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Quand les seniors mènent l'enquête...
Une nouvelle série de cosy mystery avec des détectives-retraités aussi charmants que loufoques !
Agnes Sharp avait déjà bien assez de soucis avec sa hanche, le remonte-escalier et ses entreprenants colocataires. Elle n'avait pas besoin de ce cadavre dans la grange. Ni de cet autre cadavre dans le jardin de ses voisins. Mais il faut se rendre à l'évidence : on ne peut pas se fier à l'air idyllique de la campagne anglaise, un perfide meurtrier a les vieilles dames dans le collimateur !
Sans traîner, Agnes et ses petits camarades se lancent à la poursuite de l'assassin - une enquête qui les mènera non seulement sur le sol glissant de la salle paroissiale, mais aussi dans une douteuse maison de retraite et, enfin, dans les profondeurs de leur propre passé. Car eux aussi ont leurs petits secrets... -
Printemps 1920. Un prêtre est retrouvé sauvagement assassiné au Sacré-Coeur, à Montmartre, le coeur arraché, affublé d'une croix et d'une couronne d'épines. Quelques jours plus tard, un deuxième prêtre est tué selon le même rituel macabre à Carcassonne.
Pour démasquer le meurtrier, c'est le secret de sa propre histoire que François-Claudius Simon, l'ancien orphelin devenu l'un des plus brillants policiers de sa génération, va devoir percer. Un secret douloureux qui va le plonger au coeur d'une des plus grandes affaires du début du XXe siècle : celle de l'abbé Saunière, petit curé de campagne devenu richissime après avoir découvert un inestimable trésor dans son église. Entre mythe et réalité, la nature de ce trésor fascine et divise aujourd'hui encore historiens, chercheurs et passionnés d'ésotérisme.
Sur les traces de la légende de l'abbé Saunière, l'une des plus sulfureuses de l'Église catholique, un suspense diaboliquement construit, digne du Da Vinci Code. -
Alors que l'enquête sur laquelle il travaille à Paris - l'assassinat sauvage d'un ancien espion de l'Okhrana, les services secrets du tsar - piétine, François-Claudius Simon, brillant inspecteur du 36, quai des Orfèvres, est envoyé en mission officieuse à Moscou par le gouvernement français. Il doit tenter de trouver un accord avec les autorités russes sur une autre affaire, délicate, qui met en cause le neveu du ministre de l'Intérieur, à l'heure où les relations sont plus que tendues entre les démocraties occidentales et la toute jeune République soviétique dirigée par Lénine.
Le jeune inspecteur est prévenu : si les choses tournent mal, il devra se débrouiller seul. Pas question que le gouvernement prenne le risque d'un incident diplomatique avec ce régime incontrôlable. Mais comment François pourrait-il refuser de se jeter dans la gueule du loup ? Là-bas, il y a Elsa, sa rebelle et fière Elsa, partie mettre en pratique son idéal révolutionnaire malgré son amour pour lui et leur enfant qu'elle porte.
L'occasion unique, rêve-t-il, de la convaincre de rentrer avec lui, une fois sa mission accomplie. Et peut-être, aussi, la chance de démasquer sur place les commanditaires du meurtre de Paris : en bon flic qui ne lâche rien, François emporte avec lui des documents découverts lors des premières investigations sur la scène du crime. Parmi eux, une vieille berceuse populaire, écrite et signée de la main d'un certain " Sosso " - en réalité, un texte codé prouvant l'appartenance de Joseph Staline à la fameuse Okhrana...
Document embarrassant que le futur " Petit Père des peuples " veut, évidemment, récupérer à tout prix. François n'est pas du genre à se laisser faire mais, sans appui et dans l'atmosphère de paranoïa aiguë et de complot permanent qui caractérise le pouvoir soviétique, ses chances d'en sortir vivant semblent bien minces...
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À vingt-quatre ans. LeoWïndsmith est l'héritier de la plus importante galerie d'art new-yorkaise. Windsmith et Kline. Son grand-père Miitthew l'a désigné pour lui succéder à la tête de son empire. La vie lui sourit jusqu'au jour où il rencontre Raphaëlle Debloye. Cette troublante Française, professeur d'histoire de l'art à Columbia, laisse planer des doutes sur l'origine de la fortune des Windsmith. Quand le mur de Berlin s'écroule, des centaines de tableaux volés par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale remontent à la surface, attisant bien des convoitises. Et avec eux, des secrets longtemps cachés.
