Une femme dans la policeJuliette Alpha, gardienne de la paix « lambda », est confrontée à l'ultraviolence des manifestations parisiennes en 2018. Le récit qu'elle en fait sur Twitter bouleverse 700 000 lecteurs et l'encourage à témoigner, dans un livre-vérité qui fera date, sur ce qu'est aujourd'hui le quotidien des flics. Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est d'abord faire face, seule, à des difficultés matérielles et psychologiques. C'est ensuite, très vite, traverser l'enfer : Charlie Hebdo et le Bataclan. C'est voir alors s'effondrer ce en quoi l'on croit. Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est capter ce sentiment si particulier qui anime une brigade. C'est assumer le fait que la vie de vos collègues dépend des décisions que vous prendrez en une fraction de seconde. Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est apprendre qu'à Paris, en 2022, la détresse et la misère sont partout et que ses missions dépassent souvent le cadre de Police Secours. Vivre la vie de Juliette Alpha, enfin, c'est accepter de mettre, chaque jour ou presque, son existence en danger, parce qu'au fond de vous-même, vous restez convaincu(e) de la grandeur de votre mission. Avec ce récit, Vis ma vie de flic, Juliette Alpha brise ainsi l'omerta avec courage, conviction, humour, lucidité et émotion.
La communauté des Voyageurs est depuis toujours la cible d'un racisme systémique fait de mépris, de crainte, d'exclusion et de brutalité. Le 30 mars 2017, Angelo Garand est abattu de cinq balles par le GIGN chez ses parents. Son crime : il n'était pas rentré d'une permission de sortie à la prison de Poitiers où il purgeait une courte peine. Cinq ans après, malgré le combat acharné de sa soeur Aurélie, tous les recours sont épuisés. Ceux qui ont tué son frère ne seront jamais inquiétés. Dans ce livre, elle nous adresse une douleur et une colère qui ne peuvent trouver de repos tant que la vérité ne sera pas entendue : l'exécution d'Angelo est l'aboutissement d'un long processus de déshumanisation.
Au coeur du monde confidentiel des forces spéciales.
Qui n'a jamais entendu parler des forces spéciales ? Depuis l'élimination d'Oussama Ben Laden en 2011, leur nom est synonyme d'actions fulgurantes, millimétrées, implacables. Mais parce que la plus grande discrétion est essentielle à leur réussite, les forces spéciales fuient toute publicité en opération. On croit savoir ce qu'elles font, on ignore qui elles sont. Pour la première fois, des généraux, des commandants de task forces, de jeunes officiers et sous-officiers se livrent sur la réalité de leur métier, leurs convictions, leurs doutes et leurs fêlures. Un document choc entre réalités des théâtres d'opération et portrait intime de ces guerriers sans nom.
Au coeur des forces spéciales Assener le premier coup de poing, délivrer des otages, mener des opérations ciblées, neutraliser des chefs terroristes... Toutes ces situations critiques, le général Christophe Gomart les a vécues. Pour la première fois, un général raconte ses trente-cinq années de guerres de l'ombre : à Sarajevo en 1992, au Rwanda durant l'opération Turquoise en 1994, la traque des criminels de guerre en ex-Yougoslavie, en Afghanistan contre les talibans en 2001, en Libye lors de l'opération Harmattan contre Kadhafi en 2011, au Mali lors de l'opération Serval en 2013, jusqu'au Moyen-Orient en soutien aux Kurdes contre Daech...
En homme d'action et de réflexion, l'ancien commandant des forces spéciales nous fait vivre les prises de décisions politiques autant que les opérations de terrain. Il retrace aussi cette part de notre histoire où, parfois, vérité et gloire ne font pas bon ménage, interrogeant sans langue de bois le rôle de la France comme gendarme du monde. A propos des auteurs Le général Christophe Gomart a notamment été le chef de corps du 13e régiment de dragons parachutistes (RDP) avant de prendre le commandement du COS en 2011.
Il deviendra ensuite directeur du renseignement militaire. Journaliste, Jean Guisnel a longtemps travaillé à Libération puis au Point. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages.
