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Serre
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Saint-Sauveur-sur-Tinée : Des Ectini aux Blavets
Gérard Colletta
- Serre
- 14 Septembre 2023
- 9782864106869
Niché au centre géographique de la Vallée de la Tinée, à son confluent avec la Vionène et à l'extrémité nord-orientale du dôme du Barrot aux roches rouges caractéristiques, Saint-Sauveur-sur-Tinée puise ses lointaines origines dans l'histoire du Comté de Nice auquel il appartient de temps immémorial. Habité, jusqu'à la conquête romaine, par la tribu ligure des Ectini, il relève, au Moyen-Age, de la puissante famille seigneuriale de Thorame avant d'être l'objet de violents conflits entre son seigneur et les divers souverains qui se disputaient la région. Passé, contre sa volonté, aux mains des comtes de Savoie qui lui dévolueront malgré tout une indépendance communale enviée en 1444, ce petit village au caractère alpin marqué vit en autarcie jusqu'à son rattachement à la France, en 1860, quand il devient chef-lieu de canton. Il se transforme alors en petit centre administratif et de services, un rôle qu'il a su conserver jusqu'à nos jours malgré son affaiblissement démographique. Cette troisième édition a été totalement refondue. Corrigée des erreurs et des fautes des précédentes, elle a été complétée grâce aux nombreuses découvertes de documents inédits faites au cours des années et enrichie d'une importante iconographie de plus de 360 illustrations en couleurs.
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Pistes du Maroc Tome 8 ; le jebel Siroua et le pays Ouaouzguit
Jacques Gandini, Hoceine Ahalfi
- Serre
- 1 Juillet 2014
- 9782864106050
Grandiose, magnifique, le chaos granitique du Siroua a créé un véritable labyrinthe noir, marron, beige, avec des roches aux noms bizarres connus des seuls géologues. Très montagneux, avec des arbres rares, le pays Ouaouzguit est presque exclusivement un pays de transhumance, avec une culture d'orge et de maïs en terrasses étroites auprès des villages; villages fondus dans le paysage et exposés au soleil près des sources fraîches et chantantes, des assifs à sec ou des barrages presque vides. Habités l'hiver, ils sont désertés pendant l'été. Presque tous les habitants suivent alors les troupeaux vers les azibs pour profiter de la production de lait et des jardins d'été. Tout au plus reste-t-il au village un gardien par quartier de maisons qui se charge d'irriguer les cultures et qui fait encore office de portier de l'agadir, le magasin commun, toujours en activité. Les tribus occupant les terroirs les plus élevés sont celles qui partent le moins longtemps, juillet et août seulement; d'autres, plus rares, s'ab entent de mars à septembre et pratiquent des cultures, grands jardins d'éden près des bergeries. Tout cela révèle une vie complètement différente de celle des Berbères de l'Atlas. Ignoré par la plupart des touristes, le Siroua présente une richesse culturelle indéniable. De nombreux greniers fortifiés témoignent du fonctionnement clanique passé et encore actuel dans plusieurs villages. Leur architecture et leur emplacement ont été déterminés par les contraintes du milieu (montagne, vallée, coeur de village...) et les menaces extérieures. Construits pour protéger des attaques étrangères, la tradition encore très présente aujourd'hui incite les villageois à toujours utiliser ces greniers, mais comme de simples entrepôts à récoltes. Il est rare d'y rencontrer une maison isolée. La règle a toujours été le village groupé, et situé sur le terrain en pente juste au-dessus de la zone des champs en terrasse. Les maisons sont pour la plupart, construites en leuh, souvent recouvert de pierres sur la face ouest, côté pluie dominante.
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" Ce sanctuaire comme les humbles ruisseaux, avait jusqu'à présent un nom, mais pas d'histoire ". Cette affirmation, publiée en 1890 dans une étude sur les pèlerinages français de la très sainte Vierge, est longtemps demeurée valable et ce, en dépit du rayonnement séculaire du sanctuaire " grassois ". Car si quelques articles ou livrets lui ont bien été consacrés depuis les années 1830, ils n'ont souvent privilégié que la légende et la fable à la rigueur historique. Les sources disponibles permettent pourtant non seulement de retracer la chronologie et d'identifier les acteurs du sanctuaire, du Moyen Âge à nos jours, mais également et surtout d'évoquer les manifestations dévotionnelles dont il a été de tout temps le théâtre.
