allier à la science, à la sociologie... Les termes de nouvelle éducation, de pédagogie scientifique s'appliquent au mouvement ardent d'une réforme qui est le résultat d'une aspiration profonde, éprouvée par toute l'humanité... Oui, l'enfant nous a ouvert un monde nouveau et nous a révélé un homme meilleur. Cet homme, nous ne devons pas seulement l'instruire ; il nous faut le défendre tout comme le trésor le plus précieux de l'humanité ; et il nous faut le servir afin qu'il nous fasse ses révélations parce que nous avons besoin de lui. »Publié pour la première fois en 1936 chez Desclée de Brouwer, ce livre reprend la grande conférence prononcée à la Sorbonne en juin de la même année par Maria Montessori (1870-1952). Avec des accents de profondeur et de sensibilité, la grande pédagogue italienne présente de manière ramassée les grandes intuitions de sa démarche.
Première femme médecin d'Italie, Maria Montessori est l'héritière des idées pédagogiques de Jean-Jacques Rousseau. Elle nous convie à considérer l'enfant comme une personne complexe et fragile, dotée de savoirs insoupçonnés. Ses vues étonnent par leur fraîcheur et leur pouvoir d'éveiller en chacun l'enfant qu'il a été. -
La violence semble aujourd'hui prise dans un processus d'escalade qui rappelle la propagation du feu, ou celle d'une épidémie ; mais, en dehors des grandes images mythiques qui ressurgissent, les mots manquent pour dire ou décrire ce qui risque de nous submerger.
Le présent ouvrage s'élève ainsi contre le relativisme qui mine les pensées contemporaines, incapables de saisir la violence à la racine de tout ordre symbolique. Car la violence n'est pas politique, encore moins biologique, mais mimétique : qui n'a pas compris les ressorts de l'imitation s'interdit de pouvoir comprendre les menaces qui sont en train de poindre. René Girard revient sur sa conviction que seuls la théologie de la Croix de saint Paul, les Evangiles et l'Apocalypse de Jean, prophétisés par la Bible, sont à même de dévoiler l'origine cachée des institutions humaines.
Il révèle également les grandes lignes de son travail en cours : un darwinisme revisité, une anthropologie qui, ne pouvant rester sourde à la Révélation, se conforme aujourd'hui à une théologie. Il précise enfin les points qui l'attachent à la fois et l'opposent à l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss. Alerte, toujours en devenir, quitte à réviser d'anciennes analyses pour mordre sur les problèmes les plus contemporains, cette pensée foisonnante réserve au lecteur de belles surprises.
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éveille-toi, mon âme : introduction à la philosophie d'Edith Stein
Christof Betschart, Bénédicte Bouillot
- Desclee De Brouwer
- 18 Octobre 2023
- 9782220098142
Si Edith Stein est aujourd'hui connue pour son parcours exceptionnel d'intellectuelle allemande, née juive, devenue chrétienne et carmélite, morte à Auschwitz, ce livre entend combler un manque : celui d'une introduction générale à sa philosophie, et relever un double défi : rendre abordable une pensée réputée difficile, tout en montrant sa vigueur et son actualité, à travers l'approche renouvelée qu'elle propose de la notion d'âme.Dans un xxe siècle où l'âme a été considérée comme une notion désuète, inappropriée même pour penser l'humain, où la philosophie, les sciences humaines, et la théologie ont cru pouvoir s'en passer, Edith Stein montre au contraire que renoncer à l'âme, c'est s'empêcher de considérer certains aspects fondamentaux de la vie humaine.À travers une démarche qui allie phénoménologie, métaphysique et mystique, et par ses talents descriptifs, elle nous rend attentifs à l'expérience vécue de l'âme, mais aussi au tragique d'une vie qui en est dénuée. Elle réveille ainsi en nous le désir de ce « supplément d'âme », qui donne à notre existence sa profondeur, sa vitalité, sa couleur et sa saveur... telle l'âme du violon qui, bien qu'à peine visible, assure l'unité de l'instrument et en déploie les résonances à tout le corps.
Bénédicte Bouillot, membre de la communauté du Chemin neuf, est professeur de philosophie aux facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres).Christof Betschart, carme déchaux, est doyen de la faculté de théologie Teresianum à Rome, où il enseigne notamment l'anthropologie théologique. -
Le pouvoir exerce une fascination, parce qu'il engendre la puissance, parce qu'il transforme aussi.
Qu'est-ce qu'avoir du pouvoir ? Qu'est-ce qui fonde le pouvoir qu'un homme peut exercer sur d'autres hommes ? Charles Pépin s'attarde sur le pouvoir de l'homme politique, du chef d'entreprise, d'un ami qui sait se faire écouter, d'un prêtre sur ceux qui se confient à lui, d'un professeur dans sa classe et même sur celui d'une oeuvre d'art. Trouverons-nous alors l'essence du pouvoir ? Comprendrons-nous ce qui inscrit Napoléon, Barack Obama, Gérard Mestrallet ou Yannick Noah dans une veine commune ?
