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Pauvert
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« Le plus poignant des romans d'amour contemporain.» Raymond Queneau« L'écume des jours, c'est Roméo et Juliette sans confl its familiaux, Tristan et Yseut qui n'ont pas besoin de philtre, Paul et Virginie à Saint-Germain-des-Prés, une Dame dont les Camélias sont remplacés par un Nénuphar, Héloïse sans castrer Abélard. Voilà un tournant : le moment, après la guerre, où le roman français se dit que ce qui importe, c'est de faire bouger le lecteur sur un air de be-bop. Boris Vian en a marre des académismes, il veut faire rire et swinguer la langue, il veut obtenir les larmes, il veut aussi faire rêver et proposer davantage qu'une romance: une fenêtre ouverte sur le merveilleux.» Frédéric Beigbeder
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28 août Le sentier longeait la falaise. Il était bordé de calamines en fleur et de brouillouses un peu passées dont les pétales noircis jonchaient le sol. Des insectes pointus avaient creusé le sol de mille petits trous ; sous les pieds, c'était comme de l'éponge morte de froid.
Jacquemort avançait sans se presser et regardait les calamines dont le coeur rouge sombre battait au soleil. A chaque pulsation, un nuage de pollen s'élevait, puis retombait sur les feuilles agitées d'un lent tremblement. Distraites, des abeilles vaquaient. -
Mouvement des " Citoyens du Monde (Garry Davis) et prend part à de nombreuses manifestations publiques, Publication de Martinique, charmeuse de serpents, ouvrage écrit en collaboration avec le peintre André Masson. 1952: polémique avec Camus à propos de la révolte. 1953: publication de La Clé des champs. 1956: fondation de la revue " Le Surréalisme, même ". Prise de position contre l'intervention soviétique en Hongrie. Adhésion au comité des Intellectuels contre la poursuite de la guerre en afrique du Nord. 1960: Breton signe parmi les tout premiers le Manifeste des 121 sur le " droit à l'insoumission ". 1966: mort d'André Breton. Une foule de jeunes gens se rend au cimetière des Batignolles.Le surréalisme s'est attaqué, s'attaquera aux problèmes qui ne sont éternels que par la peur qu'ils n'ont cessé d'inspirer à l'homme.René CrevelLe temps était aux aurores boréales invisibles dans les salles d'attente du dictionnaire _ Tu lançais le Manifeste du surréalisme _ comme une bombe explosant en vol de paradisiers faisant le vide dans la basse-cour _ et les éclats atteignaient au passage quelque digne vieillard à trogne d'élégie...Benjamin PéretCe qui frappe aujourd'hui dans ce texte historique (Poisson soluble), c'est une certaine légèreté, _ une légèreté d'élément, qui n'est pas celle de la poésie légère, mais celle de la première montgolfière, et qui comme elle brûle le papier.Julien GracqNous ne savons ce qu'est réellement mourir, sinon que c'est la fin du moi _ la fin de la prison. Breton plusieurs fois fit éclater cette prison, dilata ou nia le temps et, dans un instant sans mesure, coïncida avec l'autre temps. Cette expérience, noyau de sa vie et de sa pensée, est invulnérable et intangible: elle est au-delà du temps, au-delà de la mort, au-delà de nous.Octavio Paz
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Les Exploits d'un jeune Don Juan
Guillaume Apollinaire
- Pauvert
- Fonds Pauvert
- 5 Avril 1977
- 9782720200557
Guillaume Apollinaire a écrit deux romans érotiques. Les Onze mille Verges sont infiniment plus célèbres que Les Exploits d'un jeune Don Juan, dont les éditions sont aussi beaucoup plus rares. C'est peut-être parce que les thèmes et la manière dont ils sont traités sont tellement différents dans les deux livres, que l'on a longtemps hésité à les croire du même auteur. La truculence, l'énormité et parfois la violence du premier, font place ici à la fraîcheur et à la naïveté de l'érotisme adolescent.Dans sa préface, le professeur Michel Décaudin restitue définitivement et magistralement Les Exploits d'un jeune Don Juan à Guillaume Apollinaire.
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Dans une maternité, une femme épuisée, sous perfusion. Elle vient d'accoucher d'une fille, Adèle, et contemple le berceau, entre amour, colère et désespoir. Quelque chose la terrifie au point de la tenir éveillée, de s'interdire tout repos : la loi de la reproduction. De génération en génération, les femmes de sa lignée transportent la blessure de leur condition dans une chaîne désolidarisée, sans merci, où chacune paye l'ardoise de la précédente. Elle le sait, elle en résulte, faite de l'histoire et de la douleur de ses aînées. Elle voudrait que ça s'arrête. Qu'Adèle soit neuve, libre.