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Roquestéron ; son église saint-Arige, sa chapelle rurale, ses oratoires
Simone Cateland-masséna
- Serre
- Ancre Solaire
- 1 Juin 2010
- 9782864105398
Une communauté partagée par une rivière. puis par un accord international. Une frontière d'Etat, puis d'arrondissement. Une destinée commune, qui se distingue ensuite d'une rive à l'autre de l'Estéron, pour les deux cités. Le rattachement à des diocèses différents. Mais toujours, au fil des siècles, un unique et commun curé. Voilà l'histoire originale de Roquestéron. Comme partout dans nos campagnes, la dimension religieuse y est essentielle. Et se justifie ici encore l'affirmation de Daniel-Rops sur ces villages qui, avant de devenir des communes, ont été des communautés d'âmes. Dans ce paysage rural, et parmi d'autres institutions, l'Eglise a tenu un grand rôle. C'est vrai dans l'existence des habitants et dans l'organisation de la cité. Ce l'est également des bâtiments où la communauté s'est rassemblée et se rassemble encore.
Cette étude exhaustive de l'église paroissiale Saint-Arige, avec des aperçus sur d'autres édifices religieux de la localité, constitue un travail minutieux de recherche qui permet à la mémoire de s'affiner. Du premier tiers du XVIIIe siècle jusqu'aux concertations récentes pour la sauvegarde du bâtiment, en ce XXIe siècle commençant, tout nous est dit de l'histoire de ce sanctuaire, si cher au coeur des habitants.
Puisse Saint-Arige retrouver son lustre d'antan et les habitants de mobiliser pour cette sauvegarde. Le présent et bel ouvrage y contribuera certainement.
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Ponts & merveilles ; en remontant le cours du Var de Nice aux Entraunes
Colette Bourrier-reynaud
- Serre
- 1 Mars 2010
- 9782864105367
Le cours du Var abrite de nombreux ouvrages d'art : certains sont nés il y a plusieurs siècles, d'autres ont disparu, les derniers font appel aux technologies de pointe.
La diversité de leur architecture et de leur situation permet de connaître l'évolution technique, historique et économique du Comté de Nice et des Alpes Maritimes. Le Var, seul fleuve ayant donné son nom à un département qu'il ne traverse pas, a modelé un relief extraordinaire entre mer et montagne. Dans les allées et venues répétées du Comté de Nice, de la Provence au Piémont-Sardaigne et à la France, son lit a le plus souvent servi de limite.
Cette notion de Var-frontière a perduré jusqu'au XX e siècle. En ce début de XXI e siècle, l'opération d'intérêt national d'aménagement de la plaine du Var va faire entrer, par-dessus le fleuve, Nice et son département dans les Grands Projets nationaux : la longue histoire du Comté lui avait déjà conféré une position ultramontaine et européenne exceptionnelle. Le 150 e anniversaire de l'annexion du Comté de Nice à la France donne l'occasion de souligner son intégration territoriale définitive, l'image du Var-Frontière étant désormais effacée.
Enfin, il est exceptionnel de disposer, le long du cours du Var, d'une telle vitrine, exposant l'évolution des techniques de franchissement des fleuves, depuis les gués des origines jusqu'aux ponts poussés actuels.
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Peche au maroc atlantique d'essaouira au cap barbas
Jacques Gandini
- Serre
- 7 Octobre 2009
- 9782864105282
Le sud et l'extrême-sud marocain restent toujours un eldorado pour les pêcheurs habitués aux pénuries des eaux européennes. Si les prises sont diverses, la technique la plus simple reste encore la pêche au lancer dans les vagues depuis les plages de sable ou rocheuses, le surfcasting. Tout au long de la côte atlantique vous serez au contact permanent des pêcheurs locaux. S'ils voient que vous vous intéressez à leur condition, vous les trouverez toujours serviables et de bon conseil pour vous aider à pêcher.