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Dans la société dublinoise conservatrice, patriarcale et ultracatholique des années 1950, April Latimer, jeune interne en médecine, laisse dans son sillage comme un parfum de scandale. Rebelle, indépendante, avec un goût pour les hommes décidément peu conventionnel... Quand Phoebe Griffin, sa meilleure amie, découvre qu'elle a disparu depuis une semaine, elle redoute le pire... et va demander à son père, le brillant mais imprévisible Quirke, médecin légiste qui a la réputation de fouiner un peu trop dans les affaires des autres, de l'aider à retrouver la trace d'April.
De nouveau sobre après une intense (et énième) cure de désintoxication, Quirke va suivre Phoebe dans sa quête, et se retrouver impliqué jusqu'au cou dans l'histoire de la jeune femme disparue. Une histoire trouble, qui lève le voile sur de terribles vérités où il est question de sauvagerie familiale, de cruauté religieuse et de haine raciale.
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Un jeune capitaine, humaniste et idéaliste, mène une enquête policière au coeur de la terrible campagne de Russie.0300Juin 1812, Napoléon lance une armée de quatre cent mille hommes à la conquête de la Russie. Mais sur la route de Moscou, entre les batailles d´Ostrowno et la Moskowa, un officier de la Grande Armée tue sauvagement des femmes. C´est au capitaine Quentin Margont que Son Altesse le prince Eugène, vice-roi d´Italie et beau-fils de Napoléon, demande de suivre ? discrètement ? cette piste sanglante...À trente et un ans, Armand Cabasson fait éclater son talent dans ce thriller historique, digne des «Foulards rouges» de Frédéric Fajardie pour le suspense et de William Boyd pour la qualité des reconstitutions historiques. Il a su ressusciter une époque, confronter le lecteur avec la vie quotidienne des hommes qui participèrent à cette épopée ? toujours avec le plus grand souci d´authenticité. Il a déjà publié en 1998 un premier polar et de nombreuses nouvelles. Et il a été remarqué, notamment au festival de Cognac. Dans «Les Proies de l´officier», il a voulu allier son goût naturel pour le thriller ? fortement nourri par sa connaissance de la psychologie des criminels psychopathes ? à sa passion pour l´époque napoléonienne.0400Depuis la Grande Redoute, on vit accourir une multitude de Russes, les épaules pressées les unes contre les autres. Le courage gorgé de vodka, ils formaient un mur compact et criaient : «Hourra! Hourra!» pour remercier les Français de leur faire le plaisir extrême de les affronter. Dans le retranchement, principalement occupé par le 30e de ligne car les autres régiments étaient placés de part et d´autre de la position, on était sidéré. Alors quoi? On n´avait pas gagné? Ce n´était donc pas fini? Les Français faisaient feu de toutes parts mais les Russes ne ralentissaient même pas leur course. Leur masse grouillante verte et blanche où scintillaient les reflets des baïonnettes recouvrait aussitôt ceux des leurs qui tombaient, donnant l'illusion que la fusillade n´avait eu aucun effet. - Nom de Dieu, on tire sur des fantômes ou quoi? jura quelqu´un.Margont aperçut Saber qui, avec quelques hommes, abattait les restes de la double palissade qui fermait la gorge de la Redoute. Ils faisaient pression sur les troncs épargnés par les boulets, poussant à deux mains ou s´adossant contre le bois. On avait du mal à comprendre pourquoi ils agissaient ainsi. N´avaient-ils donc pas remarqué que les Russes allaient rentrer par là? - Arrêtez-moi ces crétins ou je les fais fusiller sur-le-champ contre leurs poteaux! cria un colonel en désignant Saber et ses hommes de la pointe de son sabre.Margont se fraya un chemin dans la foule des fusiliers pour rejoindre son ami. - Tu es fou? Qu´est-ce que tu fais?Saber avait agrippé un tronc qu´il faisait pencher peu à peu. Il était si têtu que, si trois hommes l´avaient empoigné pour l´enlever de force, ils l´auraient emporté avec son bout de palissade.- La Redoute est perdue! On va être balayé comme des feuilles mortes et les habits verts vont s´accrocher à cette batterie comme des moules à leur rocher. La seule façon de revenir ici, ce sera une attaque combinée en étau, infanterie de face et cavalerie à revers. Donc il faut dégager la voiepour nos cavaliers!