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Depuis juillet 2013, on est sans nouvelles du prêtre jésuite italien Paolo Dall'Oglio, qui a réhabilité dans les années 1980 le monastère Mar Moussa al-Habachi, dans le désert syrien, pour en faire un haut lieu d'hospitalité et de dialogue.Opposant résolu à Bachar al-Assad, le père Paolo n'a cessé de plaider, aux côtés des révolutionnaires, pour une « Syrie libre ». Expulsé de son pays d'adoption en 2012, il y retourne clandestinement au bout d'un an. Il est enlevé peu de temps après à Rakka dans des circonstances troubles. Est-il retenu dans les prisons du pouvoir ou dans celles de Daech ? Le mystère autour de sa disparition reste entier.Pris entre les sentiments confus de révolte, de découragement et d'espoir, René Guitton rend ici hommage à un ami très cher, mais aussi, à travers lui, à ceux qui hurlent en silence leurs souffrances, leurs douleurs physiques et morales, et leur rage devant les irrémédiables destructions d'un des berceaux les plus importants de l'humanité.
René Guitton, essayiste engagé et romancier, est l'auteur de nombreux ouvrages, essais, documents et romans, parmi lesquels Ces chrétiens qu'on assassine ou encore le Dictionnaire amoureux de l'Orient. -
« Nous vous en prions sous le familier, découvrez l'insolite, sous le quotidien, décelez l'inexplicable. Puisse toute chose dite habituelle vous inquiéter. » Colette Nys-Mazure a pris au sérieux l'exhortation de Brecht pour nous offrir cette Célébration du quotidien. Car dans la routine des jours, nous sommes bien souvent ailleurs, absents à nous-mêmes, sourds à ce miracle continu qu'est notre vie ordinaire. À travers une écriture poétique et très suggestive, Colette Nys-Mazure célèbre la trame secrète de nos existences. « Chaque matin, je m'étonne et je me réjouis d'être en vie. Je ne m'y habitue pas. »
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Ce dont nous avons peur, c'est de vivre. Car vivre, c'est toujours mourir à soi-même. Nous préférons nous soumettre à la mort ou nous laisser domestiquer par elle.
Contre ce qu'il appelle ces « sagesses de camomille » ou les pensées morbides, l'auteur pense ici la mort dans le sillage de Simone Weil : comme une constante déprise de soi- même, comme une constante mort à soi-même.
Il nous faut donc éviter deux écueils. Le premier est l'obsession de la mort, qui fait les sagesses et les prétendus arts de vivre. Le second est l'obsession de la vie, qui transforme l'affirmation de la vie en affirmation de soi- même. C'est parce que nous saurons, notre vie durant, mourir à nous-mêmes, à notre volonté de maîtrise, que nous pourrons nous ouvrir au réel et lui consacrer toute notre attention.
Nous pourrons alors mourir pour de bon, nous perdre totalement et perdre toute assurance, afin de nous recevoir totalement d'un Tout-Autre. Une pensée de la vie qui jamais ne se laisse contaminer par la mort, une philosophie qui devient ascèse de tous les jours est beaucoup plus qu'une sagesse : elle est une pensée de la résurrection, une pensée qui nous fait triompher de la mort.
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Si c'est au nom d'un futur toujours meilleur que le monde a été transformé en un chantier permanent, nous sommes arrivés à un stade où le rapport entre les bénéfices du « développement » et ses nuisances s'avère de plus en plus défavorable. La perte de confiance dans le progrès doit alors être compensée par une inflation de ce qu'il est censé apporter : plus le monde va mal et menace de s'écrouler, plus il faut abreuver les populations de promesses exorbitantes.Tel est le rôle du transhumanisme - et peu importe que ce qu'il annonce ne soit pas destiné à se réaliser. Lui accorder trop d'importance, c'est donc se laisser captiver par un leurre. Faudrait-il refuser d'y prêter attention ? Cela n'est pas si simple. Le transhumanisme nous trompe parce qu'il joue en nous sur des ressorts puissants. Se donner une chance de désamorcer la fascination qu'il exerce et le malheur qu'il propage, réclame de mettre au jour ce qui nous rend si vulnérables à ses illusions.
Olivier Rey est chercheur au CNRS, membre de l'Institut d'histoire et de philosophie des sciences et des techniques. Il a enseigné les mathématiques à l'École polytechnique et enseigne aujourd'hui la philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a publié plusieurs ouvrages dont Une folle solitude. Le fantasme de l'homme auto-construit (2006), Après la chute (2014) et Une question de taille (2014).