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Pistes du maroc à travers l'histoire Tome 3 ; de l'oued Draa à la Seguiet el Hamra
Gandini
- Serre
- 3 Mai 2006
- 9782864104452
le tome 3 de pistes du maroc à travers l'histoire propose une quarantaine de parcours totalisant 5000 kilomètres de pistes entre les vallées de l'oued draa et la seguiet el hamra.
ce n'est pas seulement une immense zone désertique plane, couverte d'herbe à chameaux et encore largement méconnue des dpm, mais c'est également le domaine des célèbres reguibat oú ceux qui ont l'âme poétique auront des chances de rencontrer le " petit prince " au coin d'une dune. l'histoire de cette partie du sahara marocain reste intéressante grâce à la légendaire ville de smara dont le ruche passé à été à l'origine de grandes aventures humaines et guerrières.
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Saint-Vallier-de-Thiey autrefois ; la primauté de la "petite patrie"
Marie-hélène Froeschlé-chopard
- Serre
- 1 Août 2013
- 9782864105961
La vie d'un village est à la croisée de nombreuses " histoires " générales : histoire de la féodalité et de la construction des villages fortifiés ; histoire de la population et des actes de franchise ou d'habitation qui ont amené les seigneurs à reconnaître l'existence d'un conseil de tous les habitants ; histoire du développement des cultures ou des modalités de l'élevage sur l'ensemble d'une région ; histoire des routes qui relient le village à toute une province ; histoire d'une communauté d'habitants dont les règlements, longtemps définis par la coutume, se fixent au cours des deux derniers siècles de l'Ancien Régime ; histoire d'une religion chrétienne qui devient, en France, à partir du début du XVIIe siècle, celle d'une lutte contre les protestants, celle d'une Contre-Réforme. La vie au village de Saint-Vallier-de-Thiey, c'est tout cela. On y distingue une évolution marquée par un profond contraste entre la fin du XVIe siècle et le début du XVIIe siècle d'une part, le XVIIIe siècle d'autre part. La première période est celle de l'apogée du village après la crise de la fin du Moyen Age : explosion démographique qui conduit à des constructions, à la conquête de nouvelles terres cultivables aux dépens du Défends. Le XVIIIe siècle se caractérise, au contraire, par le repli ou la stagnation de la population et du village. Dans cette longue histoire, la communauté d'habitants joue un rôle éminent. C'est elle qui préside à tous les événements, grands et petits, de la vie au village, comme la répartition de l'impôt en temps de paix ou de guerre, mais aussi les moindres réparations que l'on doit faire au four ou à tel chemin rural. Les consuls qui dirigent cette communauté sont les élus d'un " conseil général ", constitué d'un petit groupe de notables réunissant les plus riches des habitants. On a affaire ainsi à un système électif dans lequel le représentant du seigneur n'a quasiment aucun rôle ou plus exactement, dont le rôle se réduit à présider la création du " nouvel Etat ". Cet aspect " démocratique " de l'élection détermine l'indépendance de la communauté par rapport à son seigneur. Mais la communauté de Saint-Vallier ne se réduit pas au rôle politique et social d'une minorité aisée. La communauté d'habitants est un tout. Elle a également une forte unité religieuse que l'existence d'une confrérie du Saint-Esprit, encore bien vivante au XVIIIe siècle, permet d'analyser.
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Villefranche-sur-mer ; la Darse retrouvée
Collectif
- Serre
- Ancre Solaire
- 21 Décembre 2012
- 9782864105824
Pendant près de cinq siècles, le Comté de Nice a été le débouché sur la mer des Etats de Savoie. La Darse de Villefranche en était le port militaire qui fut doté au XVIIIe siècle de tout ce qui faisait un arsenal de la marine : des ateliers de construction et de réparation navale, un bassin de radoub, une corderie, des lieux d'hébergement pour les équipages, un hôpital-bagne pour galériens. etc. Ces bâtiments et ces ouvrages sont encore en place. Ils sont maintenant utilisés par la recherche océanologique, la réparation navale et la navigation de plai-sance, après avoir connu des sorts parfois inattendus (escale de la marine russe après la guerre de Crimée, port d'attache du navire amiral de la flotte américaine de Méditerranée au milieu du XXe siècle, aménagement de bateaux-décors pour le cinéma, . etc).