- Une attaque combinée? hurla Margont sans comprendre.Durant la nuit, Saber n´avait jamais tenu compte du facteur humain en traçant ses plans de bataille sur le sol. Ça, c´était une chose. Mais même à présent, alors qu´une marée humaine allait les engloutir, il continuait à raisonner de façon froide et mathématique. Désincarnée, même. Saber s´écroula avec son poteau. Un cavalier surgit devant eux. Son cheval piaffait et agitait la tête pour chasser l´écume de ses lèvres. L´homme et sa monture se tenaient en contre-jour et leurs silhouettes, sombres, fières, magnifiques, étaient effrayantes. On aurait dit l´un des quatre cavaliers de l´Apocalypse. Les yeux des soldats s´acclimatèrent et reconnurent le colonel Delarse. Il tournait le dos à l´ennemi. Les Russes, de plus en plus proches, tentaient tous d´abattre cet offi
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Les Maudits,le thriller à la mode, enflamme les cinémas parisiens : chaque nouvel épisode de ce feuilleton cinématographique (l´ancêtre de nos séries télévisées modernes, en somme), produit quasiment en temps réel, attire des foules de plus en plus nombreuses. Mais voilà qu´un assassin se met à confondre fiction et réalité : il poignarde des jeunes femmes en pleine séance, imitant point par point les acteurs à l´écran, leur mode opératoire et les péripéties du scénario... Très vite, les soupçons des policiers se tournent vers le monde animé des studios de Vincennes, où l´usine à rêves ressemble de plus en plus à une fabrique de crimes en série. À la tête de l´enquête, le jeune inspecteur François-Claudius Simon comprend que s´il veut débusquer le tueur des salles obscures, il va devoir faire lui aussi un peu de cinéma... En plein désarroi personnel, il n´a pourtant ni le coeur ni la tête à ça. Son amante, la sublime Elsa, a disparu du jour au lendemain, son passé d´orphelin - qu´il a toujours soigneusement évité d´affronter - le rattrape brutalement, et son ex-fiancée, avec qui il n´est pas tout à fait certain d´avoir réussi à tourner la page, réapparaît dans sa vie de manière bien troublante : au coeur de son enquête...
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Printemps 1919. Dans une France exsangue qui n'en finit pas de panser ses plaies, un cadavre est découvert au sous-sol d'un hangar abandonné de la gare Montparnasse, le visage atrocement mutilé. C'est la première affaire de François-Claudius Simon, jeune inspecteur à la brigade criminelle et rescapé des tranchées. Bientôt, les meurtres se succèdent, suivant le même rituel macabre : non content d'exécuter ses victimes, tous d'anciens soldats, l'assassin les transforme en gueules cassées. Pourquoi cet acharnement ? Porté par un héros aussi sympathique que mystérieux, "La Valse des gueules cassées" inaugure une nouvelle série policière qui nous entraîne avec brio et esprit dans le tourbillon des lendemains de la Grande Guerre.
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Depuis sa précédente enquête (Les Disparus de Dublin), Quirke a perdu Sarah, l'amour de sa vie, son père est mourant, il est quasiment brouillé avec Phoebe, sa fille unique. Et il a arrêté de boire. Pour le reste, il est toujours aussi maladroit et bourru, coincé dans son énorme carcasse de grand dur au coeur (presque) tendre. Et cette fois encore, les ennuis vont lui tomber dessus sans qu'il les ait cherchés. Alors qu'il travaille dans son antre, à la morgue du Holy Family Hospital, Billy Hunt, un vieux copain de fac (pas si copain que ça, en réalité), le contacte, éploré : Deirdre, sa femme, s'est jetée du haut d'une falaise dans la baie de Dublin. Et Hunt supplie Quirke de ne pas pratiquer d'autopsie : imaginer sa ravissante épouse découpée en morceaux lui fend le coeur. Évidemment, Quirke est obligé de pratiquer cette autopsie, durant laquelle il découvre que la jeune femme n'est pas du tout morte noyée (elle n'a pas d'eau dans les poumons), mais d'une overdose de morphine... Pourtant, le légiste va laisser classer l'affaire comme un suicide.
En restera-t-il là pour autant ? Bien sûr que non. D'abord parce que, commençant à fureter dans le passé de la victime, Quirke découvre qu'elle avait une double vie, une double identité, entourée de personnages aussi troubles que les circonstances de sa mort. Ensuite parce que Phoebe en vient à être impliquée dans l'affaire. Impliquée et probablement en danger...