Alors comme on vide les armoires, comme on nettoie, elle raconte. Adressant à Adèle le récit de son enfance, elle explore la fabrique silencieuse de la haine de soi qui s'hérite aussi bien que les meubles et la vaisselle. Défiance du corps, diabolisation de la séduction, ravages discrets de la jalousie mère-fille... Elle offre à Adèle un portrait tourmenté de la condition féminine, où le tort fait aux femmes par les femmes apparaît dans sa violence ordinaire.
Et c'est véritablement un cadeau. Car en mettant à nu, rouage après rouage, la mécanique de la transmission, elle pourrait parvenir à la détruire.
Maria Pourchet est romancière. Elle a notamment signé Rome en un jour (Gallimard, 2013) et Champion (Gallimard, 2015). -
Albertine est unique. Son style est sombre et aristocratique, poétique et cynique. Son regard de poète - aigu et épuré - traverse ses récits comme un ruisseau qui se heurte à des cailloux ; une artère sombre qui s'écrase et se reforme. Albertine, la petite sainte des écrivains non conformistes. Avec quelle rapidité j'ai été entraînée dans son monde - prête à gribouiller toute la nuit et à descendre des litres de café brûlant, m'arrêtant à peine le temps de remettre du mascara. J'ai accueilli son chant ardent de toute mon âme. Sans Albertine pour me guider, aurais-je fanfaronné de la même façon, fait face à l'adversité avec la même ténacité ? Sans L'Astragale comme livre de chevet, mes poèmes de jeunesse auraient-ils été aussi mordants ? Patti Smith
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Sculpteur du cuir stretch, passionné de Yourcenar, thérapeute curieux à l'écoute des femmes : il y a plusieurs vies dans la vie de Jean-Claude Jitrois.
Lors des soirées qu'il organise rue de Rivoli, il rassemble tout ce que Paris compte de chic et de louche. Le public en redemande.
C'est que « les Jitrois » connaissent du monde. Le couturier des stars, tout à la fois mari fidèle, amant volage, patriarche inflexible et capitaine sur le pont, aura fait le tour du siècle.
ILlustrée de nombreuses archives photos, cette histoire - la sienne, celle de sa tribu et d'une fin de millénaire incandescente - mêle montées de sève et chutes de reins.
Des bras de Mike Tyson ou de Brigitte Nielsen aux couloirs de la fac de Nice, Ma peau se souvient évoque l'éducation sentimentale d'un homme rétif aux conventions bourgeoises, l'effervescence baroque de la jet set mondiale et les heures sombres des années sida. S'y lit, au lendemain de son quatre-vingtième anniversaire, l'itinéraire d'un designer visionnaire mû par l'amour du cuir et de la liberté.
Couturier français né en 1944, Jean-Claude Coste, dit Jitrois, ouvre sa première boutique à Nice en 1976 après une carrière remarquée de psychomotricien. Il révolutionne l'industrie de la mode par la sublimation du cuir stretch, qui le propulse au rang d'icône internationale, et reçoit la Légion d'honneur en 2002 pour ses contributions au secteur du vêtement. -
L'Histoire de l'oeil sans doute le premier livre de Georges Bataille, a été publié en 1928 sous le nom de Lord Auch. Le Plan d'une suite de l'histoire de l'oeil a paru pour la première fois dans l'édition de 1967.
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Paru pour la première fois en 1948, Et on tuera tous les affreux est le troisième ouvrage de Boris Vian écrit sous le pseudonyme de Vernon Sullivan.Sexe, sang, anticipation scientifique, suspense, espionnage et froide rigolade y sont superbement dosés.
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Yann Andréa a frappé à la porte de Marguerite Duras l'été 1980 à Trouville, après lui avoir adressé d'innombrables lettres pendant cinq ans. Ils ne se sont plus quittés. Seize ans de vie partagée entre un « monstre » de la littérature et un amant, le dernier, son préféré. Entre eux, Cet amour-là, que Yann chercha dans ce livre à garder vivant au-delà de la mort. Yann Andréa (1952 - 2014) est l'auteur de plusieurs livres parmi lesquels M. D. (Minuit, 1983) et Ainsi (Pauvert, 2003). Lors de sa première publication en 1999, Cet amour-là a connu un immense succès.