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Camping du Maroc, Mauritanie, Sénégal, Mali ; saison 2009-2010
Gandini-Verhooste
- Serre
- 17 Octobre 2008
- 9782864105138
Depuis quelques années, le Maroc voit affluer quantité de camping-cars européens, en majorité occupés par des jeunes et moins jeunes qui viennent passer quelques semaines ou quelques mois au soleil. D'autre part, avec la location de véhicules tout-terrain sans chauffeur, de nombreux amateurs de pistes sillonnent le pays. Jusqu'à ce jour, aucun guide n'indiquanit sérieusement les possibilités qui leur étaient offertes pour faire escale et les services mis à leur disposition. Jacques Gandini et Emile Verhooste ont visité et analysé plus de 200 campings ou assimilés, dont les 2/3 sont dignes de revevoir le public grâce à ce guide critique.
Plus de 200 campings ou aires d'accueil visités, analysés et classés par catégorie. Avec tarifs, services proposés et points GPS.
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Camping du Maroc et de la Mauritanie (édition 2011-2012)
Emile Verhooste
- Serre
- 29 Octobre 2010
- 9782864105480
Depuis quelques années, le Maroc voit affluer quantité de camping-cars européens, en majorité occupés par des jeunes et moins jeunes qui viennent passer quelques semaines ou quelques mois au soleil. D'autre part, avec la location de véhicules tout-terrain sans chauffeur, de nombreux amateurs de pistes sillonnent le pays. Jusqu'à ce jour, aucun guide n'indiquanit sérieusement les possibilités qui leur étaient offertes pour faire escale et les services mis à leur disposition. Jacques Gandini et Emile Verhooste ont visité et analysé plus de 200 campings ou assimilés, dont les 2/3 sont dignes de recevoir le public grâce à ce guide critique.
Plus de 200 campings ou aires d'accueil visités, analysés et classés par catégorie. Avec tarifs, services proposés et points GPS.
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Le palais de la Maison de Savoie à Nice ; du palazzo reale à la résidence préfectorale
Martine Arrigo-Schwartz
- Serre
- 28 Juillet 2010
- 9782864105442
Le bâtiment, d'abord palais de résidence dans un territoire éloigné du centre du pouvoir pour les souverains transalpins du Comté de Nice, devient en 1860 une préfecture française originale reflet de l'histoire spécifique régionale en « limen » et en marge : dans un premier temps impérial, théâtre de négociations internationales ce sera aussi, et encore sous la IIIe République, un salon cosmopolite de grande classe orchestré par le préfet, « hôte » de qualité. A la Belle Epoque, une imagerie esthétisante marquée du pinceau magique de Jules Chéret reflètera cette activité mondaine qui allait s'interrompre dans la boucherie fracassante de 1914-18.
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Au fil de l'eau ; chemins buissonniers dans les Alpes méridionales
Marie-magdeleine Lammli
- Serre
- 1 Septembre 2014
- 9782864106036
Cet ouvrage n'est pas à proprement parler un guide de randonnées (il en existe déjà trop !) mais plutôt une incitation à la découverte personnelle de ce Haut Pays surprenant par sa diversité. En quelque sorte des itinéraires en " zig zag ", un vagabondage sur les anciens chemins muletiers parcourus depuis des millénaires, sur les " drailles " dessinées sur le sol par le passage d'une multitude de troupeaux, repris en partie par les tracés pédestres d'aujourd'hui.
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Images de l'ancienne Provence ; description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages & hameaux de la Provence...
Marie-hélène Froeschlé-chopard, Simon Guérin
- Serre
- 26 Novembre 2010
- 9782864105503
Qui n'a jamais ouvert la Description de la Provence d'Achard ? Que l'on cherche à saisir tel aspect de la vie dans les villes ou les villages provençaux de la fin de l'Ancien Régime ou que l'on s'intéresse simplement à telle commune, on est toujours conduit à consulter cet ouvrage d'une exceptionnelle richesse. C'est un guide indispensable, tant pour l'historien que pour le citoyen amoureux de son petit " pays ".
C'est que la Description d'Achard est un dictionnaire qui, pour les villes, bourgs, villages ou fiefs de Provence classés par ordre alphabétique, donne des indications sur l'administration, la géographie, l'histoire et les moeurs.