L'enquête de Quirke alterne avec le récit du passé de Deirdre et plonge le lecteur dans un Dublin des années 1950 envoûtant, l'entraînant dans une intrigue digne des meilleurs films noirs américains. Et puis il y a les liens, sombres et complexes, entre les personnages, leurs conflits irrésolus, leurs zones d'ombre, leurs désirs refoulés... Et là, Banville/Black s'impose comme un véritable maître du polar d'atmosphère.
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À Rome, Léonard de Vinci est le héros d'un formidable " thriller Renaissance ".
Rome, hiver 1514. À quelques jours de Noël, le corps d'un jeune homme horriblement décapité est découvert sur la colonne de Marc Aurèle. Une inscription au sang signe le crime: " Eum qui peccat... ", " Celui qui pèche... ". Guido Sinibaldi, jeune étudiant en médecine, s'intéresse à l'affaire. À l'hôpital San Spirito, il rencontre Léonard de Vinci, appelé là pour examiner le cadavre. Le peintre a alors soixante-deux ans. Il vit au Vatican depuis quelques mois où il a rejoint son protecteur, Julien de Médicis, et s'occupe à des travaux d'architecture, d'optique, d'anatomie. La cruauté et le raffinement du crime, le message énigmatique réveillent son goût des énigmes : il suit Guido sur le lieu du crime et conclut que le meurtrier ne s'en tiendra pas là... Quelques jours plus tard, un vieillard est retrouvé mort sur le Forum, nu et attaché aux barreaux d'une échelle. Celle-ci est appuyée contre la colonne de Phocas. Léonard détecte l'indice : la colonne de Trajan contiendrait-elle aussi de sinistres traces ? Une tête horriblement tuméfiée l'y attend, et la fin du message, " ... Deus castigat ", " ...Dieu le punit ". La peur s'empare de la cité... Complot, folie criminelle ou châtiment divin ? Le pape lui-même suit l'affaire. Au Vatican, on parle de la disparition d'un objet de la plus haute importance. Et les crimes continuent, un quatrième, un cinquième, un sixième... Léonard et Guido mènent l'enquête, guidés par les détails lugubres dont l'assassin entoure les victimes comme autant d'indices d'un machiavélique jeu de piste. Machiavélique ou pictural ? Une intuition du Vinci conduit le jeune étudiant à une gravure de Bosch qui représente tous les meurtres, et en annonce un septième. Précéderont-ils le meurtrier ? -
Substitut du procureur partagée entre sa fille adolescente qui la rejette, sa mère en plein Alzheimer et son mari aimant (certes) mais un peu falot, Imma Tataranni a des semaines interminables. Pourtant, sous le titre de dottoressa, elle inspire une autorité sans faille au parquet de Matera. Affublée de son caporal-chef, le loyal Calogiuri - lequel n'est pas sans lui inspirer quelques fantasmes -, elle mène une croisade quotidienne contre le non-droit, depuis les congés-maladie frauduleux de la Moliterni, greffière et femme du préfet, jusqu'aux réseaux mafieux les plus actifs, les plus vindicatifs aussi. Ce matin-là, lorsque son téléphone sonne, c'est un cadavre qui a été retrouvé sur un sentier agricole. Victime : Nunzio Festa, 22 ans, poignardé le jour de son anniversaire. Dans cette province de la Basilicate où elle a grandi, Imma le sait, la violence est partout : dans le silence grave de ceux qui se ruinent à cultiver la terre, dans les rêves anéantis des anciens hippies, dans une jeunesse qui veut goûter aux promesses de l'argent facile, dans les calculs politiciens crapuleux, l'affairisme ravageur, dans l'individualisme triomphant enfin, qui a privé la population de ce qui lui était le plus précieux : la fierté de l'entraide. Rapidement, plusieurs pistes s'offrent à Imma : Nunzio aurait pu être occis par Carmine, le frère de sa petite amie qui a la castagne facile, ou bien exécuté par les receleurs avec lesquels il organisait un trafic de tablettes votives, trésors archéologiques dérobés au glorieux passé de la région. À moins qu'il n'ait été témoin de l'enfouissement clandestin de déchets toxiques dans le champ de son père - ce qui expliquerait comment celui-ci a pu rembourser de lourdes dettes au lendemain de sa disparition... L'enquête qui conduira Imma de découverte en découverte compose, à petites touches, un tableau en clair-obscur de la comédie humaine qui se joue dans la Basilicate actuelle, tiraillée entre archaïsme et modernité.