Dans ce livre qui a pris d'assaut l'Amérique et le monde, deux officiers mythiques des Navy SEALs qui ont dirigé l'unité d'opérations spéciales la plus décorée de la guerre en Irak, montrent comment incarner la mentalité SEAL dans la vie civile.
Jocko Willink et Leif Babin ont été déployés sur le champ de bataille le plus violent et le plus dangereux d'Irak. En tant que responsables de l'unité Cogneur de l'équipe SEAL Trois, leur mission était impossible : reprendre la ville de Ramadi, bastion d'Al-Qaïda réputé « perdu ». De la perte de leurs plus proches frères d'armes aux poussées héroïques menées dans la chaleur, la poussière et le sang, ils racontent tous les aspects de cette expérience hors norme. À chaque fois, ils montrent comment ce qu'ils ont vécu illustre un principe de combat et comment l'appliquer.
Willink et Babin sont rentrés chez eux après leur déploiement et ont pris en main la formation des officiers SEALs pour leur transmettre les leçons qu'ils ont tirées de leur expérience du front. Après avoir quitté les équipes SEALs, ils ont créé une société, Echelon Front, pour enseigner ces mêmes principes dans le monde civil. Depuis lors, ils ont formé d'innombrables dirigeants et collaboré avec des centaines d'entreprises dans presque tous les secteurs d'activité aux États-Unis et dans le monde, leur apprenant à développer leurs propres équipes, à agir plus efficacement et à gagner.
Voici un livre exceptionnel : il retrace l'épopée de la DGSE, le service de renseignement français à l'international, tout juste trentenaire, et des services qui l'ont précédée. Cette centrale d'espionnage et de contre-espionnage est en effet l'héritière d'une longue histoire commencée sous l'Occupation avec les services rivaux du général de Gaulle et du général Giraud. Brossant le portrait des hommes et parfois des femmes des services, narrant les détails de leurs opérations clandestines les mieux camouflées, sur tous les continents, le trio d'auteurs le plus capé du domaine (Roger Faligot, Jean Guisnel et Rémi Kauffer) a mis en commun ses fonds d'archives originales, accumulées pendant près de quatre décennies, et révèle des dizaines de témoignages inédits, du début des années 1940 jusqu'à nos jours.
D'une popularité rarement démentie, vantés pour leur courage et leur dévouement, les pompiers font partie de notre quotidien. Mais on sait bien peu de choses de ce métier qui incarne aux yeux de beaucoup l'altruisme dans son sens le plus noble. Pompier depuis près de vingt ans, Romain Pudal est aussi sociologue et, dans cette enquête en immersion, il nous fait découvrir l'univers d'un des derniers services publics présents sur tout le territoire français.
Si les interventions pour incendie demeurent le coeur de leur métier, les pompiers sont aussi en première ligne pour affronter les inégalités qui se creusent et les tensions qui s'exacerbent au sein de la société. Confrontés à toutes les détresses - physiques, psychologiques et sociales -, ils doivent faire appel à des compétences techniques, mais aussi à des qualités humaines. En ce sens, leur professionnalisme est véritablement un humanisme.
Cependant, en incarnant à la fois la « main gauche » (aide et assistance) et la « main droite » (ordre et sécurité) de l'État tout en étant eux-mêmes de plus en plus précarisés ou mis en danger, les pompiers se retrouvent pris dans un tissu d'injonctions contradictoires dont les implications politiques sont loin d'être négligeables. Si leur valeur cardinale demeure le service public, les pompiers ont néanmoins fort à faire pour résister à un air du temps gestionnaire et réactionnaire qui érode leur éthique faite d'altruisme, d'ef?cience et de discrétion.
Le corps des Sapeurs-Pompiers de Paris est un corps d´élite, et cela ne peut être autrement. En effet, lorsque les pompiers interviennent lors d´un incendie, ils sont maîtres des lieux, tous les objets précieux sont à leur disposition et sous leur garde; il faut donc avant tout, qu´ils soient parfaitement honnêtes.