Oeuvre encyclopédique, elle aborde ainsi, en deux gros volumes d'environ 600 pages chacun, bien des sujets. Elle est à l'image de son auteur, médecin et académicien, amoureux des Lettres et des Arts, amateur de sciences naturelles, de physique et de numismatique.
Mais c'est surtout dans le domaine des fêtes villageoises, les Romérages, que le Description de la Provence d'Achard reste un document irremplaçable qui décrit, dans leurs moindres singularités, tous les aspects de ces réjouissances populaires.
La fête est liée à celle d'un saint vénéré par la communauté. C'est donc d'abord une fête religieuse. Elle commence par une procession dans laquelle on porte les reliques du saint que l'on honore par des tirs réguliers de mousquet, la bravade. Cette procession, à l'issue de laquelle on entend la messe, fait le tour du village ou, plus souvent, se dirige vers une chapelle champêtre particulièrement vénérée.
Mais la fête n'est pas seulement celle du saint. C'est aussi celle de la communauté d'habitants, dans laquelle s'expriment les compétitions entre les jeunes gens, dans les danses, les courses ou les luttes qui se transforment quelquefois en véritables " guerres ", lorsque le romérage réunit les habitants de plusieurs localités.
L'ouvrage d'Achard ne se trouve actuellement que dans les fonds anciens des bibliothèques et son troisième volume est resté manuscrit. C'est pourquoi les auteurs ont choisi de procéder à cette réédition, non pour l'ensemble de la région, mais pour la Provence orientale des pays de Grasse et de Draguignan.
Ils ont ainsi le plaisir d'offrir aux chercheurs comme à tout habitant des communes de ces " pays ", avec des illustrations fournies par de vieilles cartes postales ou des clichés inédits datant du début du XXe siècle, ces images de l'ancienne Provence.
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Lazare Raiberti, issu d'une vieille famille de Saint-Martin-Vésubie, dans le comté de Nice, est l'archétype de l'érudit de la Belle Epoque : historien, botaniste, naturaliste, géologue à ses heures et surtout écrivain, il publie, au tout début du XXe siècle, un "Aperçu historique sur le sanctuaire de Notre-Dame de Fenestres et sur St-Martin-Vésubie" qui reste un modèle dans le genre des monographies locales.
Ce village du haut pays niçois, fortement touché par l'exode rural, fut l'un des tout premiers à comprendre que seul le développement du tourisme serait à même d'assurer la survie économique des populations locales. Jadis nommé Saint-Martin-Lantosque, son histoire est fortement influencée par sa situation géographique sur l'une des routes du sel qui reliaient la Méditerranée à la plaine du Pô. La Madone de Fenestre, de tout temps refuge de haute altitude pour les voyageurs traversant les Alpes, est l'un des principaux sanctuaires mariaux de la région niçoise.
Centre de villégiature dès la fin du XIXe siècle, haut lieu de l'alpinisme consacré par le chevalier Victor de Cessole à partir de 1880, patrie de plusieurs familles importantes du comté de Nice, Saint-Martin-Vésubie est aujourd'hui l'un des centres touristiques les plus importants des Alpes du Sud. Malgré son âge, cette étude historique sur le village reste d'une étonnante fraîcheur : c'est dire tout le soin que son auteur a apporté aux travaux de recherche qui en ont permis la rédaction.
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A quelques kilomètres de la Croisette, la Roquette abrite ses maisons dans la fraîcheur des bois, parmi les mimosas, dans un grand vent de senteurs méditerranéennes. Les terres des collines étaient pauvres, très pauvres, et cette réputation de misère était si connue que dans le chant de Noël grassois " les pauvres Roquettans portavent des messugo " seule récolte possible. Le village aujourd'hui bénéficie d'une sereine paix. Calme et bien-être assurés, les Roquettans jouissent de la proximité de la mer et des montagnes proches. Pas d'hommes célèbres ayant marqué son passé, pas de monuments que l'on visite, son histoire est celle de toute la vallée, faite de tous les événements quotidiens : le travail, les récoltes, les faits divers ...