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Dans la capitale chinoise, il n'y a qu'une seule femme détective privée. Son nom : Wang Mei.
Pour cette deuxième enquête, elle nous entraîne au c½ur des « mystères de Pékin », dans une Chine tourmentée par les fantômes de son passé.
Au fin fond de la province de Gansu, un prisonnier du nom de Lin, condamné à huit ans de travaux forcés dans un camp pour avoir participé à la manifestation de la place Tiananmen en 1989, rentre enfin chez lui, les idéaux brisés et l'esprit plein de vengeance envers ceux qui l'ont trahi.
Quelque temps plus tard, au c½ur de la ville de Pékin, M. Peng, riche patron d'une maison de disques, engage la détective privée Wang Mei pour retrouver Kaili, une ravissante chanteuse à la réputation sulfureuse disparue depuis quatre jours. Au domicile en désordre de Kaili, Mei découvre des lettres d'amour adressées, quelques années plus tôt, à la jeune femme. Entre les pages de l'une des lettres est glissé un délicat papillon de papier portant la signature « L ».
Lorsque le cadavre mutilé de la chanteuse est retrouvé, Mei hésite entre plusieurs suspects : M. Peng, brutal et sans scrupules, Miss Pink, sa jolie secrétaire, et surtout le mystérieux « L », qui semble être le premier amour de Kaili.
Des ruelles grouillantes de la vieille ville aux tripots mal famés des quartiers sordides, Mei suivra les indices semés par le papillon de papier
Diane Wei Liang est née à Pékin en 1966. Elle a passé une partie de son enfance dans un camp de rééducation, avec ses parents. Alors qu'elle était étudiante à l'université de Pékin, elle a participé au Mouvement des étudiants pour la démocratie et s'est trouvée sur la place Tiananmen le 3 juin 1989. Elle vit aujourdhui à Londres avec son mari et ses deux enfants.
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À Bayonne, Stan est flic. On a casé dans un petit commissariat ce type mélancolique mais intelligent et quand son patron l'envoie enquêter sur la disparition mystérieuse d'un banquier d'affaires, il n'y attache pas grande importance. Cependant, après quelques visites dans les villas cossues de la Côte et des écoutes téléphoniques bien placées, il est pris dans un jeu d'enfer: un haut fonctionnaire a également disparu. Le même jour, sur le bassin d'Arcachon. Quels fils relient ces deux personnages richissimes dont les femmes ignorent presque tout - leurs maîtresses, leur fortune, et surtout leur enfance si dure au collège Saint-Benoît? Stan découvre des milieux qu'il ignorait jusque-là: une étrange justice fiscale, la Bourse et les cabinets ministériels, des courses folles entre Sercq et la Floride, Andorre et Zurich. Dans les rouleaux de l'Atlantique, sous les pins maritimes, entre paellas et vieilles maisons de famille, Stan va beaucoup apprendre sur le monde des affaires et des grands sentiments. Suspense et chaleur humaine garantis.
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Août 1855. Alors que Paris en liesse fête sa première Exposition universelle, un célèbre spirite anglais est tué d'une balle dans chaque oeil. À côté du cadavre, l'assassin a laissé un couvercle d'appareil photographique.
Parmi les malencontreux témoins du meurtre, Jules Verne, vingt-sept ans, s'efforce sans grand succès de vivre de sa plume. Entrainé par Félix, un ami journaliste avide de sensationnel, il se lance dans l'enquête.
Dès le lendemain, il découvre une nouvelle victime, tuée elle aussi de deux balles dans les yeux. Un appareil de Daguerre est fixé au-dessus de son corps.
Puis c'est un photographe qui est assassiné devant son propre objectif, les deux yeux traversés d'une balle.
Quel malsain plaisir le meurtrier prend-il à photographier ses victimes ? En cette époque de passion spirite, cherche-t-il à capturer leur esprit ?
Guidé par son imagination fertile et sa passion pour la technique, Jules Verne devra faire vite, car Napoléon III est menacé à son tour...
Du Paris d'Haussmann aux bas-fonds des faubourgs, un thriller second Empire érudit et machiavélique.