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La vieillesse renouvelle la terreur à l'infini. Elle ramène l'être sans finir au commencement. Le commencement qu'au bord de la tombe j'entrevois est le porc qu'en moi la mort ni l'insulte ne peuvent tuer. La terreur au bord de la tombe est divine et je m'enfonce dans la terreur dont je suis l'enfant.
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A dire vrai il n'est pas question de Pékin dans ce roman, et d'automne guère plus - mais seulement d'un homme qui, ayant raté son autobus, se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert. Ils seront d'ailleurs plusieurs, bientôt, à s'en mêler : archéologue, médecin, abbé... , chacun venu là pour des raisons qui restent à élucider mais avec une vision des choses bien précise, des rêves et des désirs bien singuliers.
Flirtant avec l'absurde de façon aussi drôle que poignante, ce roman de Boris Vian paru une première fois en 1947 puis une deuxième en 1956 n'a pourtant jamais connu le succès du vivant de l'auteur. Mais la postérité lui a rendu justice de manière éclatante.
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Le verbe vivre n'est pas tellement bien vu puisque les mots viveur et faire la vie sont péjoratifs. Si l'on veut être moral, il vaut mieux éviter tout ce qui est vif, car choisir la vie au lieu de se contenter de rester en vie n'est que débauche et gaspillage. A son niveau le plus simple, le Bleu du ciel inverse cette morale prudente en décrivant un personnage qui se dépense jusqu'à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries. Cette dépense, volontaire et systématique, est une méthode qui transforme la perdition en connaissance et découvre le ciel dans le bas. Face à la mort, et sachant que rien ne lui échappe, il ne saurait être sérieusement question de " salut ", aussi la volonté de se perdre est-elle la seule éclairante _ la seule d'où puisse surgir une nouvelle souveraineté. Le Bleu du ciel en décrit l'apprentissage en dénudant au fond de chacun de nous cette fente, qui est la présence toujours latente de notre propre mort. Et ce qui apparaît à travers la fente, c'est le bleu d'un ciel dont la profondeur " impossible " nous appelle et nous refuse aussi vertigineusement que notre vie appelle et refuse sa mort.
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Les onze récits de ce recueil ont été rassemblés par Boris Vian lui-même; leurs nombreuses rééditions ont apporté la preuve de l'importance de cet ouvrage dans son oeuvre.Onze récits où se conjuguent l'émotion, la verve, la fantaisie, la tendresse et la saine insolence de Vian.
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>Boris Vian Elles se rendent pas compte Que Gaya s'apprête à en épouser un autre, Francis, son ami d'enfance et amoureux d'occasion, aurait peut-être pu l'admettre à la rigueur. Mais que le fiancé lui fournisse de la drogue, non !
Surtout qu'il appartient à une drôle de bande, ce fiancé. Et qu'en plus il n'aime pas les filles. Et là, ça devient carrément louche. Parce qu'elle est d'une famille très riche, la petite Gaya.
Alors il fonce, Francis. Beaucoup de bagarres, pas mal de sexe, quelques morts.
Il faut ce qu'il faut : sans ça, elles se rendent pas compte !
Un «Vernon Sullivan» percutant, qui classe sans conteste Boris Vian parmi les classiques du polar noir.
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Il n'est pas dans mon intention, en présentant aujourd'hui cette variation sur Saint-Germain-des-Prés, d'épuiser la somme des commentaires que l'on pourrait faire sur ce quartier de Paris devenu brusquement vers 1947 un des pôles d'attraction du monde intellectuel (sic) ou plus simplement du public. Ce n'est pas que le recul manque, car on prend le recul qu'on veut; c'est plutôt qu'il faudrait alors faire oeuvre d'historien véritable, et que je ne m'en reconnais ni les capacités ni la patience. En 1950, Boris Vian remanie son texte, destiné à l'origine à la collection des Guides Verts publiés par les éditions Toutain, et en fait un ouvrage retraçant avec brio et légèreté le quartier de Saint-Germain-des-Prés des années d'après-guerre.Le Manuel présente Saint-Germain-des-Prés qui vit fleurir les nouveaux courants de la littérature moderne, du théâtre, de la chanson, du cinéma, des arts plastiques, de la danse, de la philosophie, de la photographie, de la musique contemporaine.Tous les amoureux du jazz se rencontraient dans les caves; tous ceux qui avaient en commun une furieuse envie de vivre se rencontraient à Saint-Germain-des-Prés.
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