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Sur les rives de la rade de Villefranche-sur-Mer s'élève une ancienne chapelle, appartenant de temps immémorial à la Confrérie des Pêcheurs de la localité. Utilisée comme entrepôt pendant des décennies, après avoir abrité la prud'hommie des pêcheurs, elle est sans grand intérêt artistique jusqu'à ce que Jean Cocteau, grand amoureux de Villefranche-sur-Mer et du Cap Ferrat, ne s'atelle à sa rénovation en 1956-57. L'artiste a offert à la Côte d'Azur un des plus beaux exemples de son talent. Jacques Biagini, par ailleurs déjà auteur d'un bel album sur Cocteau et Villefranche, nous livre dans ce petit livre une réflexion générale sur le grand maître et un historique précis de lédifice.
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Le Sanctuaire de Notre-Dame-de-Laghet, c'est d'abord un modeste oratoire de bergers sur un piton rocheux, restauré par un prêtre d'Eze, Don Jacques Fighiera, pour l'honneur de Notre-Dame en 1652. Reconnue lieu de grâces, la petite chapelle, devenue grand sanctuaire, a vu dé?ler dans le vallon et sous les voûtes du cloître des centaines de milliers de pèlerins, des anonymes, des têtes couronnées, des hommes en fureur à la Révolution, des frères du Carmel, des soldats, un saint canonisé par celui-là même qui, venu ici pour le tricente-naire des premiers prodiges, succéda à saint Pierre sous le nom de Jean XXIII et fut béati?é depuis.Lieu de pèlerinages, de retraites, de prières et de dévo-tion populaire avec ses milliers d'ex-voto de gratitude qui tapissent les murs du déambulatoire et du musée, le sanctuaire abrite depuis 2002 le séminaire des diocèses de Nice et de Monaco.Ce petit ouvrage se propose d'accompagner le lecteur dans la visite de ce haut lieu dédié à Marie, Mère de Dieu et Mère des Hommes, comme le chantent les pè-lerins « accourus avec con?ance implorer son secours » et de porter un regard neuf sur les témoignages des grâces qu'ils y ont reçues, les ex-voto.
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Pourquoi reparler du port de Nice ? Pourquoi ce livre ? Le port de Nice fait partie de l'histoire de notre ville, et il est normal que ceux qui ne l'ont pas connu puissent savoir ce qui s'est passé dans le quartier, autour de lui.
Notre association, Culture et Loisirs du Port, " habite " ce quartier, et c'est la raison qui nous a conduits à organiser, en juin 2008, une exposition sur le thème : " Histoire du Port et de ses Dockers ". A la suite de son succès, de l'état d'esprit des personnes présentes, de l'émotion suscitée par le souvenir de cette population aujourd'hui disparue, de notre envie de faire connaître le passé qui a contribué au développement de notre ville, nous avons décidé, avec des difficultés, bien sûr, mais avec l'aide de la mémoire de ceux qui sont encore là, de leurs familles, des Archives Départementales, et personnelles, d'écrire ce livre.
Pour certains lecteurs, ils y retrouveront comment vivaient leurs grands-parents, leurs parents, ce qu'était leur vie, l'histoire du port...
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Ilonse, village classé « site pittoresque des Alpes-Maritimes » demeure une référence de visite dans ce Haut Pays Niçois encore méconnu. Le chemin qui y mène n'est pas large, mais il est libre. En effet, là-haut, accroché à la falaise, tel un nid d'aigle, Ilonse s'apparente à un espace de liberté loin des grands flux touristiques. Le sens de la visite demeure, dès lors, dans les personnes rencontrées ou le temps écoulé à contempler l'âme d'un « petit pays ». Une âme, un savoir vivre que ses habitants, les « Chats », savent perpétuer et transmettre. Ainsi, Ilonse attend toux ceux qui aiment et choisissent l'authenticité d'un patrimoine jalousement gardé. Le chemin parcouru ne va jamais quelque part, il s'imagine tout simplement.au bout du chemin...