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Juin 1919. Le monde attend avec inquiétude la conclusion du traité de Versailles. Mais voilà, les Allemands, qui le jugent trop dur, seraient sur le point de le refuser. Va-t-il falloir repartir en guerre ? Dans ce contexte de tension extrême, le cadavre d'une femme est découvert aux abattoirs de la Villette, suspendu parmi les carcasses de cochons. Sur son corps, un message : " Chacun son tour. " Puis c'est une jambe que l'on retrouve dans les cuisines du ministère de la Guerre, avec une étiquette : " De la viande pour le Tigre. " À partir de là, les meurtres s'enchaînent et les billets aussi, appelant tous au retour de la Grande Boucherie. Le nom de celui qui les signe ? L'Équarrisseur...
Pour François-Claudius Simon, que son succès dans " l'affaire des gueules cassées " désigne à la tête de l'enquête, l'enjeu est double et le risque maximal. D'abord, le gouvernement est sur les dents : à travers chacun de ces crimes, c'est Clemenceau lui-même qui est visé... Et puis, il découvre rapidement que derrière ce mystérieux " Équarrisseur " se cache la même bande que celle qui, quelques années plus tôt, a enlevé et torturé Elsa. Son Elsa...
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Mei a quitté le ministère de l'Intérieur, où pourtant elle était promise à un bel avenir, pour ouvrir une petite agence de détectives privés à Pékin. Un séduisant avocat, Wudan, l'embauche pour surveiller Beihe, l'héritier de la Maison de l'Esprit d'or, un laboratoire pharmaceutique ancestral qui fabrique une pilule très efficace contre les chagrins d'amour. Beihe est soupçonné par sa famille de détourner les fonds de la Maison de l'Esprit d'or. Ses longues filatures conduisent Mei à Little Russie, un quartier cosmopolite de Pékin où se côtoient mafieux chinois, trafiquants russes et bandits en tous genres. Mei soupçonne Beihe de vouloir jouer un rôle dans le trafic d'armes entre la Chine et l'ex-Union soviétique. Puis, brutalement, l'affaire prend une tournure très inquiétante et la violence bouleverse la donne : un deuxième détective paraît s'intéresser à Beihe avant d'être retrouvé battu à mort. Épaulée par le charmant Wudan, Mei élargit son enquête des mafieux de Little Russie aux nouveaux riches des quartiers à la mode. Dans un bar luxueux fréquenté par les nouveaux golden boys chinois, Beihe a été vu en compagnie de deux prostituées de haut vol. Quand celles-ci sont tuées d'une manière sordide, tout désigne Beihe. Seulement, celui-ci a disparu. L'inspecteur Zhao, vieux complice de Mei, est chargé de le retrouver et de le déférer à la justice. Pourtant, plus Mei avance dans ses recherches, plus elle se convainc de l'innocence de Beihe. Alors, qui avait intérêt à ces crimes ? Les pistes convergent toutes vers l'un de ses proches, ce qui, pour Mei, n'a aucun sens. Cherche-t-on à l'égarer ou à lui faire peur ? C'est mal la connaître : elle ne baissera pas les bras. Même si, au bout, l'attendent la jalousie, la trahison et la fin d'un amour.
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Dublin, 1952. Dirk Jewell, le propriétaire du Daily Clarion, quotidien de la ville, est retrouvé mort chez lui, un fusil dans les mains et la moitié de la tête emportée. L'homme était richissime, très influent, redouté, peu populaire, marié et père d'une fillette. Appelés sur les lieux du drame, Quirke, le légiste tourmenté, et Hackett, l'inspecteur qui l'aide sur tous les mauvais coups dans lesquels il se fourre, constatent rapidement qu'il s'agit non d'un suicide, mais d'un meurtre.
Très vite, Quirke est frappé par les réactions étranges de l'entourage de la victime. Il ne peut non plus s'empêcher d'être attiré par la troublante et énigmatique veuve. Dès leur première rencontre, il est infiniment touché par la solitude, le mystère, la froideur et le charme de cette femme. Dès qu'il la revoit, il retombe sous le coup d'une émotion curieuse qui ne va pas aller en s'atténuant, et l'entraîner sur un chemin que sa conscience aurait dû lui interdire de suivre. De son côté, Hackett découvre l'inimitié qui liait Jewell et Sumner, un riche businessman qui cherche à racheter le journal.
Tout dans l'enquête du légiste et de l'inspecteur va les ramener à l'orphelinat de St Christopher - celui-là même où Quirke a passé quelques mois lorsqu'il était enfant - dont Jewell et Summer étaient d'importants donateurs. Que peut bien cacher cet engagement aveugle à une institution qui semble renfermer bien des secrets ?