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Malaussène village perché de la moyenne vallée du Var, qui fut un fief des Grimaldi, puis des Alziari lesquels donnèrent à Nice un maire resté célèbre, possède un patrimoine religieux bien méconnu. Dominant le village actuel, juste sous les ruines de Malaussène d'en haut, la paroissiale a été achevée en 1727. Edifice composite, qui conserve des références médiévales, elle contient un bel ensemble d'oeuvres d'art. Pour la toile du chevet figurant l'Assomption Guglielmo Thaone s'est inspiré à la fois des modèles génois de Guido Reni et niçois de Ludovic Van Loo. Le retable du Rosaire, daté 1738, est un ensemble spectaculaire de boiseries sculptées et dorées qui se rapproche d'autres exemples prestigieux à Gilette, Contes et Saint Martin Vésubie. La toile de l'Ange Gardien est une copie précise de l'oeuvre de Pierre de Cortone reprise par le grand atelier romain de Carlo Maratta. Dans la chapelle des Pénitents Blancs, une autre copie, celle de la Descente de Croix de Charles Lebrun, illustre l'évolution d'un thème célèbre qui va de Daniele da Voltera à Jean-Baptiste Jouvenet dont on trouvera une excellente copie dans la cathédrale d'Entrevaux. Les chapelles St Joseph, St Roch et St Louis de Gonzague abritent chacune un mobilier, sans doute plus modeste, mais qui illustre l'attachement des gens de Malaussène aux cultes traditionnels du Comté de Nice. C'est ce que confirment les oratoires disposés aux quatre « portes » du village.
Une découverte à faire, si possible sur place, ce remarquable petit livre à la main.
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Années 1950-1970. Juan-les-Pins vibre encore sous la prestigieuse griffe d'or de la famille Gould. Une autre planète ! Celle où tourbillonne, épicentre endiablé, le Carrefour de la Joie avec le Pam-Pam, le Crystal, la Potinière. Celle où, mythiques satellites, brillent et palpitent les palaces, le Provençal, le Juana, le Grand Hôtel, le Belles-Rives; le Casino, temple du jeu et des galas...; les plages, Les Pirates, Le Colombier... où s'amenuise le maillot jusqu'au bikini; les boîtes de nuit, le Maxim's, le Vieux Colombier, Hollywood, le Whisky à Gogo, la Maison des Pêcheurs, à ciel ouvert...; et puis le Voom-Voom; les boutiques de luxe, Sportmer, Old England, Raoul et Oscar, Cairoli; les clubs sportifs, celui du ski nautique avec Léo Roman à la Plage du Provençal, le Club de la Mer avec Louis Lehoux, pour la plongée ; la Pinède et ses rendez-vous musicaux, Festival de Jazz et Rose d'Or...
Juan-les-Pins, enfant terrible ! Tout le monde veut oublier, tout le monde veut s'amuser. La lumière incessante de ce somptueux feu d'artifice, qu'ordonnance une poignée de nantis prodigues et généreux, rejaillit sur chacun, car l'atmosphère est bon enfant et l'humeur au bleu fixe, au bonheur.
Qui pourrait s'imaginer que Juan-les-Pins, chevauchant les Trente Glorieuses, et qui exulte au rythme galvanisant des musiques croisées, et qui scande de sa tapageuse opulence les joies d'une liberté retrouvée et les attitudes d'une nouvelle société, interprète, en réalité, son chant du cygne ?
De ce Juan-les-Pins à son zénith nous avons tenté de faire revivre l'ambiance, recueillant la mémoire vive de ceux qui ont oeuvré, d'une manière ou d'une autre, à créer un cadre digne de la clientèle d'alors, ô combien prestigieuse, de ceux qui ont participé à en faire une capitale estivale de l'excellence, du goût et de la fête.
Juan Nostalgie s'inscrit donc dans une démarche intimiste et affective, car c'est de notre berceau dont il s'agit. Il en résulte une toile impressionniste, faite d'un grand nombre d'articles dans lesquels, au fil des rues, chacun parle avec son coeur de son expérience juanaise ou de celle de ses parents. Nous y retrouvons, illustrée par une riche iconographie inédite, la petite communauté que nous formions avec ses rites, ses cycles, ses rapports, avec ses personnages inoubliables... Souvenirs, souvenirs ... Nostalgie ... De celle qui, insistante, flotte au-dessus de notre Juan-les-Pins. Ainsi se livre Juan Nostalgie. Même si, peut-être...